Le syndrome de la feuille blanche, c'est la panne d'inspiration, d'être là à ne pas savoir quoi écrire, quoi dessiner devant une étendue vierge qu'on ne sait comment remplir... et de façon plus vaste d'être devant la feuille vierge de sa vie, ou de ce film qui ne s'écrit pas, ce sans avenir...
Nous avons initié des rencontres autour de la créativité entre amis, avec notre feuille vierge devant nous, crayons, pinceaux, feutres etc... "allez, va y lâche toi", retrouve ta créativité en est le thème
Bien sûr le syndrome de la feuille blanche est survenu à l'un d'entre nous.. Pas d'idées, plouf panne !
Et quelque part cette page blanche ne peut pas vraiment exister sauf si on le décide.. parce qu'il suffit de prendre n'importe quel crayon posé sur la table et de faire... et on peut tous faire...
Ce que je veux exprimer que c'est une construction mentale qui laisse face à cette page blanche.. et aussi l'idée qu'il faut avoir une idée pour pouvoir faire... ce qui n'est nullement obligatoire, car l'idée peut venir en faisant..
Faire débloque la situation... si on n'a pas d'idées au départ, elles viennent pendant le chemin...
Et que faire face au contraire, à savoir qu'au lieu de ne pas savoir quoi mettre, on sait tellement quoi mettre qu'on peut remplir plusieurs fois la feuille, sauf que on a droit qu'à cette feuille, et du coup on reste coincé?
Il y a un très beau livre sur le sujet: créer c'est vivre de François Wahl.
On prend de la couleur sur son pinceau et on ne sait pas ce que ça va donner. La vie, c'est pareil.
j'ai fait une aquarelle sur ce sujet!
et ce que j'ai retenu,c'est que syndrome n'existe pas
en fait c'est tout simplement une hallucination "negative" un besoin de l'esprit ...de vide
une construction philosophique
qui va être remplacé très vite par une idée.
sur cette aquarelle j'ai peint mes lunettes
que j'avais posé sur cette feuille blanche
Nous avons fait le même constat que ce syndrome est purement construit.
Besoin de vide je ne sais pas, peut-être également exigence trop élevée envers soi même (réaliser un truc super et se retrouver bloqué), se dire qu'il faut une idée avant de pouvoir commencer, en fin les raisons peuvent être variées.
C'est surtout le fait de ne pas s'y mettre qui crée le phénomène... comportement transposable sur bien des aspects de la vie pour certains...
mais oui vous savez!
ou plutôt votre esprit sait!
>>>>Besoin de vide je ne sais pas, peut-être également exigence trop élevée envers soi même (réaliser un truc super et se retrouver bloqué), se dire qu'il faut une idée avant de pouvoir commencer, en fin les raisons peuvent être variées. >>>
c'est la même raison qui nous fait avoir cette hallucination négative
les clefs de la voiture que vous ne trouvez pas, alors que vous êtes pressée,stressée...
et qui apparaissent par miracle, juste sous votre nez,5 minutes plus tard!
votre esprit avais besoin de vide pour faire descendre votre niveau de stress
donc il a "effacé" ces clefs, un moment pour que vous vous calmiez!
votre inconscient ne réagit avec la logique ni le rationnel,mais dans ce cas,a tiré le signal d'alarme car"pensait" que le stress était un danger,pour vous, ,donc fait disparaitre les clefs!
pareil pour le vide?(la page blanche?)
Pour décrire le phénomène je dirais que les personnes concernées ressentent un vide d'idées, restent plantés devant leur feuille, un peu en panne avec le cerveau tournant en rond.
Ellles ne savent pas quoi faire.. et ne se décident pas à entrer en action...
dans le subconscient...ce qui compte c'est les connections en réseau..
pas la logique du contenu!
or ces 2 événements si différents par la logique me semblent de la même facture si on les explique en signal d'alarmes pour enlever le stress...
dans les 2 cas quelques secondes après le stress
le calme revient
l’imagination et les clefs!
qui n'avaient jamais disparu!
le problème n'est pas
c'est la cause qui crée "l’événement"
et dans les 2 cas un "simple" détournement d'attention va "guérir" logique?non?
En effet c'est une illusion (hallucination) que cette imagination semble avoir été perdue alors quelle est là (un peu comme les clefs)
Les clefs, on les retrouve en ne les cherchant plus, en lachant prise. sur l'envie de les retrouver dans une attitude paradoxale.
Pour la feuille blanche, si tu y mets un trait elle n'est plus blanche., avec stress ou sans stress. Peut-être qu'on est plus dans une perte de moyens temporaires ?
et oui ! tout n'est que passager....
même ce qui paraitrai
chronique,lourd ou "permanent" suit l’épreuve du temps
aussi pour reprendre ton titre je dirai qu'il est plus efficace
de ne pas oublier
l'hallucination de la feuille blanche,
mais d'en reconnaitre la "cause" (stress?)
et si nécessaire d'en pardonner ( a soi même pourquoi pas!.... puisque nous en avons dans la plupart des cas,
la responsabilité...on a voulut aller trop vite,on est trop "pressé....
on recherche un idéal fantomatique)
alors que si on avait pris son temps,lâché prise,laisser allé et venir....
les traits s'organisent tout seul sur la feuille ,pour devenir dessins
il faut démythifier la "créativité",l'imagination...
et savoir que de toute façon
les meilleures œuvres sont celles qui nous surprennes, dans un état
un EMC, une zone Zen (?!)
l'auto hypnose en restant a un niveau "moyen" est un excellent moyen pour
en faire l’expérience...
ce qui est important a la fin,....est d'essayer de ne pas juger ce qu'on a pondu
c'est un secret de polichinelle que l’élite art essaie de vous cacher!
lâchez vous!
dans tous les sens!
et vous verrez que ce n'est pas l'art ,ni le produit fini qui compte
bien qu'il existe,et que "fabriqué" dans ces conditions
( il soit souvent difficilement monnayable....quoique!
parce que hors du temps et souvent en avance sur le spectateur!)
mais bien l’expérience,la vrai récompense!
l'art n'est qu'un témoin ,une tentative d'avoir arrêté le temps
a vous de le vendre ,aux gogos a qui vous allez faire croire que vous avez du talent!
puisqu'il faut bien vivre (ou survivre ....votre choix!)
c'est beau! presque de la poesie?
Tu touches du doigt quelque chose d'important. d'essentiel même...de ne pas juger ce qu'on a pondu... de laisser faire... hors de tous critères esthétiques. De se laisser aller à 'expérience...
Et du talent... ou soi-disant talent... (et avec les lunettes rouges, c'est ça qui le fait encore plus
Et oui les meilleures oeuvres sont celles qui nous surprennent, entièrement d'accord !
Les grands artistes ont souvent mis les préjugés, croyances, et autres paramètres imposés par la société complétement de coté !
Les marginaux d'aujourd'hui ceux les mêmes qui demain créent les tendances à l'échelle planétaire !