Prudence, Surderien, bien que ça ne me semble pas en rapport direct avec ma recherche, j'accepte de vous en dire un peu sur moi.
Pour commencer, j'ai 21 ans. J'ai reçu mon diagnostique du syndrome d'Asperger à l'âge de 8 ans. Je n'ai jamais prêté une attention sérieuse à ce diagnostique, contrairement à mon entourage.
Je suis allé à l'école régulière toute ma vie, car sans être un super génie, je suis dans la moyenne. Autrement dit, mes notes ne laissent transparaître aucune différence avec les autres.
J'ai été suivi chez un pédopsychiatre jusqu'à 18 ans pour recevoir des médicaments. Suite à un nombre infini-décimale de combinaisons, je me retrouve aujourd'hui avec du concerta pour la concentration, de la clonidine pour pour le tresse causé par le concerta, et du risperdal, un antidépresseur, pour aussi contrer le concerta.
Je me fond parfaitement dans la masse sans aucune crainte sociale. Je suis si assidu socialement (si c'est le bon mot), que j'ai un certain talent pour savoir quand les gens pensent quelque chose qu'ils ne disent pas, ou qu'ils ne disent pas ce qu'ils pensent réellement. MAIS ÇA, c'est uniquement parce que la télé, Dr House dans ce cas si, me l'a enseigné :wink: .
Il y a deux ans, en essayant de corriger tous les défauts qui m'empêchaient d'être un super séducteur, je suis tombé sur la description des Asperger. C'est là que ça m'a frappé. Je ne vous raconte pas le choc en voyant cette nom de Dieu de liste à la con ! Bien que tout ne me correspondait pas, j'avais en effet certains défauts incontestables. Pas question de rester comme ça !
Je changerai qui je suis, peu importe ce qui en coûtera. Mais comme je te l'ai dis, Surderien, je ne me sens pas moins capable que n'importe qui, et je n'ai pas honte de moi. Toutefois, je suis surmotivé à changer.
J'ai consulté une psychothérapeute il y a un an et demi. J'avais lu sur Internet à propos de la copino-thérapie. Malgré ma facilité avec le monde, je voulais passer à la vitesse supérieure,
et avoir un véritable désir de contact social. Finalement, j'étais trop assoiffé de vitesse, si je peux dire comme ça, et comme ces discutions hebdomadaires d'une heure me faisaient avancer à pas d’escargot, après deux mois, j'ai arrêté et parti trouver un meilleur moyen.
OK, à ce niveau-là, plusieurs diront: tu es traumatisé par ce que tu as appris. Ta honte et ta peur d'être différent t'aveuglent dans ta façon d'agir. Mais tu cours après un fantôme, car l'autisme n'est pas une maladie, mais une façon d'être. Il faut t'accepter tel que tu es, bla bla bla. :roll:
Peut-être suis-je traumatisé, en effet. Peut-être l'autisme est une façon d'être. Mais ça, c'est mon combat, et
jusqu'à un échec total ou un succès incontestable, je ne laisserai personne me dicter ma conduite !
Pour en revenir à tes questions de départ, Surderien, un soutien non émotionnel, ça veut dire un soutien professionnel, où si tu as des renseignements qui peuvent m'être utiles, tes messages sont les bienvenus. Mon père sait que je m'initie à l'hypnose depuis peu. Il est donc normal que j'aille sur un forum d'hypnose. Mais il il ne croit pas à ce genre de truc, donc pas besoin de lui en parler. Et un autiste "léger", ça vient avec les défauts d'un autiste, mais légèrement.
Comme je l'ai dis, je ne vois pas comment tout ça peut nous faire avancer. Mais vous devez surement savoir pourquoi il vous faut ces renseignements. Après tout, c'est vous, les pros.
De toute façon, depuis cette idée d'association, je suis sur une piste pour une induction.
Désolé, thérapie29, mais la confrontation, j'en ai assez donné.
Bien à vous,