Etes-vous votre idée?

Là c'est un autre thème qui serait alors: "êtes-vous votre question?", pas inintéressant non plus. :wink:

de prime abord je répondrais donc non,
on peu se permettre de faire d'une idée une partie de soi et
qu'il est bon que tu croie que cette idée viens de toi ou alors garder ton armure...

Intéressant !

Pour moi on est jamais à 100 % sa propre idée...on a juste une idée du moment en fonction de son ressenti du moment...

On ne peut pondérer l'expression de son idée qu'en fonction de l'expression de son sentiment à un moment donné

bref il faut tenir compte de la fonction intégrant idée / ressenti dans cette construction mentale

le test ci dessous permet d'en apprécier le principe

http://www.upmc.fr/fr/recherche/pole_4/ ... dance.html

( question 18 trou : la question est "on me perçoit comme quelqu'un qui..." )

:shock:

laurenzo à dit:

Bonjour,

Petit débat intéressant: êtes-vous votre idée?

Dans chaque idée il y a une part de subjectivité, on y exprime souvent une vision qui nous est propre de la vie. Pour autant est-ce possible de distinguer une idée de ce que l'on est; si on s'oppose à votre idée, ressentez-vous que l'on s'oppose à ce que vous êtes? A une part de vous? Ou dissociez-vous vos idées de ce que vous êtes?

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Pour moi ça dépend de si c'est un "combat" entre lui et moi ou un débat d'idées.

On est toujours plus ou moins impliqués dans nos idées, je crois que c'est aussi parce que nos idées nous définissent en partie pour les autres (ou c'est seulement moi qui pense ça?). Par contre si c'est une antipathie qui motive le débat, chaque argument devient une attaque personnelle, qu'ils soient valables ou non.

Et souvent c'est aussi un peu ce qu'on pense de l'autre et nos positions respectives qui fait la façon dont on prend ce qu'il dit.

Et puis le fait que ça soit par écrit ou par la parole change beaucoup de choses en ce qui me concerne. Avec l'écrit j'ai plus facilement le recul nécessaire dans l'échange pour ne pas m'impliquer personnellement et garder une vision d'ensemble.

En somme, ça dépend... :arrow:

Pouvons nous changer d'idées facilement ?

Par exemple si nous devions défendre les idées d'un part politique extrémiste qui ne correspond pas à nos valeurs, pourrions nous le faire ?

Pourrions nous nous dire que ces idées, de ce parti, ce n'est pas nous ?
Et qu'autrui puisse nous assimiler nous à ces idées là ?

Pouvons nous être plastique dans nos idées, et dans quelle mesure, en en épousant diverses, donc en ne s'y identifiant pas personnellement ?

La question peut être suis je ce que je pense ?

Puis je penser , avoir des idées sans y mettre une part de moi ?

Personnellement, même si j'étais amenée à défendre des idées qui ne sont pas miennes, ce qui serait un exercice très interessant d'ailleurs, pour permettre de comprendre un point de vue et avoir plus de souplesse, il y aurait une part de moi dedans, dans le choix des mots, dans l'expression, le ton, le style, la construction logique etc...

Etre completement dissocié des idées, de mes idées, un débat d'idées me parait peu possible.

La neutralité totale d'un débat d'idées me semble une utopie, dans le sens où l'observateur influe sur la réalité observée.


Mais s'identifier complètement à ses idées ne pas en changer, ou se mettre dans une rage terrible si on est contredit, ne me semble pas souhaitable (psychorigidité)

Je ne suis pas ce que je pense

mais, Je suis ou plutôt j'existe, par ce que je fais
(et lorsque j'agis c'est toujours en termes de communication avec ... les Autres, que cela s'évalue)

exemples :

-je réponds que je suis d'accord
- ou pas
- ou je réponds à côté
- ou... je ne réponds pas
- je suis d'accord mais je polémique (victoire) :shock:
- ou bien... c'est à vous de parler à présent ! :wink:

Laurenzo j'espère que je suis votre idée :shock: :lol:

Bonsoir Castorix,

Vous écrivez:
"mais, Je suis ou plutôt j'existe, par ce que je fais "

Uniquement par ce que vous faites? Par la somme de vos actes? Par le dernier acte? Par l'ensemble des actes qui sont portés à la connaissance de votre interlocuteur?

