Bonjour à tout le monde
Suite à la lecture d'un livre sur erickson , je me suis aperçu qu'il consacre beaucoup d'effort pour empêcher toute intervention de la conscience dans la transe et les réponses hypnotiques .
Sachant que , lors d'une autohypnose classique (c'est à dire , pour moi , induite par des suggestions faites par la conscience elle même) , la conscience se doit de rester présente d'un bout à l'autre afin de mener les suggestions ... les interférences de la conscience avec les réponses hypnotiques sont quasi obligatoires , non ?
Bonjour à vous.
Il est vrai qu'il est bien difficile d'être à la fois "juge et parti", thérapeute et patient (pas toujours autant qu'il le faudrait... :wink: )
Cette division conscient/inconscient est à la fois arbitraire (et conduit à cette divisions, cette séparation qui semble quasi ingérable) et exprime des fonctionnalités spécifiques au conscient et à l'inconscient.
Un astronaute a dit: "vu de l'espace, les frontières ne sont pas visibles...",
de la même façon, on peut "voir" le couple conscient/inconscient comme une unité fonctionnelle indissossiable. Notre pratique de l'AH prend alors un sens un peu différent... :wink:
Les objectifs ne sont pas les mêmes, il me semble...
Dans certains cas, quand il s'agit par ex de perte de poids, il s'agit de convaincre son subconscient de ne pas effectuer de stockage abusif, de ne consommer que ce qu'on a besoin etc... et là c'est comme un dialogue avec soi-même ( mais où une partie tente d'en convaincre une autre...)
Les objectifs des intentions positives de notre conscience et de notre inconscient sont-ils si différents? Je n'en suis pas sûr...
D'où l'idée d'enclencher un processus de négociation entre conscient et inconscient, lorsque les "deux parties" constatent un accord profond, le changement est alors possible :wink:
D'autre part, il me semble que lorsque nous avons l'impression de faire quelque chose de très spécial comme nous auto-hypnotiser par exemple, nous perdons une certaine "fraîcheur" , notre faculté à faire un avec ce que nous vivons, expérimentons. Nous nous mettons du côté de l'observateur illusoire et le "je pense que" ce met en route...
D'où l'idée d'enclencher un processus de négociation entre conscient et inconscient, lorsque les "deux parties" constatent un accord profond, le changement est alors possible :wink: