surderien
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« Paris et jeux en ligne : le cri d'alarme des psychiatres » Le Figaro
Anne Jouan observe dans Le Figaro que « quelques semaines seulement après la légalisation [des paris hippiques et sportifs et du poker sur Internet], les médecins spécialistes de l'addiction lancent un cri d'alarme ».
« Ils craignent un afflux de joueurs pathologiques en consultation. D'autant que les Français sont joueurs : un sur deux a déjà tenté sa chance », remarque la journaliste.
Anne Jouan précise qu’« il n'existe pas en France de données précises sur les joueurs pathologiques. […] Les États-Unis et l'Australie ont une prévalence forte de joueurs à problèmes ou pathologiques, autour de 5%. Les prévalences relevées dans les pays européens sont nettement inférieures : entre 1 et 2% ».
La journaliste relève toutefois que « pour beaucoup de psychiatres addictologues, les jeux en ligne vont créer de vraies pathologies ». Marc Valleur, directeur du centre Marmottan à Paris, déclare que « la cocaïne est une drogue que l'on peut arrêter facilement. Mais on a aussi tendance à rechuter très facilement. Ces phénomènes se retrouvent avec le jeu ».
Le Pr Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital universitaire Paul Brousse, remarque pour sa part : « Globalement, tout ce qui apporte du plaisir, une excitation peut devenir une addiction.
On peut parler d'addiction dans la mesure où ces joueurs se mettent en très grande difficulté, financière et sociale notamment ».
Anne Jouan explique que « les psychiatres répartissent les joueurs en trois grandes catégories.
La première regroupe ceux qui jouent comme d'autres se droguent. Ils sont à la recherche de sensations fortes. […]
La deuxième catégorie concerne ceux qui considèrent le jeu comme une automédication, une sorte de «pansement de l'esprit»
pour retrouver la paix après un divorce, un licenciement. […]
Enfin, la dernière catégorie est composée de ceux pour qui jouer est une seconde nature ».
Marc Valleur estime que les joueurs de la première catégorie « ont un bon profil pour le poker et les pronostics.
Ils sont dans l'illusion de la maîtrise, ils pensent qu'ils vont devenir des tueurs au poker.
Pour la deuxième catégorie, c'est la machine à sous qu'il faut redouter ».
Anne Jouan souligne cependant que « l’addiction sans drogue laisse sceptiques les neuroscientifiques ».
Anne Jouan observe dans Le Figaro que « quelques semaines seulement après la légalisation [des paris hippiques et sportifs et du poker sur Internet], les médecins spécialistes de l'addiction lancent un cri d'alarme ».
« Ils craignent un afflux de joueurs pathologiques en consultation. D'autant que les Français sont joueurs : un sur deux a déjà tenté sa chance », remarque la journaliste.
Anne Jouan précise qu’« il n'existe pas en France de données précises sur les joueurs pathologiques. […] Les États-Unis et l'Australie ont une prévalence forte de joueurs à problèmes ou pathologiques, autour de 5%. Les prévalences relevées dans les pays européens sont nettement inférieures : entre 1 et 2% ».
La journaliste relève toutefois que « pour beaucoup de psychiatres addictologues, les jeux en ligne vont créer de vraies pathologies ». Marc Valleur, directeur du centre Marmottan à Paris, déclare que « la cocaïne est une drogue que l'on peut arrêter facilement. Mais on a aussi tendance à rechuter très facilement. Ces phénomènes se retrouvent avec le jeu ».
Le Pr Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital universitaire Paul Brousse, remarque pour sa part : « Globalement, tout ce qui apporte du plaisir, une excitation peut devenir une addiction.
On peut parler d'addiction dans la mesure où ces joueurs se mettent en très grande difficulté, financière et sociale notamment ».
Anne Jouan explique que « les psychiatres répartissent les joueurs en trois grandes catégories.
La première regroupe ceux qui jouent comme d'autres se droguent. Ils sont à la recherche de sensations fortes. […]
La deuxième catégorie concerne ceux qui considèrent le jeu comme une automédication, une sorte de «pansement de l'esprit»
pour retrouver la paix après un divorce, un licenciement. […]
Enfin, la dernière catégorie est composée de ceux pour qui jouer est une seconde nature ».
Marc Valleur estime que les joueurs de la première catégorie « ont un bon profil pour le poker et les pronostics.
Ils sont dans l'illusion de la maîtrise, ils pensent qu'ils vont devenir des tueurs au poker.
Pour la deuxième catégorie, c'est la machine à sous qu'il faut redouter ».
Anne Jouan souligne cependant que « l’addiction sans drogue laisse sceptiques les neuroscientifiques ».