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laurenzo
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Ivan Schmitt à dit:Je crois qu'il en va de même pour les pensées qui d'ailleurs, fabrique (plus ou moins) nos émotions.
4° Finalement, je crois que nous avons deux systèmes de fonctionnement mentaux complémentaires : les cognitions et les émotions. Les deux sont utiles
Et aussi l'inverse : les émotions créent les pensées... Exemple : je sens que je suis en colère et je ne sais pas vraiment pourquoi... En fait, c'est surement ce satané ordinateur qui bug sans arrêt, qui m'énerve. (Mieux vaux ça qu'une personne du forum... cela dit au passage...)EPHEMERE à dit:Ivan Schmitt à dit:Je crois qu'il en va de même pour les pensées qui d'ailleurs, fabrique (plus ou moins) nos émotions.
4° Finalement, je crois que nous avons deux systèmes de fonctionnement mentaux complémentaires : les cognitions et les émotions. Les deux sont utiles
Je réponds rapidement à ce passage, j'essaierais d'y revenir ...
Disons les que cognitions représentent les pensées et les pensées engendrent les émotions, vous pensez (cognition) à votre super fête de samedi soir, vos émotions ne seront qu'agréables, ... vous pensez (cognition) à la charge conséquente de votre travail, vos émotions risquent d'être la sensation de frustration, d'impuissance, de colère, etc..
Pour moi l'un ne va pas sans l'autre, tout cela se fait inconsciemment bien sûr...
Une personne bloquée sur un problème, impossible de s'en dégager, rumination mentale sur une longue durée, verra certainement apparaître une migraine, douleur cervicale, ou douleur dans le ventre, etc... le corps s'exprime quand il arrive à saturation de la pensée négative...
Ce qui me posait un problème c'était la notion de rejaillir, qui impliquait un mécanisme involontaire, et l'absence d'émotion...laurenzo à dit:Hubert Chatelée à dit:Je ne sais pas, je n'ai pas rencontré d'évènement qui rejaillisse du passé sans émotion. Peut être faites vous référence à un trouble proche de l'alexithymie? encore que ce ne soit pas vraiment la même chose.
Par exemple se remémorer un évènement lourd du passé et le raconter de manière très détachée, sans y être associé émotionnellement.
Hubert Chatelée à dit:Ce qui me posait un problème c'était la notion de rejaillir, qui impliquait un mécanisme involontaire, et l'absence d'émotion...laurenzo à dit:Hubert Chatelée à dit:Je ne sais pas, je n'ai pas rencontré d'évènement qui rejaillisse du passé sans émotion. Peut être faites vous référence à un trouble proche de l'alexithymie? encore que ce ne soit pas vraiment la même chose.
Par exemple se remémorer un évènement lourd du passé et le raconter de manière très détachée, sans y être associé émotionnellement.
Je pense qu'il y a deux cas de figure,
- Vous vous remémorez un évènement comme une rupture amoureuse particulièrement pénible sans aucune émotion douloureuse,
c'est que vous l'avez intégré et mémorisé comme appartenant au passé.
C'est excellent.
- Vous vous remémorez un évènement comme la perte d'un enfant sans aucune tristesse, vous avez développé une personnalité rigide avec une insensibilité émotionnelle, et vous êtes devenu psychopathe.
Ivan Schmitt à dit:EPHEMERE à dit:Ivan Schmitt à dit:Je crois qu'il en va de même pour les pensées qui d'ailleurs, fabrique (plus ou moins) nos émotions.
4° Finalement, je crois que nous avons deux systèmes de fonctionnement mentaux complémentaires : les cognitions et les émotions. Les deux sont utiles
Je réponds rapidement à ce passage, j'essaierais d'y revenir ...
Disons les que cognitions représentent les pensées et les pensées engendrent les émotions, vous pensez (cognition) à votre super fête de samedi soir, vos émotions ne seront qu'agréables, ... vous pensez (cognition) à la charge conséquente de votre travail, vos émotions risquent d'être la sensation de frustration, d'impuissance, de colère, etc..
Pour moi l'un ne va pas sans l'autre, tout cela se fait inconsciemment bien sûr...
Une personne bloquée sur un problème, impossible de s'en dégager, rumination mentale sur une longue durée, verra certainement apparaître une migraine, douleur cervicale, ou douleur dans le ventre, etc... le corps s'exprime quand il arrive à saturation de la pensée négative...
Et aussi l'inverse : les émotions créent les pensées... Exemple : je sens que je suis en colère et je ne sais pas vraiment pourquoi...
On a déjà évoqué ce sujet, mais je ne le partage pas, pour moi, il est évident que ce sont les pensées qui amènent l'émotion et non le contraire.
Votre exemple sur la colère, la personne ne sait pas pourquoi, car c'est une réflexion consciente, mais il suffit de lui poser quelques questions pour que le lien se fasse très vite...
Je suis d'accord que parfois nous ressentons des émotions sans savoir pourquoi ou du moins sans vouloir se poser la question..., cela ne veut pas dire que l'émotion vient avant la pensée, mais ces pensées sont inconscientes, il suffit d'une évènement dans la journée pour que la pensée inconsciente se connecte avec la situation problématique du moment pour que l'émotion de départ se renforce... vous me suivez ?
C'était bien sûr un exemple montrant que la remémoration d'un évènement pénible sans émotion émotion douloureuse était selon la nature de l'évènement soit une évolution normale et salutaire par intégration et mémorisation correcte de cet évènement comme appartenant au passé,EPHEMERE à dit:Hubert Chatelée à dit:Ce qui me posait un problème c'était la notion de rejaillir, qui impliquait un mécanisme involontaire, et l'absence d'émotion...laurenzo à dit:Hubert Chatelée à dit:Je ne sais pas, je n'ai pas rencontré d'évènement qui rejaillisse du passé sans émotion. Peut être faites vous référence à un trouble proche de l'alexithymie? encore que ce ne soit pas vraiment la même chose.
Par exemple se remémorer un évènement lourd du passé et le raconter de manière très détachée, sans y être associé émotionnellement.
Je pense qu'il y a deux cas de figure,
- Vous vous remémorez un évènement comme une rupture amoureuse particulièrement pénible sans aucune émotion douloureuse,
c'est que vous l'avez intégré et mémorisé comme appartenant au passé.
C'est excellent.
- Vous vous remémorez un évènement comme la perte d'un enfant sans aucune tristesse, vous avez développé une personnalité rigide avec une insensibilité émotionnelle, et vous êtes devenu psychopathe.
Je ne pense pas que ce soit de l'humour votre commentaire Hubert ? alors je rebondis bien évidemment sur cette réponse qui est pour moi totalement aberrante...
Si l'individu ne ressent aucune émotion par rapport cette situation de perte d'enfant, c'est qu'une part de lui même s'est coupée de la réalité qui cause la douleur dont le souvenir est intolérable, donc dissociation de la personnalité mais il ne devient pas psychopathe pour autant... :shock:
Ce qui me posait un problème c'était la notion de rejaillir, qui impliquait un mécanisme involontaire, et l'absence d'émotion...Hubert Chatelée à dit:laurenzo à dit:Hubert Chatelée à dit:Je ne sais pas, je n'ai pas rencontré d'évènement qui rejaillisse du passé sans émotion. Peut être faites vous référence à un trouble proche de l'alexithymie? encore que ce ne soit pas vraiment la même chose.
Par exemple se remémorer un évènement lourd du passé et le raconter de manière très détachée, sans y être associé émotionnellement.
On ne choisit pas de ranger dans le passé, nous avons un fonctionnement normal qui intègre et mémorise les choses comme appartenant au passé, parfois si l'intensité émotionnelle est trop forte, ce travail ne se fait pas correctement. Et l'émotion reste bloquée dans le présent avec toute son intensité.katia (zoulouk) à dit:Y aurait il des choses, Hubert qui sont excellentes à ranger dans le passé et d'autres que si on les range dans le passé c'est etre psychopathe ?
Etre psychopathe, c'est plutôt ne ressentir aucune émotion par exemple pour la perte d'un enfant, ceci dès la survenue de l'événement et donc apres non plus. De l'insensibilté, de l'indifférence... Ce qui est très différent du fait de vivre ses émotions, les accepter, et pouvoir les dépasser.
Hubert Chatelée à dit:C'était bien sûr un exemple montrant que la remémoration d'un évènement pénible sans émotion émotion douloureuse était selon la nature de l'évènement soit une évolution normale et salutaire par intégration et mémorisation correcte de cet évènement comme appartenant au passé,EPHEMERE à dit:Hubert Chatelée à dit:Ce qui me posait un problème c'était la notion de rejaillir, qui impliquait un mécanisme involontaire, et l'absence d'émotion...laurenzo à dit:Hubert Chatelée à dit:Je ne sais pas, je n'ai pas rencontré d'évènement qui rejaillisse du passé sans émotion. Peut être faites vous référence à un trouble proche de l'alexithymie? encore que ce ne soit pas vraiment la même chose.
Par exemple se remémorer un évènement lourd du passé et le raconter de manière très détachée, sans y être associé émotionnellement.
Je pense qu'il y a deux cas de figure,
- Vous vous remémorez un évènement comme une rupture amoureuse particulièrement pénible sans aucune émotion douloureuse,
c'est que vous l'avez intégré et mémorisé comme appartenant au passé.
C'est excellent.
- Vous vous remémorez un évènement comme la perte d'un enfant sans aucune tristesse, vous avez développé une personnalité rigide avec une insensibilité émotionnelle, et vous êtes devenu psychopathe.
Je ne pense pas que ce soit de l'humour votre commentaire Hubert ? alors je rebondis bien évidemment sur cette réponse qui est pour moi totalement aberrante...
Si l'individu ne ressent aucune émotion par rapport cette situation de perte d'enfant, c'est qu'une part de lui même s'est coupée de la réalité qui cause la douleur dont le souvenir est intolérable, donc dissociation de la personnalité mais il ne devient pas psychopathe pour autant... :shock:
soit le signe de développement d'une pathologie de la personnalité.
Mouais votre exemple dans le 2ème cas est mal choisi alors et ne correspond à rien quant au premier je l'avais déjà dit mais bon une 2ème lecture vaut mieux qu'une... :roll:
J'ai préféré l'illustrer par une pathologie reconnue, l'insensibilité aux émotions du psychopathe,
que par la très controversée dissociation de personnalité, qui n'a rien à voir avec la dissociation en état d'hypnose.
Et bien voilà le problème c'est l'amalgame de ce terme "dissociation", il n'a pas toujours le même sens suivant comme on en parle...
Mais vous semblez accorder plus de poids aux choses controversées qu'aux choses admises.
Je pense plutôt que j'ai un regard juste et cohérent sur l'ensemble du message et sur les termes dissociation, refoulement, émotions, ...
Notre système émotif est là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie.Ivan Schmitt à dit:je sens que je suis en colère et je ne sais pas vraiment pourquoi... En fait, c'est surement ce satané ordinateur qui bug sans arrêt, qui m'énerve. (Mieux vaux ça qu'une personne du forum... cela dit au passage...)
Hubert Chatelée à dit:Notre système émotif est là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie.Ivan Schmitt à dit:je sens que je suis en colère et je ne sais pas vraiment pourquoi... En fait, c'est surement ce satané ordinateur qui bug sans arrêt, qui m'énerve. (Mieux vaux ça qu'une personne du forum... cela dit au passage...)
On pourrait le considérer comme un système de guidage qui nous amène à notre principale destination, la satisfaction de nos besoins, en évitant les obstacles et les dangers.
Ainsi en acceptant votre colère, Yvan, vous savez qu’elle vous signale un obstacle, les bugs de votre ordinateur.
Cette colère est sensée déclencher des réactions psychiques vous permettant de surmonter cet obstacle, comme la peur déclencherait des réactions physiques vous permettant de faire face au danger.
Accepter votre colère vous fournira l'information nécessaire et les indices pour la rendre utilisable, et votre problème d’ordinateur en sera plus vite réglé, l’obstacle surmonté…
Mais par contre, si vous niez cette émotion la jugeant comme peu appropriée et une faiblesse indigne de vous et inacceptable, cela ne l’empêchera pas d'exister, mais sa signification ne pourra vous devenir claire.
Et ce sera le début des complications, vous allez accumuler les frustrations jusqu'au moment où, la coupe étant pleine, vous exploserez comme une bombe en jetant votre ordinateur par la fenêtre. :wink:
Ivan Schmitt à dit:Les émotions permettent de recueillir d'autres informations que ce qu'il est possible d'entrevoir avec les cognitions.
