surderien
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Peut-être "undy"... peut-être... :roll:undy à dit:Peut-être que les bots publicitaires arrivent toujours à s'inscrire, mais se font choper tellement vite qu'on ne voit pas leurs posts, mais ça reste des inscriptions :roll:
C'est schématique... dans le sens ou la dépression peut s'entrevoir comme le prolongement d'une attitude de repli sur soi, du pessimisme, etc...jeangeneve à dit:bon, présupposer que les abstinent son a ranger du coté des dépressifs me parait disons osé...
a moins qu'il s'agisse dune provocation.
Leo Lavoie à dit:Et où est Métapophorelle?? Au moins, la zizanie c'est de l'achalandage, du mouvement! :roll:
papusza à dit:Y a pas mieux ?
Si tu parles du sujet, et si c'est pas le cas alors pour revenir au sujet, peut-être que le temps que les nouveaux décident d'intervenir sur un sujet, celui-ci a déjà changé de sujet, et ils ont peur de faire tâche dans le nouveau sujet...comme moi là en fait :?papusza à dit:Y a pas mieux ?
Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.Leo Lavoie à dit:Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Ivan SCHMITT à dit:Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.Leo Lavoie à dit:Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Au fond, c'est rien de très nouveau, parce que j'ai toujours pensé que le problème de fond, s'appelait : solitude.
Solitude morale, physique, psychologique, émotionnelle...
Alors que les gens préfèrent le conflit à la solitude, c'est peut-être bien naturel, parce que ça leur évite d'être seul. La solitude y'a rien à en faire... tandis qu'avec le conflit, on peut en espérer quelque chose. Probablement que c'est là une manière de préserver l'espèce... en favorisant ainsi, implicitement, une fécondation (impensable lorsqu'on est seul).
Mais alors, la guerre est-elle une manière d'éviter la solitude ?
En tout cas, surement, que le masochisme est une manière d'éviter la solitude. "Je préfère avoir mal, plutôt que de me sentir seul". Le problème c'est que certains s'arrêtent à ça. Personnellement, je préfère être heureux que d'être seul.
De fait, le masochisme est un processus interrompu... tout simplement.
... cqfd
;-)
Leo Lavoie à dit:Ivan SCHMITT à dit:Votre manière de normaliser tout ça, m'inspire.Leo Lavoie à dit:Et, oui, ça se voit dans les couples et partout. Et, oui, y'a des gens qui vont déprimer s'ils n'ont pas leur dose de conflits car, pour eux, c'est la seule façon de ne pas être ignorés et seuls.
Au fond, c'est rien de très nouveau, parce que j'ai toujours pensé que le problème de fond, s'appelait : solitude.
Solitude morale, physique, psychologique, émotionnelle...
Alors que les gens préfèrent le conflit à la solitude, c'est peut-être bien naturel, parce que ça leur évite d'être seul. La solitude y'a rien à en faire... tandis qu'avec le conflit, on peut en espérer quelque chose. Probablement que c'est là une manière de préserver l'espèce... en favorisant ainsi, implicitement, une fécondation (impensable lorsqu'on est seul).
Mais alors, la guerre est-elle une manière d'éviter la solitude ?
En tout cas, surement, que le masochisme est une manière d'éviter la solitude. "Je préfère avoir mal, plutôt que de me sentir seul". Le problème c'est que certains s'arrêtent à ça. Personnellement, je préfère être heureux que d'être seul.
De fait, le masochisme est un processus interrompu... tout simplement.
... cqfd
;-)
Est-ce que la guerre est une manière d'éviter la solitude? Bonne question large... J'aurais tendance à croire que non mais c'est à méditer.
Pour le masochisme, certaines personnes se sentent ignorées tant qu'elles n'ont personnes pour les faire souffrir et ceux qui sont pourtant bien là, avec eux, mais qui ne les font pas souffrir, représentent aussi la solitude, la carence. Alors la solitude est un concept qui n'est plus une question de réalité mais de ressenti malgré la réalité.
Très souvent cependant, ce n'est plus une question de solitude mais une question de se sentir exister on existe pas si on ne souffre pas. Question d'avoir appris son existence comme ça.
Ivan SCHMITT à dit:Intemporelle, je ne sais pas si les questionnements sur la solitude ou la spiritualité fait avancer ou non l'autre question de la désertion du forum... en tout cas, ça permet d'élargir le sujet et, ce faisant, d'accrocher plein de monde ;-) (pour éclaircir le vrai mystère de ce forum...)
A propos de la maturité émotionnelle, nous en avions déjà parlé.... D'un coté, vous avez raison, et il faut satisfaire ses besoins de base avant d'en arriver à la spiritualité, d'une autre coté, c'est une critique fréquemment adressée à Maslow, que je partage d'ailleurs : ce n'est pas une nécessité ! Notamment, parce que la spiritualité étant aussi une manière, indirecte (vous allez peut-être me dire, névrotique... mais c'est pas sur...) de combler ses besoins de base.
Et puis, j'ai toujours eu du mal, avec la spiritualité... parce que, quelque part, c'est une métaphysique. Pour moi, spiritualité et métaphysique, n'ont de sens que dans la mesure ou elles préparent un déploiement bien réel de la compréhension de l'univers. Si je regarde les étoiles un soir, je peux vivre une expérience spirituelle... Si je me souviens qu'il y a quelques millions d'années, mes ancêtres regardaient ces mêmes étoiles et que tout cela est encore inscrit dans mes gènes et que, par conséquent c'est moi et eux qui regardons la même chose je peux carrément entrer en transe... et je peux même imaginer qu'ils faisaient cela pour se sentir relié à l'univers, au lieu de déserter un forum... et je deviendrais plutôt spirituel.
