
dankay
Membre
- messages
- 12
- Points
- 1 890
Je pense qu'il ne faut pas être trop interventionniste, surtout chez l'enfant.dankay à dit:Quand vous dites éviter de traiter une cause psychologique qui n'existerait pas? Comme c'est un petit garçon un peu insécure et colérique, même si si ce ne serait pas la cause de son énurésie, ça ne peut tout de même pas faire de tord non??
Vous avez déjà une formation à l'hypnose, vous êtes peut être la mieux placée pour l'aider. Du moins dans un premiers temps je pense que vous pouvez essayer.dankay à dit:pipi au lit la nuit passée, il s'est levé ce matin très agressif :? J'espère vraiment trouver une solution pour l'aider :cry:
est-ce que vous croyez que d'aller voir un hypnologue professionnel pourrait l'aider encore plus?
Leo Lavoie à dit:Les enfants sont tout le temps dans un état semblable, sinon pareil, à celui d'une personne plus âgée en état d'hypnose. En quelque part, ils sont toujours en état de transe hypnotique.
Alors ce que j'aurais tendance à chercher, c'est ce qui lui suggère cette énurésie. Pas pour le bête plaisir d'analyser mais bien pour savoir comment intervenir. Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman. Qui change le lit? Est-ce qu'il réveille quelqu'un quand il mouille son lit? Et c'est qui?
Pour un enfant, la technique d'hypnose et la "qualité" de la transe importent moinsà cause de sa nature intrinsèque de subconscient "ouvert". J'ai déjà traité des cas d'énurésie avec succès. Il faut poser les bonnes questions.
Hubert Chatelée à dit:Leo Lavoie à dit:Les enfants sont tout le temps dans un état semblable, sinon pareil, à celui d'une personne plus âgée en état d'hypnose. En quelque part, ils sont toujours en état de transe hypnotique.
Alors ce que j'aurais tendance à chercher, c'est ce qui lui suggère cette énurésie. Pas pour le bête plaisir d'analyser mais bien pour savoir comment intervenir. Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman. Qui change le lit? Est-ce qu'il réveille quelqu'un quand il mouille son lit? Et c'est qui?
Pour un enfant, la technique d'hypnose et la "qualité" de la transe importent moinsà cause de sa nature intrinsèque de subconscient "ouvert". J'ai déjà traité des cas d'énurésie avec succès. Il faut poser les bonnes questions.
Je ne voulais pas trop en parler...
Mais c'est exactement ce que je proposais d'éviter en disant qu'il ne fallait pas être interventionniste chez l'enfant.
On entre ici dans la conception freudienne pure et dure, et on va bien finir par trouver que la cause de son énurésie est liée à un complexe d'Oedipe.
Rappelons quand même l'efficacité de médicaments (Que je ne conseille pas) comme le minirin en spray qui résolvent souvent le problème d'énurésie fonctionnelle en trois mois.
Ils n'agissent pas sur l'Inconscient, mais bien sur un trouble fonctionnel.
Dans ce cas d'énurésie, si le comportement de l'enfant n'est pas franchement pathologique, une bonne vieille hypnose Ericksonienne ou une hypnose axée TCC me semble de loin préférable.
Leo Lavoie à dit:je n'ai pas dit le mot anathème "inconscient". Je ne mords plus à ces hameçons ici, qu'ils soient conscients ou "pas conscients".
Ivan Schmitt à dit:Leo Lavoie à dit:je n'ai pas dit le mot anathème "inconscient". Je ne mords plus à ces hameçons ici, qu'ils soient conscients ou "pas conscients".
Personnellement, je n'ai aucun problème avec le concept d'inconscient... pour information.
Concernant, l'énurésie, j'aurais tendance à accompagner dans le sens d'un prise en main "par lui-même" du problème. "Bon on va t'aider, on va trouver une solution... parce que, c'est pas rigolo, tout ça... "
Les enfants parfois ont honte de ce problème : c'est ce qu'il faut éviter.
Parfois ils s'en fichent : c'est aussi ce qu'il faut éviter.
Je mixerais donc une approche psycho-éducative (je crois que c'est ce que voulais dire Léo) avec un travail sur le stress et l'anxiété (ma fille, par exemple, avait recommencé à faire pipi au lit pour "que son oncle, qui était décédé, revienne la gronder")... avec, versant hypnose, de la suggestion et des métaphores...
Hubert Chatelée à dit:Ivan Schmitt à dit:Leo Lavoie à dit:je n'ai pas dit le mot anathème "inconscient". Je ne mords plus à ces hameçons ici, qu'ils soient conscients ou "pas conscients".
Personnellement, je n'ai aucun problème avec le concept d'inconscient... pour information.
Concernant, l'énurésie, j'aurais tendance à accompagner dans le sens d'un prise en main "par lui-même" du problème. "Bon on va t'aider, on va trouver une solution... parce que, c'est pas rigolo, tout ça... "
Les enfants parfois ont honte de ce problème : c'est ce qu'il faut éviter.
Parfois ils s'en fichent : c'est aussi ce qu'il faut éviter.
Je mixerais donc une approche psycho-éducative (je crois que c'est ce que voulais dire Léo) avec un travail sur le stress et l'anxiété (ma fille, par exemple, avait recommencé à faire pipi au lit pour "que son oncle, qui était décédé, revienne la gronder")... avec, versant hypnose, de la suggestion et des métaphores...
Je fais peut-être preuve de trop d'optimisme, mais la mère étant éducatrice hypno-vie, je pense qu'elle connait ou s'est renseignée sur les règles hygiéno-diététiques et que son comportement vis à vis de son fils est adapté. Tout au plus a-t-elle besoin d'être rassurée ou conseillée.
Et quand une mère parle d'un enfant un peu colérique et insécure, dire "je m'inquiète surtout de son humeur qui, selon vos dires, est colérique /.../ Il est temps d'agir maintenant... ", Cela me semble excessif et innadaptée pour une simple énurésie nocturne.
Quand Léo dit encore: "Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman." je ne pense pas qu'il parle d'une approche psyco éducative...
Mais bien d'une approche psychanalytique ou freudienne complétement hors de propos à mon sens.
Vouloir aider, c'est bien, mais il faut avant savoir écouter:Leo Lavoie à dit:mais je vous conseille d'introduire l'apport masculin dans sa vie, de façon plus active que passive..
dankay à dit:Son père est assez autoritaire, mais très présent...
Hubert Chatelée à dit:Je pense qu'il ne faut pas être trop interventionniste, surtout chez l'enfant.
La bonne question à vous poser est: Si le problème d'énurésie n'existait pas, est-ce-que son comportement m'inquièterait?
Si oui, c'est certainement par là qu'il faut commencer en hypnothérapie, la cause peut être uniquement psychologique, avec un système urinaire tout a fait mature et normal.
Si la réponse est non, il faut agir d'abord sur la capacité de la vessie à se distendre, et sur le contrôle sphinctérien... En pratique à 7 ans je donne un minimum d'info anatomique à l'enfant: vessie=réservoir, comme un ballon de baudruche, sphincter=robinet...
La séance se fait en dissociation, axée sur les sensations corporelles et la relaxation corporelle, et en même temps, de façon imbriquée, des métaphores sur quelque chose qui se remplit lentement, encore plus lentement la nuit, un robinet qu'on contrôle et qu'on n'utilise que les yeux ouverts (Il faut le trouver...),La petite rivière, Le barrage dans la montagne, le lac, la baignoire...
Leo Lavoie à dit:Les enfants sont tout le temps dans un état semblable, sinon pareil, à celui d'une personne plus âgée en état d'hypnose. En quelque part, ils sont toujours en état de transe hypnotique.
Alors ce que j'aurais tendance à chercher, c'est ce qui lui suggère cette énurésie. Pas pour le bête plaisir d'analyser mais bien pour savoir comment intervenir. Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman. Qui change le lit? Est-ce qu'il réveille quelqu'un quand il mouille son lit? Et c'est qui?
Pour un enfant, la technique d'hypnose et la "qualité" de la transe importent moinsà cause de sa nature intrinsèque de subconscient "ouvert". J'ai déjà traité des cas d'énurésie avec succès. Il faut poser les bonnes questions.
Leo Lavoie à dit:Les enfants sont tout le temps dans un état semblable, sinon pareil, à celui d'une personne plus âgée en état d'hypnose. En quelque part, ils sont toujours en état de transe hypnotique.
Alors ce que j'aurais tendance à chercher, c'est ce qui lui suggère cette énurésie. Pas pour le bête plaisir d'analyser mais bien pour savoir comment intervenir. Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman. Qui change le lit? Est-ce qu'il réveille quelqu'un quand il mouille son lit? Et c'est qui?