Par la pensée, je peux croire que cet ordinateur, je le supporte. A la limite, c'est peut-être même une rationalisation. Mais, quoi qu'il en soit, je peux analyser de façon abstraite, dissociée, la situation.
Avec les émotions, j'ai une information plus globale, je suis associé. Et, cet ordinateur qui ne marche pas va me chatouiller jusqu'aux tripes : il va déclencher des mécanismes archaïques - mais pas périmés - de défense : l'affrontement, la fuite, la peur... d'ou découlera, finalement, la colère. Pas périmés ces mécanismes, parce que finalement c'est sur ces modes de fonctionnements que se sont construits nos cognitions et notamment, les fonctions cérébrales supérieures, le cortex... Pas périmés, parce que nos émotions connaissent notre condition humaine, condition souvent trop vite oubliée lorsqu'il s'agit des cognitions.
En acceptant l'émotion, je connaîtrais mieux l'obstacle et j'aurais un apport supplémentaire d'information. En la niant, je perdrais en capacité et en flexibilité.
Mais c'est la cognition qui permettra de trouver la solution au problème... à condition d'être bien aiguillé par l'émotion.
C'est aussi la cognition qui permet de bloquer, de canaliser ou de fermer l'émotion.
C'est encore elle donc, qui peut nous rendre malade.
katia (zoulouk) à dit:Si j'accepte ma colère face aux ordinateurs, cela ne me donne aucunément la solution, ceci n'accroitra pas mes compétences informatiques et de ne pas l'accepter d'ailleurs non plus.
C'est une question d'intensité dans l'émotion.
Une très grande colère incontrolée fera jeter l'ordinateur contre le mur par exemple, ou le fait de décider de s'en passer, ou encore de raler intempestivement à chaque fois.
Une colère moyenne me fera perdre du temps à me battre avec mon mental, mes croyances négatives. Tout le temps passé à rouscailler faisant perdre de lucidité et energie
Une colère plus modérée me stimulera peut être à développer mes compétences informatiques pour éviter cette émotion à chaque fois.
Les émotions peuvent être paralysantes ou vecteurs de changement, tout dépend à quel moment, à propos de quoi, et à quelle intensité.
La question de Laurenzo est donc très pertinente, que faire avec ces émotions qui viennent à moi ?
Peut on imaginer un comportement unique face à celles-ci ?
La peur par exemple permet de courir plus vite ce qui est utile en cas de danger, et tout à fait inutile sil n'y a pas de danger, et stressant pour l'organisme.
On constate bien que ce n'est pas l'émotion qui est en cause, mais son adaptation à la situation.
Et là il y a autre chose qui entre en ligne de compte, qu'est ce qui active nos émotions ?
EPHEMERE à dit:katia (zoulouk) à dit:Si j'accepte ma colère face aux ordinateurs, cela ne me donne aucunément la solution, ceci n'accroitra pas mes compétences informatiques et de ne pas l'accepter d'ailleurs non plus.
C'est une question d'intensité dans l'émotion.
Une très grande colère incontrolée fera jeter l'ordinateur contre le mur par exemple, ou le fait de décider de s'en passer, ou encore de raler intempestivement à chaque fois.
Une colère moyenne me fera perdre du temps à me battre avec mon mental, mes croyances négatives. Tout le temps passé à rouscailler faisant perdre de lucidité et energie
Une colère plus modérée me stimulera peut être à développer mes compétences informatiques pour éviter cette émotion à chaque fois.
Les émotions peuvent être paralysantes ou vecteurs de changement, tout dépend à quel moment, à propos de quoi, et à quelle intensité.
La question de Laurenzo est donc très pertinente, que faire avec ces émotions qui viennent à moi ?
Peut on imaginer un comportement unique face à celles-ci ?
La peur par exemple permet de courir plus vite ce qui est utile en cas de danger, et tout à fait inutile sil n'y a pas de danger, et stressant pour l'organisme.
On constate bien que ce n'est pas l'émotion qui est en cause, mais son adaptation à la situation.
Et là il y a autre chose qui entre en ligne de compte, qu'est ce qui active nos émotions ?
Mais j'ai l'impression qu'on tourne parfois en rond sur ce forum, tout cela a déjà été largement exprimé, sur le pourquoi de ce qui réactive nos émotions.
Il est évident qu'une émotion et le comportement qui va suivre à une raison d'exister, comme l'exemple que vous prenez sur la peur, mais le fait d'avoir peur pour tout et rien devient une peur incontrôlée, donc pathologique, donc à travailler sur ce qui la réactive, mais là le faire seul sans aide extérieure ne me paraît pas la meilleure méthode, loin de là...
Et pour répondre à votre dernière question, qu'est ce qui active nos émotions, ce sont des composantes neurochimiques afin de faire face à des situations comme vous le soulignez dans votre phrase en gras.
Si l'activation de cette émotion devient paralysante c'est qu'elle est liée à un schéma/croyance erronée et se réactivera toujours si on ne travaille pas dessus...
katia (zoulouk) à dit:La différence entre le patient et le thérapeute serait que le patient n'est pas content de tourner en rond et le thérapeute pleinement heureux de tourner en rond ?
Le thérapeute est un poisson rouge alors qui découvre à chaque tour identique des nouveautés parce qu'il a oublié le tour précédent ?
Et le patient pauvre malheureux a plus de mémoire...
??????
La différence entre le patient et le thérapeute serait que le patient n'est pas content de tourner en rond et le thérapeute pleinement heureux de tourner en rond ?
Ce que j'expliquais n'entre pas en contradiction avec ce que vous dites : au contraire, c'était une manière de le généraliser.EPHEMERE à dit:Et bien Ivan, votre réflexion consciente m'apparaît des plus complexes...
et je ne partage pas ce point de vue ou j'ai parfois l'impression que vous vous perdez... ou du moins vous compliquez les choses que j'en perds le fil aussi... :lol:
Ce n'est pas la pensée, mais la croyance qui y est rattachée... je suis en colère (émotion) car je ne suis pas maître de mon temps de travail, (sentiment d'impuissance) rattachée à une croyance, je dois être parfait et sans reproche pour être reconnu. Tout ce processus est inconscient mais réel...
C'est un exemple parmi tant d'autres...
Ivan Schmitt à dit:Ce que j'expliquais n'entre pas en contradiction avec ce que vous dites : au contraire, c'était une manière de le généraliser.EPHEMERE à dit:Et bien Ivan, votre réflexion consciente m'apparaît des plus complexes...
et je ne partage pas ce point de vue ou j'ai parfois l'impression que vous vous perdez... ou du moins vous compliquez les choses que j'en perds le fil aussi... :lol:
Ce n'est pas la pensée, mais la croyance qui y est rattachée... je suis en colère (émotion) car je ne suis pas maître de mon temps de travail, (sentiment d'impuissance) rattachée à une croyance, je dois être parfait et sans reproche pour être reconnu. Tout ce processus est inconscient mais réel...
C'est un exemple parmi tant d'autres...
Je suis en colère (émotion) parce que je ne suis pas maître de mon temps (pensée) donc je ressens un sentiment d'impuissance (émotion) qui entraîne "je dois être parfait et sans reproche pour être reconnu" (éventuellement une pensée...)
Il est parfois difficile de distinguer une pensée d'une émotion, surtout lorsque la pensée est déjà assez généralisée... c'est souvent le cas des croyances.
Mais si, comme je le proposais avant, on range d'un coté les pensées et, d'un autre, les émotions on voit bien comment, l'émotion permet de recueillir des informations globales (ou encore des informations globales portant sur soi) et comment la pensée spécifie et affine l'émotion... quitte à la nier. On peut ensuite également entrevoir, comment la pensée entraîne à son tour une nouvelle émotion. Voilà pourquoi je disais, en gros, que c'est la prise en compte de l'émotion par la pensée, qui est importante. Les pensées, en fait, sont comme des filtres... et, s'il est plus ou moins faisable de contrôler ses pensées, il est bien plus difficile de connaitre l'écho émotionnel qui va découler de ces pensées. Et, de plus, il parfois est bien difficile de savoir, avec notre pensée, ce qu'il faut faire de ses émotions...
Finalement, c'est ce qui m'amenait à dire que plus on a de solutions différentes pour gérer ses émotions, plus on augmente ses chances de bien les gérer.