Leo Lavoie
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mindy à dit:Et comme d'hab elle a rien compris... On s'explique mieux pourquoi vous passez votre temps à éviter les questions. :roll:
Hubert Chatelée à dit:A Léo, je dirai qu’il ne s’agit pas d’un problème de simple définition de mot, mais bien d’une remise en question de concepts.
Et si Ephémère se demande pourquoi tout ramener à Freud, c’est parce que le terme de névrose se référait jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle à cette approche Freudienne : "Affection psychogène où les symptômes sont l'expérience symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre le désir et la défense"
Etant bien entendu que le terme de névrose fut créé au 18ème siècle par CULLEN, et utilisé, enrichi et affiné par CHARCOT ou BEARD avant d’être monopolisé et figé par Freud.
Il semblerait que la communauté francophone peine à suivre l’évolution amorcée dès 1980 par le DSM3.
En effet, l’apport des thérapies comportementales et cognitives, le recours à des méthodologies statistiques en épidémiologie, en clinique et en psychométrie, amenait le DSM 3 à se détourner des théories Freudiennes relevant de la croyance au profit de faits mentaux quantifiables et repérables par l'ensemble des cliniciens.
Le mot "névrose" était abandonné et remplacé par "Trouble névrotique"
classé en : troubles anxieux, troubles somatoformes, troubles dissociatifs et troubles psychosexuels.
Le concept de Névrose lui-même en tant qu'interrelation supposée de symptômes et d'une structure de la personnalité était relégué, comme dirait Castorix, à une curiosité d’intérêt purement historique.
Notons que, comme le signale Ivan, la classification du DSM est très largement reprise par celle de l'O.M.S. (I.C.D.10), et confirme l'effacement du concept global de névrose.
Ivan Schmitt à dit:La notion de névrose a été intéressante pour parler des maladies sans base organique... que l'on distinguait, du coup, de la psychose. Cette base organique absente, ne me semble plus une évidence aujourd'hui : mais bon, d'accord, la névrose c'est toujours moins grave qu'une psychose...
Il y a un truc qui me dérange avec la névrose freudienne (même si c'est pas lui qui l'a inventé, il en a rajouté une bonne couche !).... Si tout le monde est névrosé, alors, la névrose est la norme. Si la névrose est la norme... comment peut-on faire pour guérir ? Et guérir de quoi ?
Bon, Léo, j'ai compris ce que vous vouliez dire. Mais je trouve ça un peu pessimiste. Je ne peux (ou ne veux) pas croire que "toute" la société est malade. En tout cas on ne peut pas (je pense) le dire comme ça. Je préfère dire qu'il y a du travail en terme d'évolution psychologique... Après tout, n'est-ce pas un peu plus juste, particulièrement en termes évolutionnistes ?
Pour le reste, j'ai aussi une définition de la névrose... puisqu'on en parle, voici donc la mienne : "la névrose est un système de pensée qui conduit à l'épuisement". Effectivement, je crois qu'on peut considérer comme névrosé celui qui s'épuise (psychologiquement et/ou physiquement) et qui n'arrive plus a faire autrement. Les symptômes sont alors une solution de "moindre mal" autant qu'ils font partie de l'incapacité à entretenir l'homéostasie.
Le mot reste intéressant, à mon avis, pour faire la distinction avec les troubles psychotiques. Pour le reste, le concept de névrose à été supprimé non seulement du DSM, mais également de la CIM (publié par l'OMS) au grand damne des psychanalystes et consœurs.
Hubert Chatelée à dit:A Léo, je dirai qu’il ne s’agit pas d’un problème de simple définition de mot, mais bien d’une remise en question de concepts.
Et si Ephémère se demande pourquoi tout ramener à Freud, c’est parce que le terme de névrose se référait jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle à cette approche Freudienne : "Affection psychogène où les symptômes sont l'expérience symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre le désir et la défense"
Etant bien entendu que le terme de névrose fut créé au 18ème siècle par CULLEN, et utilisé, enrichi et affiné par CHARCOT ou BEARD avant d’être monopolisé et figé par Freud.
Ivan Schmitt à dit:Pour le reste, j'ai aussi une définition de la névrose... puisqu'on en parle, voici donc la mienne : "la névrose est un système de pensée qui conduit à l'épuisement". Effectivement, je crois qu'on peut considérer comme névrosé celui qui s'épuise (psychologiquement et/ou physiquement) et qui n'arrive plus a faire autrement. Les symptômes sont alors une solution de "moindre mal" autant qu'ils font partie de l'incapacité à entretenir l'homéostasie.
Je ne suis pas aussi sûre que vous, le mal être est parfois insidieux et se développe et/ou se renforce si on ne tient pas compte de nos besoins vitaux... comme le burn out par exemple...
Le mot reste intéressant, à mon avis, pour faire la distinction avec les troubles psychotiques. Pour le reste, le concept de névrose à été supprimé non seulement du DSM, mais également de la CIM (publié par l'OMS) au grand damne des psychanalystes et consœurs.
EPHEMERE à dit:Hubert Chatelée à dit:A Léo, je dirai qu’il ne s’agit pas d’un problème de simple définition de mot, mais bien d’une remise en question de concepts.
Et si Ephémère se demande pourquoi tout ramener à Freud, c’est parce que le terme de névrose se référait jusqu’aux dernières décennies du 20ème siècle à cette approche Freudienne : "Affection psychogène où les symptômes sont l'expérience symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des compromis entre le désir et la défense"
Etant bien entendu que le terme de névrose fut créé au 18ème siècle par CULLEN, et utilisé, enrichi et affiné par CHARCOT ou BEARD avant d’être monopolisé et figé par Freud.
Je sais bien tout cela, mais vous jouez avec les mots, alors je vous laisse le privilège d'épiloguer encore sur le sujet... pour moi c'est pas très compliqué de dire qu'une névrose c'est un conflit intérieur qui peut amener divers symptômes ... et qu'avec l'hypnothérapie on travaille sur ses conflits intérieurs ou croyances erronées... après le reste c'est de la littérature ou un besoin de s'affirmer avec des références comme vous savez si bien le faire...
Lorsqu'on s'écorche un doigt et que ça fait mal, on peut dire que le symptôme c'est la douleur, alors que le problème, c'est la lésion. Par moindre mal, je parlais d'éviter les lésions du système nerveux, ou plus généralement, la faillite de tout le système.EPHEMERE à dit:Ivan Schmitt à dit:Pour le reste, j'ai aussi une définition de la névrose... puisqu'on en parle, voici donc la mienne : "la névrose est un système de pensée qui conduit à l'épuisement". Effectivement, je crois qu'on peut considérer comme névrosé celui qui s'épuise (psychologiquement et/ou physiquement) et qui n'arrive plus a faire autrement. Les symptômes sont alors une solution de "moindre mal" autant qu'ils font partie de l'incapacité à entretenir l'homéostasie.
Je ne suis pas aussi sûre que vous, le mal être est parfois insidieux et se développe et/ou se renforce si on ne tient pas compte de nos besoins vitaux... comme le burn out par exemple...
C'est bien ce que j'essaie de dire depuis le début, mais bon chacun capte ce qu'il a envie d'entendre ou de comprendre... :roll:
Ivan Schmitt à dit:Lorsqu'on s'écorche un doigt et que ça fait mal, on peut dire que le symptôme c'est la douleur, alors que le problème, c'est la lésion. Par moindre mal, je parlais d'éviter les lésions du système nerveux, ou plus généralement, la faillite de tout le système.EPHEMERE à dit:Ivan Schmitt à dit:Pour le reste, j'ai aussi une définition de la névrose... puisqu'on en parle, voici donc la mienne : "la névrose est un système de pensée qui conduit à l'épuisement". Effectivement, je crois qu'on peut considérer comme névrosé celui qui s'épuise (psychologiquement et/ou physiquement) et qui n'arrive plus a faire autrement. Les symptômes sont alors une solution de "moindre mal" autant qu'ils font partie de l'incapacité à entretenir l'homéostasie.
Je ne suis pas aussi sûre que vous, le mal être est parfois insidieux et se développe et/ou se renforce si on ne tient pas compte de nos besoins vitaux... comme le burn out par exemple...
C'est bien ce que j'essaie de dire depuis le début, mais bon chacun capte ce qu'il a envie d'entendre ou de comprendre... :roll:
mindy à dit:Quand vous serez dans votre 2ème semaine de formation vous comprendrez les métaphores, patience. :wink:
mindy à dit:Oh vous ne me dérangez pas, vous êtes même plutôt drôle. Je vous imagine devant les fables de la Fontaine: "quel abruti cet homme on n'a jamais vu un lièvre et une tortue faire une course...enfin bref il me fatigue..." avec votre smiley fétiche derrière. :roll: :lol:
hypha à dit:Bonsoir,
Pour preuve en hypnose de spectacle quand on dit <<vous ne vous rappellerait plus de te votre prénom>> ça marche non ?
bien compris.
hypha à dit:Mais comme l'inconscient est considéré comme un enfant il réagit comme un enfant, vous lui dites non il fait quelques fois la sourde oreille. Mais il a
.
hypha à dit:Je n'ai pas tout lu, mais j'aimerais préciser que je pense que l'inconscient comprend bien la négation.
Pour preuve (...) Mais il a bien compris.