Pour un enfant, la technique d'hypnose et la "qualité" de la transe importent moinsà cause de sa nature intrinsèque de subconscient "ouvert". J'ai déjà traité des cas d'énurésie avec succès. Il faut poser les bonnes questions.
Leo Lavoie à dit:@ Dankay, votre enfant est en formation et en développement, je m'inquiète surtout de son humeur qui, selon vos dires, est colérique et je ne serais vraiment pas surpris d'un lien possible entre ceci et cela. Il est temps d'agir maintenant... Peut-être pour vous en "n'agissant pas" d'une certaine façon. Vous pouvez me consulter et je vous guiderai.
dankay à dit:Leo Lavoie à dit:Les enfants sont tout le temps dans un état semblable, sinon pareil, à celui d'une personne plus âgée en état d'hypnose. En quelque part, ils sont toujours en état de transe hypnotique.
Alors ce que j'aurais tendance à chercher, c'est ce qui lui suggère cette énurésie. Pas pour le bête plaisir d'analyser mais bien pour savoir comment intervenir. Je ne serais pas surpris que cet enfant ait besoin de la complicité d'un homme. À qui veut-il s'identifier? Il est en plein dans la phase d'identification à un modèle du même sexe. Où sont les hommes dans sa vie? Il est même possible que la dernière chose qu'il ait besoin soit, justement, de l'intervention de maman. Qui change le lit? Est-ce qu'il réveille quelqu'un quand il mouille son lit? Et c'est qui?
Pour un enfant, la technique d'hypnose et la "qualité" de la transe importent moinsà cause de sa nature intrinsèque de subconscient "ouvert". J'ai déjà traité des cas d'énurésie avec succès. Il faut poser les bonnes questions.
Pour répondre à vos questions: Père un peu autoritaire, mais très présent, aimant, attentionné etc. Mais effectivement il chercher beaucoup l'attention de son père (souvent négativement), il veut lui plaire... Je lui ai d'ailleur conseillé de prendre plus de temps seul avec lui et surtout d'être plus patient face aux mauvais comportements et d'essayer plutôt de comprendre ce qu'il veut dire à travers...
Pour les séances venant de ma part, il semble apprécier, on parle beaucoup, je lui ai dit que j'allais tout faire pour l'aider et qu'on allait finir par trouver une solution. Il aime les séances d'hypnose et c'est même lui qui me les demandes...
C'est maintenant lui qui change son lit le matin, il me les apportes dans la salle de lavage et on part la laveuse ensemble. Il ne se réveille pas la nuit ou bien les fois ou sa arrive soit il vient me voir moi ou bien s'arrange seul...
dankay à dit:Leo Lavoie à dit:@ Dankay, votre enfant est en formation et en développement, je m'inquiète surtout de son humeur qui, selon vos dires, est colérique et je ne serais vraiment pas surpris d'un lien possible entre ceci et cela. Il est temps d'agir maintenant... Peut-être pour vous en "n'agissant pas" d'une certaine façon. Vous pouvez me consulter et je vous guiderai.
merci, je retiens l'offre, vous faites des séances par webcam??
je viens de prendre un rendez-vous en osthéopathie aussi, peut-être trouvera-t-on quelques choses.
Pour sa colère oui bien sur ça m'inquiète, mais ce n'est pas son été général. Du moins pas avec nous et pas non plus à l'école. Je dirais plutôt qu'il a la mèche courte et que ses frères se font souvent un plaisir de jouer avec ses limites. Sauf que dernièrement la mèche est de plus en plus courte :cry: Se lever le matin mouiller quand le petit frère est au sec lui, c'est aussi très fâchant, je le comprend. Ça commence a affecter son estime...
Ivan Schmitt à dit:Personnellement, je n'ai aucun problème avec le concept d'inconscient... pour information.
Concernant, l'énurésie, j'aurais tendance à accompagner dans le sens d'un prise en main "par lui-même" du problème. "Bon on va t'aider, on va trouver une solution... parce que, c'est pas rigolo, tout ça... "
Les enfants parfois ont honte de ce problème : c'est ce qu'il faut éviter.
Parfois ils s'en fichent : c'est aussi ce qu'il faut éviter.
Je mixerais donc une approche psycho-éducative (je crois que c'est ce que voulais dire Léo) avec un travail sur le stress et l'anxiété (ma fille, par exemple, avait recommencé à faire pipi au lit pour "que son oncle, qui était décédé, revienne la gronder")... avec, versant hypnose, de la suggestion et des métaphores...
