A
Anonymous
Invité
Un chef d’entreprise se présenta à mon Cabinet et m’expliqua qu’il souhaitait perdre du poids. Il me communiqua son poids et sa taille, à savoir 127 kilos pour 1M97 ainsi que son objectif pondéral, "peser moins de 100 kilos". Il m’indiqua qu’il connaissait les règles élémentaires de la Nutrition et qu’il mangeait peu; il me fit aussi part de son analyse: comme il buvait quotidiennement une moyenne de une à deux bouteilles de vin, le simple fait de cesser de boire, sauf dans un cadre festif, lui permettrait de perdre du poids. Après avoir questionné le sujet, notamment par rapport à ce que représentaient pour lui les "règles élémentaires de la Nutrition" et ce qu’il entendait par "manger peu", l’analyse personnelle du sujet devenait de plus en plus cohérente. Nous décidâmes d’axer notre travail sur sa relation à l’alcool avec pour objectif la diminution de sa consommation suceptible d'entraîner une perte de poids.
Lors de la seconde séance, envisageant la prescription d’une tâche destinée à associer de la Douleur* au symptôme (Transfert d'une Ressource Négative), je demandais à mon Client quelles étaient les boissons non alcoolisées qu’il n’aimait pas. Il me répondit qu’il aimait toutes les boissons non alcoolisées. J’insistais: "les jus de tomate ou de carotte peut-être ?"; cela ne changea rien à sa position.
Je décidais de laisser de côté mon projet de prescription de tâche et d’effectuer un travail en E.M.C. (Technique intitulée "Rayez vos vieux vinyles !"; reportez-vous à l’article du même titre pour davantage d’informations).
Le sujet me communiqua ensuite une information dont je n’avais pas connaissance: lorsqu’il avait 16 ans, son frère de 18 ans avait prit une "cuite au Whisky" et vomissait partout; les deux garçons étaient seuls à l’étage de la maison et ne voulaient pas réveiller leurs parents pour des raisons évidentes… Le plus jeune était donc le seul témoin de ce triste spectacle. C’est depuis cette époque que le sujet ne supportait plus l’odeur ni le goût du Whisky.
A la fin de cette seconde rencontre, je décidais alors de prescrire au sujet la tâche Ordalique / Paradoxale suivante incluant une association Inconsciente à la Douleur* (Transfert d'une Ressource Négative):
"Jusqu’à nouvel ordre, si vous avez envie de boire de l’alcool, ce dont vous avez le droit, vous devrez faire précéder chaque verre d’alcool par un verre de Whisky."
En prescrivant cette tâche, mon objectif est semblable à celui mentionné dans un article précédent, à savoir que l’une des réactions du sujet puisse être de mettre un terme à son symptôme afin de ne plus avoir à subir la tâche qu’il s’est engagé à suivre. Prenez un instant pour vous imaginer à la place du sujet, dégouté par le Whisky et néanmoins obligé d’en boire un verre s’il souhaite avoir accès à son verre de vin ou de tout autre alcool apprécié.
* Association Inconsciente à la Douleur ("Thérapie Aversive / Thérapie par Aversion" ou "Transfert d'une Ressource Négative"): Après avoir parlé de l’expérience de la "cuite au Whisky" durant la séance, il est fort probable que le sujet repense à ce souvenir pas vraiment agréable s’il venait à servir un verre de Whisky pour avoir droit à son verre de vin… Alors imprégné de ce souvenir et voyant le verre de Whisky qu'il va devoir boire (Visuel), des émotions y étant associées (Ki ou Cénesthésique), du goût (Gustatif) et de l'odeur (Olfactif), il est envisageable qu’il ne prenne pas autant de plaisir qu’auparavant à boire le verre de vin qui suivra et peut-être même qu’il en soit écœuré.
Lors de la seconde séance, envisageant la prescription d’une tâche destinée à associer de la Douleur* au symptôme (Transfert d'une Ressource Négative), je demandais à mon Client quelles étaient les boissons non alcoolisées qu’il n’aimait pas. Il me répondit qu’il aimait toutes les boissons non alcoolisées. J’insistais: "les jus de tomate ou de carotte peut-être ?"; cela ne changea rien à sa position.
Je décidais de laisser de côté mon projet de prescription de tâche et d’effectuer un travail en E.M.C. (Technique intitulée "Rayez vos vieux vinyles !"; reportez-vous à l’article du même titre pour davantage d’informations).
Le sujet me communiqua ensuite une information dont je n’avais pas connaissance: lorsqu’il avait 16 ans, son frère de 18 ans avait prit une "cuite au Whisky" et vomissait partout; les deux garçons étaient seuls à l’étage de la maison et ne voulaient pas réveiller leurs parents pour des raisons évidentes… Le plus jeune était donc le seul témoin de ce triste spectacle. C’est depuis cette époque que le sujet ne supportait plus l’odeur ni le goût du Whisky.
A la fin de cette seconde rencontre, je décidais alors de prescrire au sujet la tâche Ordalique / Paradoxale suivante incluant une association Inconsciente à la Douleur* (Transfert d'une Ressource Négative):
"Jusqu’à nouvel ordre, si vous avez envie de boire de l’alcool, ce dont vous avez le droit, vous devrez faire précéder chaque verre d’alcool par un verre de Whisky."
En prescrivant cette tâche, mon objectif est semblable à celui mentionné dans un article précédent, à savoir que l’une des réactions du sujet puisse être de mettre un terme à son symptôme afin de ne plus avoir à subir la tâche qu’il s’est engagé à suivre. Prenez un instant pour vous imaginer à la place du sujet, dégouté par le Whisky et néanmoins obligé d’en boire un verre s’il souhaite avoir accès à son verre de vin ou de tout autre alcool apprécié.
* Association Inconsciente à la Douleur ("Thérapie Aversive / Thérapie par Aversion" ou "Transfert d'une Ressource Négative"): Après avoir parlé de l’expérience de la "cuite au Whisky" durant la séance, il est fort probable que le sujet repense à ce souvenir pas vraiment agréable s’il venait à servir un verre de Whisky pour avoir droit à son verre de vin… Alors imprégné de ce souvenir et voyant le verre de Whisky qu'il va devoir boire (Visuel), des émotions y étant associées (Ki ou Cénesthésique), du goût (Gustatif) et de l'odeur (Olfactif), il est envisageable qu’il ne prenne pas autant de plaisir qu’auparavant à boire le verre de vin qui suivra et peut-être même qu’il en soit écœuré.