Eagle
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Bien que cet article mette tout le monde dans le même panier. J'adhère !
Comment éviter ces dérives volontaires ou involontaires ?
Ces dérives ne sont pas forcement sectaires mais par induction de croyances (pour le bien être) et il s'agit bel et bien d'un "viol psychique" au pire et au minimum un dépassement du rôle de thérapeute (devenant gouroutisant).
Pour un hypnotiseur, hypnothérapeute, de milieu médical ou de formation privé, la seule façon de ne pas induire autre chose que le client s'attend à trouver et de ne pas mélanger (au moins) sa philosophie, ses croyances, voir sa religion avec son travail attendu.
Les magnétiseurs, reiki, médium, ou autres pratiques, qui mélangent allègrement autant dans le discours que dans la pratique tout leurs "talents", sont déjà hors limites.
Et peu importe leurs arguments (ça existe, un jour on prouvera, c'est pour le bien.... c'est un autre débat) il s'agit d'être clair avec le patient, ne rien faire contre sa volonté, ne pas dépasser son statut de praticien.
Par exemple, un hypnotherapeute fumeur est sollicité par une personne pour un arret tabac.
La solution utilisée par le thérapeute n'est-elle pas biaisée par l'incapacité du therapeute à lui-même gérer parfaitement le problème?
En revanche, si le thérapeute à ce même problème ancré en lui, son inconscient ne risque t'il pas de le trahir et d'affecter la perméabilité de l'effet "plus envie de fumer" transmit à l'hypnotisé? (Par le ton de la voix, la conviction des dires, la véritable intention....) Qui par exemple malgré un effet immediat positif ne tiendrait pas dans le temps.
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
Le chirurgien que tu presentes entre dans l'exemple que j'ai cité quant à la formule "clef en main" apprise par coeur.
Pour le cardiologue, effectivement, soigné, il saura d'autant mieux conseiller son patient grâce à l'experience acquise.
Je me posais juste la question pour savoir si en tant que practitien, tu dois, ou pas, avoir conscience que ton inconscient peut s'insidieusement se mêler à une therapie ou si au contraire en tant que practicien bien formé tu délimites et filtres clairement ta "zone de travail" .
Mais cette question n'a pas l'air d'avoir lieu d'être au vu de ta réponse. Merci.
L'hypnothérapeute peut avoir décidé que fumer n'était pas un problème pour lui, donc répondre à la demande de l'autre.
Évidemment le coup de l'obèse ca saute aux yeux hihi
Je ne pense pas que ce soit si simple que cela, car l'être humain reste avant tout un être humain avec toutes ses émotions. Toute prestation ne se limite pas à un geste technique.
Bien que cet article mette tout le monde dans le même panier. J'adhère !
Comment éviter ces dérives volontaires ou involontaires ?
Ces dérives ne sont pas forcement sectaires mais par induction de croyances (pour le bien être) et il s'agit bel et bien d'un "viol psychique" au pire et au minimum un dépassement du rôle de thérapeute (devenant gouroutisant).
Pour un hypnotiseur, hypnothérapeute, de milieu médical ou de formation privé, la seule façon de ne pas induire autre chose que le client s'attend à trouver et de ne pas mélanger (au moins) sa philosophie, ses croyances, voir sa religion avec son travail attendu.
Les magnétiseurs, reiki, médium, ou autres pratiques, qui mélangent allègrement autant dans le discours que dans la pratique tout leurs "talents", sont déjà hors limites.
Et peu importe leurs arguments (ça existe, un jour on prouvera, c'est pour le bien.... c'est un autre débat) il s'agit d'être clair avec le patient, ne rien faire contre sa volonté, ne pas dépasser son statut de praticien.
il y a t'il des limites à respecter quant à la sortie du cadre de la formation? Ne fait-tu pas appel à ta propre expérience de vie et de ce fait à tes croyances? Incluant tes erreurs inconscientes...
heureusement non? c'est la moindre des choses...il y a un code déontologique propre à ce métier.
Oui heureusementheureusement non? c'est la moindre des choses...
Par exemple si certains étaient plus pro ici, on liraient moins de "diagnostique" après 2 ou 3 questions sur un forum. Ce qui est une faute de "psycho de base", orienter quelqu'un dans une identité de "malade" (ou prédéfinis) au risque de faire apparaître un problème totalement inexistant et hors sujet.
C'est pour cela que les psycho-thérapeutes ont besoin d'une solide formation pour ne pas se laisser prendre au piège des jeux inconscients de leur inconscient et de celui du therapéA savoir, je le rappelle, que je parlais de l'inconscient
Eagle à dit:l
Par exemple, un hypnotherapeute fumeur est sollicité par une personne pour un arret tabac.
La solution utilisée par le thérapeute n'est-elle pas biaisée par l'incapacité du therapeute à lui-même gérer parfaitement le problème?
S'il en est ainsi, il n'y à pas de thérapie.... Il y à juste celui "qui sait" et celui "qui ne sait pas". Donc un donneur de leçon, un gourou, un conseilleur, un meilleur ami etc.......juste que sa vision du monde a influencé sa thérapie...
C'est ça. Je ne m'arrête pas toujours à la demande première. En fait, en creusant, en explorant l'historique de la personne d'autres choses apparaissent et on va travailler sur ces choses. Par exemple dans les thématiques de perte de poids, je vois beaucoup de personnes qui ont déjà fait plein de régimes (avec reprise de poids égale ou supérieure), dans la logique des thérapies brèves: on arrête de faire ce qui ne marche pas, on essaye autre chose et on répète ce qui fonctionne; donc ça me parait logique de ne pas repartir sur un énième régime (et cf les statistiques sur le sujet: 95 à 98% des régimes sont inefficaces à 3 à 5 ans, avec reprise du poids perdu et souvent plus) mais d'aller chercher d'autres choses qui coincent. Et dans les choses qui coincent il y a souvent la confiance en soi, la gestion du stress et des émotions etc. il peut y avoir des problèmes de sommeil (on mange plus quand on est fatigué), de certains comportement (manger en regardant la TV c'est augmenter sans s'en rendre compte ses prises alimentaires de 30%) qui peuvent être liés à certaines problématiques psychologiques (par exemple pour la TV, certaines personnes ne supportent pas la solitude et utilisent la TV comme compagnie) sur lesquelles on va pouvoir travailler.Comme elle le dit c'est un début. En creusant un peu ce genre de demande, on tombe très souvent sur ce problème. C'est un élément parmi d'autres, mais souvent un élément déclencheur d'un mieux être général favorisant la perte de poids espéré.
J'hésite quant à la manière de répondre.juste que sa vision du monde a influencé sa thérapie.
Perso je ne l'ai pas du tout pris comme ça, pas de soucis de mon côtéJe regrette si mes remarques ont été comprises comme une agression pour Prudence.
Je suis aussi d'accord avec ça et clairement je sais très bien que certaines choses que je laisse transparaître peuvent bloquer, comme le fait que je sois une femme (et pourtant j'ai des patients hommes qui souffrent de problèmes sexuels, mais je sais aussi que ça peut être bloquant pour certains d'en parler à une femme, comme j'ai connu dans ma vie perso des femmes victimes de viols qui ne pouvaient pas envisager un thérapeute homme), il peut aussi y avoir des frein sur la couleur de peau, l'âge etc.il y avait juste dans mes remarques l'idée, que nier l'impact de l'image que l'on renvoi au patient et par là l'ensemble de la communication non verbale était un peu excessif.
Pour moi la perfection c'est un concept déconnecté de la réalité humaine. Par contre pour éviter les "effets secondaire", je pense que c'est primordial de prendre en compte l'écologie du patient (en psycho, parce qu'en médecine: médicaments, chirurgie, différents traitement... on va plutôt parler de rapport bénéfice/risque). Par exemple quand j'accompagne à l'arrêt tabac j'essaye d'orienter la personne dans du gagnant-gagnant vis-à-vis d'elle même: qu'elle gagne à l'arrêt sans perdre de chose positive. L'exemple le plus fréquent et donc celui que je donne le plus souvent c'est que pour beaucoup de personnes une partie des cigarettes permettent de faire des pauses (notamment au travail mais pas que) et les gens en voulant arrêter suppriment les pauses clopes en plus de la cigarette... du coup leur sensation de stress, de frustration et de privation montent en flèche! L'idée c'est de garder la pause mais d'y mettre autre chose: boire une boisson, aller aux WC, sortir marcher et prendre l'air, aller discuter avec les non-fumeurs etc. Gagner sur tous les tableaux quand c'est possible.il est clair que le clinicien exceptionnel , le diagnostique idéal, le patient parfait, et le traitement totalement performant sans effets secondaires relève de l'utopie aussi conservons en mémoire ces points et faisons du mieux possible pour aider le patient et nous aurons fait ce pour quoi nous sommes là.
T'inquiète, on discute simplement...aucun problème pour moi non plusHolà, Holà, Holà,
Je regrette si mes remarques ont été comprises comme une agression pour Prudence.