jumb
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" Il faut je pense avoir eu une expérience de chômeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur."
En effet : je me suis permis d'intervenir dans ce sujet car j'ai connu une période de chômage il y a plus de dix ans maintenant, avant de rebondir comme enseignant et formateur : je connais le sentiment que l'on éprouve lorsque l'on entend des réflexions désobligeantes de la part des "Yaqu'a" et "Fautqu'on", et que les recherches d'emploi se soldent par des échecs. Mais j'ai eu la chance de conserver des liens sociaux forts, au travers de ma vie associative et d'une activité dans les arts martiaux, qui m'ont permis de préserver un certain équilibre intérieur." Il faut je pense avoir eu une expérience de chômeur pour avoir la capacité d en parler avec un chômeur."
Je crois que tout le problème est là :
Comment un salarié sans problème de fin de mois et fonctionnaire à l'ANPE peut il comprendre et aider le choc traumatique du chômage chez celui qui n'a pas de boulot et dont la valeur essentielle de vie c'est de d'etre actif ?
Et un thérapeute qui n'aurait jamais connu des problèmes de fin de mois ni la phobie du chômage ?
Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulotJe dois dire qu il faudrait créer des cellules psychologique dédiées à cela au pôle emploi.
En EFT, le préliminaire s'appelle "traiter l'inversion psychologique". Concrètement, il faut ôter tout sentiment de culpabilité chez le demandeur d'emploi qui veut sincèrement s'en sortir et se heurte tant à une forme d'irrespect qu'à des refus répétés. Je connais bien l'attitude de certains recruteurs et de certains DRH, la logique qu'ils utilisent, inspirée la plupart du temps par une forme de principe de précaution qui ne vaut rien sur le plan humain et est à peine crédible sur un plan purement économique : chacun se couvre pour ne pas être tenu responsable d'une erreur de recrutement. Casser cette approche n'est pas du ressort du thérapeute, mais de celui du management exécutif.Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulot
Le soucis c'est qu'a force de refus, on pense que l'on est nul, c'est clair qu'a force il y a de quoi le croire....
Un truc qui pourrait sans doute aider est de se dire que ce n'est pas l'employeur qui nous choisi, mais bien nous qui allons choisir l'employeur.
Je pense qu'en partant de cette technique on se trouve en position haute face à l'employeur.
Au lieu de penser que l'on est nul, on peut peut-être se dire que c'est l'employeur qui est nul, qui ne nous mérite pas, parfois inverser sa psychologie peut-être une bonne chose
Pour sortir de la concurrence il faut être bien informé et de nombreuses offres sont anonymes. Comment taper dans le 1000 ainsi et ne pas être déstabilisé par le invisible
Pour ma part j avais en moyenne un entretien par mois ce qui était un bon score au dire de pôle emploi.
Yep suis du même avis et en plus cela créerait du boulot
Le soucis c'est qu'a force de refus, on pense que l'on est nul, c'est clair qu'a force il y a de quoi le croire....
Un truc qui pourrait sans doute aider est de se dire que ce n'est pas l'employeur qui nous choisi, mais bien nous qui allons choisir l'employeur.
Je pense qu'en partant de cette technique on se trouve en position haute face à l'employeur.
Au lieu de penser que l'on est nul, on peut peut-être se dire que c'est l'employeur qui est nul, qui ne nous mérite pas, parfois inverser sa psychologie peut-être une bonne chose
Et bien quand on cherche un boulot, on ne postulent pas pour toute les annonces, on commence par faire un tri, donc la personne est déjà en train de choisir son employeur.Qui est celui, qui va arriver à ce faire croire que c'est lui qui va choisir son employeur ????
Le vrai problème c'est que tu ne vois pas toutes les annonces, il suffit d'un mot, d'un tiret, de n'importe quoi pour qu'une proposition de poste n'arrive pas jusqu'à toi, alors quand tu dit choisir en fait disons que c'est à minima que tu viens de choisir. Et je te jure que c'est super triste parceque parfois cette non mise en relation stupide peut engendrer des non rencontre qui aurait pu être hyper géniale. Alors en faisant ses recherches, mieux vaut pour choisir comme tu le dis être super générique dans tes consultations et là tu as peut être une chance de sortir le gros lot, bingo !!!Et bien quand on cherche un boulot, on ne postulent pas pour toute les annonces, on commence par faire un tri, donc la personne est déjà en train de choisir son employeur.
Personne n'a rebondi sur cette phrase ?La question qui me vient, qu'est ce que vous imagineriez plus difficile que le fait de devoir retrouver un travail ?
Personne n'a rebondi sur cette phrase ?
L'humour reste encore la meilleure des motivations à condition d'avoir autour de soi des personnes qui apprécient.Le plus motivant c'est de ne pas oublier qu'avec le salariat on a la certitude qu'on est baisé tous les jours.
Je suis complètement d'accord avec " on n'a pas le choix". Je n'ai jamais voulu dire autre chose.... Ce n'est pas acceptable de vouloir donner à tous, le minima à la survie. C'est détruire un pays, une intelligence collective, c'est détruire des individus, c'est nous rendre dépendant de la mains qui se place au dessus de la notre. Tout cela est terrible et ce n'est pas fini, car sans faire de politique on sait bien que l'orientation que prend le droit du travail, va nécessairement impacter les conventions collectives qui vont à leur tour disparaitre. La généralisation du plus bas salaire prend des proportions jamais atteinte depuis des décennies. Ce que je souhaite c'est simplement que les gens soient le plus heureux possible dans leur milieu professionnel et c'est pour cela que je parle uniquement des associations, car là on est coincé par les budgets subventionnés pour augmenter les salaires, par contre on peu agir sérieux sur les conditions de travail... A moins de tomber aussi sur un petit chefaillon qui ne se sent exister qu'en faisant chier les autres, mais c'est plus rare qu'en entreprise.Lison, lorsque l'on postule à un emploi au smic, c'est que l'on a pas de choix. Ce n est pas un problème de motivation mais une absolue nécessité d avoir un salaire pour payer ses factures.
Pour ce qui est de l'ambiance au travail c est capital "pour tenir". Quite à être mal payé autant rire tous les jours avec ses collègues.