Leo Lavoie à dit:S'il veut plaire à son père et si vous avez l'impression qu'il veut être comme son père alors vous en avez une motivation avec laquelle vous pouvez "jouer" car son père ne mouille pas son lit. Mais je suggère que son père le "coache" pour cela, avec bienveillance et sans jugement. Mais il faut faire attention aussi pour que l'attention qu'il reçoit à mouiller son lit soit clairement moins agréable que l'attention qu'il recevra à ne plus le mouiller et ce, de la part de tout le monde concerné.
Hubert Chatelée à dit:Ivan Schmitt à dit:Leo Lavoie à dit:je n'ai pas dit le mot anathème "inconscient". Je ne mords plus à ces hameçons ici, qu'ils soient conscients ou "pas conscients".
Personnellement, je n'ai aucun problème avec le concept d'inconscient... pour information.
Concernant, l'énurésie, j'aurais tendance à accompagner dans le sens d'un prise en main "par lui-même" du problème. "Bon on va t'aider, on va trouver une solution... parce que, c'est pas rigolo, tout ça... "
Les enfants parfois ont honte de ce problème : c'est ce qu'il faut éviter.
Parfois ils s'en fichent : c'est aussi ce qu'il faut éviter.
Je mixerais donc une approche psycho-éducative (je crois que c'est ce que voulais dire Léo) avec un travail sur le stress et l'anxiété (ma fille, par exemple, avait recommencé à faire pipi au lit pour "que son oncle, qui était décédé, revienne la gronder")... avec, versant hypnose, de la suggestion et des métaphores...
Je fais peut-être preuve de trop d'optimisme, mais la mère étant éducatrice hypno-vie, je pense qu'elle connait ou s'est renseignée sur les règles hygiéno-diététiques et que son comportement vis à vis de son fils est adapté. Tout au plus a-t-elle besoin d'être rassurée ou conseillée.
Et quand une mère parle d'un enfant un peu colérique et insécure, dire "je m'inquiète surtout de son humeur qui, selon vos dires, est colérique /.../ Il est temps d'agir maintenant... ", Cela me semble excessif et innadaptée pour une simple énurésie nocturne.
dankay à dit:pipi au lit la nuit passée, il s'est levé ce matin très agressif :? J'espère vraiment trouver une solution pour l'aider :cry:
est-ce que vous croyez que d'aller voir un hypnologue professionnel pourrait l'aider encore plus?
dankay à dit:merci pour votre commentaire. Effectivement je ne me considère pas comme une professionnelle. Je pense tout de même continuer un peu et réévaluer dans quelques temps les résultats et voir ensuite.
Hier matin et ce matin, il s'est levé, défait son lit calmement et a été porter ses draps au lavage sans larmes, sans colère ou déception. 2 beaux matins calmes comme ça fesait longtemps qu'on avait pas eu et sans qu'il passe sa frustration sur ses frères. C'est donc une belle victoire pour moi. On a pas régler le problème du pipi encore, mais je sens qu'on est sur une bonne voie alors je vais me faire confiance et poursuivre encore un peu :wink: Il apprécie beaucoup ce moment au couché et me le redemande chaque soir...
Faut bien commencer quelques part
* Quand je mentionnais la régression, c'était plutôt pour donner un exemple des limites des mes connaissances
hier soir et ce soir je ne suis pas là pour faire une séance, mais samedi je vais essayer le conseil de Hubert et essayer une allégorie de barrage sur la rivière...
S'il n'y a pas de cause médicale, qu'il n'y a plus de conséquences pour d'autres que lui (vu qu'il gère le lavage), et qu'il reconnait ce qui se passe, pourquoi ne pas envisager d'abandonner l'idée qu'il y a un problème.dankay à dit:Hier matin et ce matin, il s'est levé, défait son lit calmement et a été porter ses draps au lavage sans larmes, sans colère ou déception. 2 beaux matins calmes comme ça fesait longtemps qu'on avait pas eu et sans qu'il passe sa frustration sur ses frères.
Leo Lavoie à dit:il faut faire attention aussi pour que l'attention qu'il reçoit à mouiller son lit soit clairement moins agréable que l'attention qu'il recevra à ne plus le mouiller et ce, de la part de tout le monde concerné.