Prenons un exemple:

Le bon élève qui donne une idée rejetée par son professeur devient-il alors un mauvais élève ou est-il bien plus que cette idée considérée comme mauvaise? Il est mauvais à cet instant t puis on considère tout ce qu'il a fait et il reste un bon élève?

bien, alors voilà une belle phrase, une phrase que j'ai déjà lue,
que l on ma déjà assénée et que je ne comprend pas.

Je ne suis pas ce que je pense

bon, qui ou quoi pense si c'est pas moi ?
certes dans certains états je peu concevoir que c'est pas vraiment moi qui pense pour moi.

de qui ou de quoi çà viens sûrement de dieu ou d'une entité: collective? extraterrestre ?

je reconnais que je suis archaïque, je suis persuadé que ce que je pense viens de moi ou plus exactement se passe à l'intérieur de moi.

pourtant je ne suis pas ce que je pense

ce que je conçois dans cette affirmation c'est que en effet je ne suis pas obligé d'agir quand la pensée apparais .

et puis il y a un truc qui cloche quand on pense a faire quelque chose mais que on le fait pas on peu se retrouver en prison ou en HP.
celui qui y a pensé vas aussi en tôle.
on parle alors du cerveau.

donc je ne suis pas ok avec cette phrase la société n'est pas ok non plus.

je pense que cette phrase si souvent assenée na que pour but de nous mettre dedans et a pour but de nous égarer et, peu importe si cela nous rend plus schizophrène .

j'avoue en béotien que je comprend pas cette croyance et pourquoi on tente de nous la faire acquérir coûte que coûte .

et plus il y a un autre truc:
si je ne suis pas ce que je pense comment valider la puissance de l'intention si crue par les hypnos ?
l'intention et une pensée.
et j'ai l'intention de faire de la télépathie .

cela ne tien pas debout,
et mon "rasoir" tranche et je retourne a ma croyance précédente
car le "pense" que çà ne tiens pas debout et que j'ai pas d'expériences pour montrer cela mais pleins pour expliquer le contraire.

désolé

Je ne suis pas ce que je pense
je pense donc je suis
je suis parce que je pense

tout ceci est vrai....mais pas systématiquement , ni tout le temps!
car il m'arrive de dormir, de méditer, de manger ,de faire
sans penser en même temps
ou de faire sans y penser( automatismes)

il est aussi vrai que tout commence par un idée....
de la a considérer que j'en suis toujours responsable...
ce serai un idéal utopique!
ou on nierai l'action du subconscient...

jean relaxez vous ... vous vous sentirez mieux, penserez au choses essentielles, les petits plaisirs ...
bien sur il y a l’existentialisme, mais vivons nous mieux en constatant le négatif ou en jouissant du positif?
quand on est mal....sans raison physiologiques ou physiques c'est que notre inconscient nous joue des tours, a ce moment precis il n'est pas notre ami!

oui...
Je suis ou plutôt j'existe, par ce que je fais
et non je ne dissocie pas mes idées de ce que je suis!
contradictoire?
peut être...mais moi je ne crois pas!

êtes-vous votre idée?

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Non.

Est-ce que je suis mon idée ?

Toute idée provient d'une association d'idées antérieures et est le premier maillon d'une nouvelle association d'idées entrain de débuter...

qui va se rattacher à la précédente...

je suis en permanence un nouveau maillon d''expansion de conscience...


je suis donc bien mon idée réalisant l'infinitude de mon existence...

Entierement ?

il commence a y avoir de l'idée :idea: