Haha j aime bien ses prescriptions de symptômes que j utilise essentiellement pour les attaques de panique et les crises d anxiété ...
Je fixe un cadre très précis des horaires et des jours bien définis ...et j attends ;-)
Personnellement j'utilise " l'intention" paradoxale de Frankl quand j'ai un trou de mémoire pour un mot bien précis
je me dis que je sens que ne vais absolument pas pouvoir retrouver ce mot, mais que c'est pas grave...que je ne vais pas en mourir...
et je rajoute une couche de "déréflexion" à la Frankl : je pense à tout autre chose et que...
en général le mot me revient alors aussitôt !
sinon, c'est que ce n'était pas important, et je prends le temps de demander de l'aide autour de moi
et bien me souvenir que la peur de l'Alzheimer faut surtout pas l'oublier...
et que la thérapie brève peut prendre du temps.
:?
J'ai apprécié la réponse d'Annick dans le lien ci-dessus :
Merci pour cette très belle communication
Je retiens :
- « le paradoxe n’est pas proposé avec l’intention de débarrasser Cécile de ses idées obsédantes, mais avec l’espoir qu’il l’aide à se reconnecter à ses ressources, de façon à trouver des façons ingénieuses de modifier elle-même sa situation. » illustrant ce qu’est la position basse de l’intervenant et le fait de considérer pleinement le client compétent
- l’humour » la thérapie brève peut prendre son temps » mais à ne pas regarder uniquement sur le plan de l’humour
- Et la conclusion magnifique sur l’intention:
« Pendant des années pour moi intention paradoxale et prescription paradoxale étaient synonymes.
Pourtant Frankl écrit : « (…) l’intention paradoxale (…) est fondée sur le double fait que la peur provoque l’effet qu’on appréhende et que l’hyper-intention empêche la réalisation du désir (…) En vertu de cette technique, le thérapeute invite le patient à adopter en pensée, ne fût-ce qu’un instant, le comportement qu’il appréhende. »
Selon lui, il ne s’agit donc pas de faire réaliser une tâche, mais de la faire imaginer
Longtemps avant les remarquables développements des neurosciences, Frankl aurait-il pressenti la puissance de la réalité virtuelle ? »
.
Lorsque la situation est bloquée, c'est en dirigeant nos patients vers le "pire du pire" qu'on peut ensuite l'amener sur un chemin plus acceptable pour son vécu.
La théorie du pire est différente de la prescription paradoxale ...
Imaginons une attaque de panique que l on demande de provoquer le lundi à 15 h 30 dans telle ou telle condition ... Fréquemment le patient échoue dans sa tentative il échoué à échouer donc il réussit ...
La stratégie du pire consiste à faire imaginer les pires conséquences en harcelant le patient de questions et en lui demandant les conséquences des conséquences des conséquences jusqu'à épuiser son anxiété un peu par ennui,un peu parce que le patient prend conscience du ridicule de la situation et de toutes ces élucubrations acrobatiques ...
C est de la thérapie stratégique au même titre que ka prescription paradoxale ou la corvee ...