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Anthony17
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Anthony17 à dit:Pour renforcer un ancrage il faut le recharger, car il se décharge à chaque fois qu' on l'utilise.
Je me demandais si par exemple lorsque que l'on se sent bien et que l'on fait un ancrage kinesthésique en rejoignant le pouce et l'index ...
est ce que, si l'on reproduit l'ancrage kinesthésique de façon répété 3, 4 fois dans le même laps de temps, on le rendait plus efficace que si on fait l'ancrage qu'une seul fois.
2éme question :
Lorsque l'on se sert d'un ancrage pour changer d'état émotionnel (positif) et que l'on se sent bien après l'avoir utilisé, est ce qu' on peux le recharger toute suite après l'avoir utiliser en profitant de l'état émotionnel qu'a provoquer ce même ancrage.
Vous vous posez beaucoup de question, mais pas forcément les bonnes! :wink:Sitar à dit:Un ancrage fonctionne s'il est répété ou très intense en émotion. Le mieux, c'est les deux
Sitar à dit:Je ne me pose pas questions ici et il ne me semble pas avoir dit le contraire de ce que vous dites si bien !Anthony17 parlait de se sentir bien, et répéter l'ancrage avec une émotion de bien-être forte, c'est ce qui me semble le mieux (lorsqu'on le pose s'entend)
Après je vous rejoins bien évidemment, un ancrage peut-être très simple et aucunement lié à une émotion, même si on pourrait discuter du fait qu'entrer en transe est une forme d'émotion...
Triggermind à dit:Sitar à dit:Je ne me pose pas questions ici et il ne me semble pas avoir dit le contraire de ce que vous dites si bien !Anthony17 parlait de se sentir bien, et répéter l'ancrage avec une émotion de bien-être forte, c'est ce qui me semble le mieux (lorsqu'on le pose s'entend)
Après je vous rejoins bien évidemment, un ancrage peut-être très simple et aucunement lié à une émotion, même si on pourrait discuter du fait qu'entrer en transe est une forme d'émotion...
Ne faites pas attention Sitar, je pensais que les deux posts étaient d'Anthony17, je venais de lire un mail qui m'avait mis dans une transe naturelle très agréable :!:
- Répétez l'ancrage, vous pouvez "réamorcer" l"état, puis AMPLIFIEZ, INTENSIFIEZ pour mieux réancrer ensuite.
- Et oui, un ancrage peut s'esquinter, s'abîmer et même s'amenuiser.
Je trouve que les distinctions entre ancre, stimulus conditionnel, suggestion et autosuggestion restent relativement floues... tout comme l'est d'ailleurs le processus exact de l'hypnose. Ceci expliquant surement cela.Molaco à dit:Sage précaution pour la musique Ivan !
Pour le reste, le mot "hypnose" pourrait-être une ancre ?
Pas si sur, je travaillais en milieu poussièreux et sombre récemment, à un moment on a mis de la lumière, et à ce moment on a pu distonguer un amas de poussière en suspension, un collègue s'est mis à tousser et a du sortir, est-ce pour autant une ancre ?
Je dirais plutôt une auto suggestion!:
Tout à fait ! Et si possible s'en servir dans un contexte non polluant.Anthony17 à dit:donc pour une ancre soit efficace, il faut ancré a son pique, et s'en servir pour qu'elle ne disparaisse pas?
Je pense que l'ancrage fonctionne comme quelque chose qui se charge et qui se décharge.Anthony17 à dit:et faire l'encrage une seul fois à son pique suffit t 'il ou est il préférable de le faire 3 fois comme certains le conseil ? ...
Anthony17 à dit:oui,c'est la loi de l'ancre la plus forte qui prend le dessus sur l'autre... et si l'ancre bien est activé sur un état mauvais de la même intensité cela peut parasité l'ancrage, mais on ma toujours appris que le positif était toujours plus puissant que le négatif...
Ivan.67 à dit:Tout à fait ! Et si possible s'en servir dans un contexte non polluant.Anthony17 à dit:donc pour une ancre soit efficace, il faut ancré a son pique, et s'en servir pour qu'elle ne disparaisse pas?
Imaginez que vous ancriez, sur vous-même, un état ou vous êtes "bien" (ancre kinesthésique, par exemple). Vous utilisez et réutilisez l'ancre. Mais, un jour, vous êtes vraiment "très mal". Si l'émotion "très mal" est supérieur à l'ancre "bien", en activant votre ancre vous allez associer l'ancre "bien" à "très mal".
Je pense qu'une ancre "bien" ne suffit pas pour lutter contre "très mal". En activant votre ancre, elle se mélangera avec "très mal" et vous obtiendrez un "bien" mélangé à "très mal", plutôt que le passage de "très mal" à "bien".
Pour lutter contre "très mal", il faut une ancre "très bien". Se servir d'une ancre "bien" pour lutter contre très mal, c'est modifier l'ancre "bien" en "bien + très mal", voire même la changer en "très mal".
C'est en quelque sorte la loi du plus fort qui s'applique dans les ancres. Je crois qu'un état ancré peut être insuffisant à lutter contre un autre état plus fort. Si on essai de le faire c'est l'état plus fort qui déteint sur l'ancre, au lieu que ce soit l'inverse.
C'est ainsi que les ancres s'annulent ou perde de leur pouvoir : elles se diluent, ou sont pour ainsi dire, remplacées par d'autre états plus forts.
Leo Lavoie à dit:Ivan.67 à dit:Tout à fait ! Et si possible s'en servir dans un contexte non polluant.Anthony17 à dit:donc pour une ancre soit efficace, il faut ancré a son pique, et s'en servir pour qu'elle ne disparaisse pas?
Imaginez que vous ancriez, sur vous-même, un état ou vous êtes "bien" (ancre kinesthésique, par exemple). Vous utilisez et réutilisez l'ancre. Mais, un jour, vous êtes vraiment "très mal". Si l'émotion "très mal" est supérieur à l'ancre "bien", en activant votre ancre vous allez associer l'ancre "bien" à "très mal".
Je pense qu'une ancre "bien" ne suffit pas pour lutter contre "très mal". En activant votre ancre, elle se mélangera avec "très mal" et vous obtiendrez un "bien" mélangé à "très mal", plutôt que le passage de "très mal" à "bien".
Pour lutter contre "très mal", il faut une ancre "très bien". Se servir d'une ancre "bien" pour lutter contre très mal, c'est modifier l'ancre "bien" en "bien + très mal", voire même la changer en "très mal".
C'est en quelque sorte la loi du plus fort qui s'applique dans les ancres. Je crois qu'un état ancré peut être insuffisant à lutter contre un autre état plus fort. Si on essai de le faire c'est l'état plus fort qui déteint sur l'ancre, au lieu que ce soit l'inverse.
C'est ainsi que les ancres s'annulent ou perde de leur pouvoir : elles se diluent, ou sont pour ainsi dire, remplacées par d'autre états plus forts.
Je suis d'accord, c'est clair et limpide. J'aime bien quand je lis des trucs qui ne sont pas toujours les mêmes choses redites mais qui apportent quelque chose de nouveau basé sur l'expérience.
Triggermind à dit:Leo Lavoie à dit:Ivan.67 à dit:Tout à fait ! Et si possible s'en servir dans un contexte non polluant.Anthony17 à dit:donc pour une ancre soit efficace, il faut ancré a son pique, et s'en servir pour qu'elle ne disparaisse pas?
Imaginez que vous ancriez, sur vous-même, un état ou vous êtes "bien" (ancre kinesthésique, par exemple). Vous utilisez et réutilisez l'ancre. Mais, un jour, vous êtes vraiment "très mal". Si l'émotion "très mal" est supérieur à l'ancre "bien", en activant votre ancre vous allez associer l'ancre "bien" à "très mal".
Je pense qu'une ancre "bien" ne suffit pas pour lutter contre "très mal". En activant votre ancre, elle se mélangera avec "très mal" et vous obtiendrez un "bien" mélangé à "très mal", plutôt que le passage de "très mal" à "bien".
Pour lutter contre "très mal", il faut une ancre "très bien". Se servir d'une ancre "bien" pour lutter contre très mal, c'est modifier l'ancre "bien" en "bien + très mal", voire même la changer en "très mal".
C'est en quelque sorte la loi du plus fort qui s'applique dans les ancres. Je crois qu'un état ancré peut être insuffisant à lutter contre un autre état plus fort. Si on essai de le faire c'est l'état plus fort qui déteint sur l'ancre, au lieu que ce soit l'inverse.
C'est ainsi que les ancres s'annulent ou perde de leur pouvoir : elles se diluent, ou sont pour ainsi dire, remplacées par d'autre états plus forts.
Je suis d'accord, c'est clair et limpide. J'aime bien quand je lis des trucs qui ne sont pas toujours les mêmes choses redites mais qui apportent quelque chose de nouveau basé sur l'expérience.
Pour moi ce n'est pas aussi clair et limpide.
Tout d'abord, dans le cadre de la thérapie, quand elle s'adresse à des problèmes psychologiques, le but n'est pas de fonctionner par des ancres, mais bien de retrouver un fonctionnement sain et naturel.
Ensuite, si on est amené à poser une ancre, par exemple pour une douleur chronique sur un problème organique, j'ai déjà vu cette ancre s'épuiser, mais jamais provoquer la douleur.
De la même façon, j'ai posé des ancres chez des artistes dans un but professionnel, et elles ne se sont jamais inversées.
Leo Lavoie à dit:Pour moi, il est clair que, par exemple... Si je "possède" un ancrage pour faire resurgir un sentiment de bien-être, de solidité et, tout à coup, une dépression m'assaille... Naturellement je tente à plusieurs reprise cet ancrage qui ne fonctionne pas ou vraiment très peu à cause de la dépression que je vis. À force d'essayer l'ancrage et d'être inexorablement déçu que ça ne marche pas, cet ancrage, je le gâche. Par ce qu'il deviendra un ancrage qui me conduira psychologiquement dans un état de détresse. Donc, cela devient un inversement de l'ancrage.
Leo Lavoie à dit:Ceci dit, bien sûr que les ancrages sont des trucs à utiliser en sus d'une bonne thérapie qui va en profondeur. Ce n'est pas une panacée... (Ciel que j'aimerais avoir cette foutue panacée!)
Triggermind à dit:Leo Lavoie à dit:Pour moi, il est clair que, par exemple... Si je "possède" un ancrage pour faire resurgir un sentiment de bien-être, de solidité et, tout à coup, une dépression m'assaille... Naturellement je tente à plusieurs reprise cet ancrage qui ne fonctionne pas ou vraiment très peu à cause de la dépression que je vis. À force d'essayer l'ancrage et d'être inexorablement déçu que ça ne marche pas, cet ancrage, je le gâche. Par ce qu'il deviendra un ancrage qui me conduira psychologiquement dans un état de détresse. Donc, cela devient un inversement de l'ancrage.
La théorie, sur le plan du raisonnement, me convient parfaitement...
Mais je n'ai jamais constaté d'inversion des effets de l'ancrage en pratique.
Peut être parce que je les utilise toujours associés à une thérapie.
Leo Lavoie à dit:Ceci dit, bien sûr que les ancrages sont des trucs à utiliser en sus d'une bonne thérapie qui va en profondeur. Ce n'est pas une panacée... (Ciel que j'aimerais avoir cette foutue panacée!)
Cette panacée n'existe pas encore.
En attendant il est sage de connaitre un maximum d'hypothèses et de théories
pour tenter d'en adapter une à un patient et permettre d'élaborer une stratégie thérapeutique.
Ce qui serait déplorable serait de tenter d'adapter tous nos patients à une théorie
en la considérant comme une panacée.
Et si aucune théorie ne semble convenir, espérons qu'Erickson avait raison
en disant que chacun possède sa solution en lui même...
La théorie, sur le plan du raisonnement, me convient parfaitement...
Mais je n'ai jamais constaté d'inversion des effets de l'ancrage en pratique.
Peut être parce que je les utilise toujours associés à une thérapie.
Ivan.67 à dit:Triggermind
La théorie, sur le plan du raisonnement, me convient parfaitement...
Mais je n'ai jamais constaté d'inversion des effets de l'ancrage en pratique.
Peut être parce que je les utilise toujours associés à une thérapie.
Pour reprendre l'exemple de Léo, la personne en état de dépression va tenter se solliciter son ancre et ça ne marchera pas, parce l'état de dépression est trop virulent. Après plusieurs tentatives elle se dira simplement : "bah, ça ne marche plus"
Si elle tente, par la suite, lorsque ça va un peu mieux, de réactiver son ancre, au lieu de l'état positif qui y était normalement associé, à quoi va-t-elle repenser ? A la dernière fois ou ça n'a pas marché et à son état de dépression associé. L'ancre réactivera l'état dépressif.
Triggermind à dit:Leo Lavoie à dit:Pour moi, il est clair que, par exemple... Si je "possède" un ancrage pour faire resurgir un sentiment de bien-être, de solidité et, tout à coup, une dépression m'assaille... Naturellement je tente à plusieurs reprise cet ancrage qui ne fonctionne pas ou vraiment très peu à cause de la dépression que je vis. À force d'essayer l'ancrage et d'être inexorablement déçu que ça ne marche pas, cet ancrage, je le gâche. Par ce qu'il deviendra un ancrage qui me conduira psychologiquement dans un état de détresse. Donc, cela devient un inversement de l'ancrage.
La théorie, sur le plan du raisonnement, me convient parfaitement...
Mais je n'ai jamais constaté d'inversion des effets de l'ancrage en pratique.
Peut être parce que je les utilise toujours associés à une thérapie.
Leo Lavoie à dit:Ceci dit, bien sûr que les ancrages sont des trucs à utiliser en sus d'une bonne thérapie qui va en profondeur. Ce n'est pas une panacée... (Ciel que j'aimerais avoir cette foutue panacée!)
Cette panacée n'existe pas encore.
En attendant il est sage de connaitre un maximum d'hypothèses et de théories
pour tenter d'en adapter une à un patient et permettre d'élaborer une stratégie thérapeutique.
Ce qui serait déplorable serait de tenter d'adapter tous nos patients à une théorie
en la considérant comme une panacée.
Et si aucune théorie ne semble convenir, espérons qu'Erickson avait raison
en disant que chacun possède sa solution en lui même...