Mais je me sens autant spirituel, lorsque je lis un livre de psychologie ou d'astronomie. A la fin du compte, je me sens encore plus spirituel, lorsque je lis par exemple le gène égoïste de Dawkins, qui, sur des bases scientifiques relie l'éthologie, la création de la vie, la chimie et la physique et la psychologie dans une même soupe primitive... Vous n'avez pas idée, à quel point même les mathématiques peuvent, dans une visée similaire devenir profondément spirituelles (à peine croyable, moi qui détestait mon prof de math ! )
Bref, quand à tous points de vue les choses me paraissent vraies, elle deviennent pour moi, de toute manière, profondément spirituelles !
Finalement, je ne sais pas si Einstein s'imaginant voler à la vitesse de la lumière en se regardant dans un miroir était spirituel à ce moment, ou s'il l'est vraiment devenu en comprenant la théorie de la relativité qui en découle... (ou encore : s'il est devenu spirituel avec tout le fric qu'il en a retiré... mais là c'est de la provoc ! ;-) )
Ivan SCHMITT à dit:Intemporelle, je ne sais pas si les questionnements sur la solitude ou la spiritualité fait avancer ou non l'autre question de la désertion du forum... en tout cas, ça permet d'élargir le sujet et, ce faisant, d'accrocher plein de monde ;-) (pour éclaircir le vrai mystère de ce forum...)
A propos de la maturité émotionnelle, nous en avions déjà parlé.... D'un coté, vous avez raison, et il faut satisfaire ses besoins de base avant d'en arriver à la spiritualité, d'une autre coté, c'est une critique fréquemment adressée à Maslow, que je partage d'ailleurs : ce n'est pas une nécessité ! Notamment, parce que la spiritualité étant aussi une manière, indirecte (vous allez peut-être me dire, névrotique... mais c'est pas sur...) de combler ses besoins de base.
En fait, il y a du vrai dans ce que vous dites, mais concrêtement quand on vit dans un pays industrialisé, il est fort difficile d'atteindre cette spiritualité sans passer par la case départ... Mais je comprends ce que vous voulez dire et je suis d'accord.
Mais dans la réalité, il suffit de regarder comment les gens se comportent pour dire qu'ils sont très loin de cette dimension et fonctionnent toujours sur la performance, ce besoin de paraître, sont très influençables sur tous les phénomènes de mode, d'acquisition matérielles, etc...
Et puis, j'ai toujours eu du mal, avec la spiritualité... parce que, quelque part, c'est une métaphysique. Pour moi, spiritualité et métaphysique, n'ont de sens que dans la mesure ou elles préparent un déploiement bien réel de la compréhension de l'univers. Si je regarde les étoiles un soir, je peux vivre une expérience spirituelle... Si je me souviens qu'il y a quelques millions d'années, mes ancêtres regardaient ces mêmes étoiles et que tout cela est encore inscrit dans mes gènes et que, par conséquent c'est moi et eux qui regardons la même chose je peux carrément entrer en transe... et je peux même imaginer qu'ils faisaient cela pour se sentir relié à l'univers, au lieu de déserter un forum... et je deviendrais plutôt spirituel.
En fait je pense que chacun peut vivre sa spiritualité, être relié, c'est un mot très juste, regarder les étoiles, et s'imaginer l'univers et être déjà en transe, oui je trouve ça très beau, comme regarder un enfant jouer, comme regarder les fleurs de très près (clin d'oeil à Léo :wink: ) ; s'émerveiller avec de petites choses, est ce le secret du bonheur ? de la base spirituelle ?... je crois que oui... On parle souvent de la richesse intérieure, mais voilà il ne suffit pas d'y penser, il faut la ressentir, et pour cela il faut parfois un long cheminement pour arriver au coeur de cette pensée...
J'ai remarqué qu'être accro d'un forum ou de tout autre chose ne permet pas de faire justement le vide en soi, je trouve que chaque individu a souvent besoin d'être en permanence en activité quelle que soit, justement pour ne pas se retrouver face à soi même, et malgré qu'un forum comme celui-ci est fort intéressant, je pense qu'il faut savoir s'en détacher régulièrement ...
Mais je me sens autant spirituel, lorsque je lis un livre de psychologie ou d'astronomie. A la fin du compte, je me sens encore plus spirituel, lorsque je lis par exemple le gène égoïste de Dawkins, qui, sur des bases scientifiques relie l'éthologie, la création de la vie, la chimie et la physique et la psychologie dans une même soupe primitive... Vous n'avez pas idée, à quel point même les mathématiques peuvent, dans une visée similaire devenir profondément spirituelles (à peine croyable, moi qui détestait mon prof de math ! )
Je n'aime pas les maths mais j'aime les chiffres comment peut-on expliquer cela ?... peut être parce que je me suis intéressée à la numérolgie et que les chiffres sont une combinaison de l'univers.... :roll: :
Bref, quand à tous points de vue les choses me paraissent vraies, elle deviennent pour moi, de toute manière, profondément spirituelles !
Finalement, je ne sais pas si Einstein s'imaginant voler à la vitesse de la lumière en se regardant dans un miroir était spirituel à ce moment, ou s'il l'est vraiment devenu en comprenant la théorie de la relativité qui en découle... (ou encore : s'il est devenu spirituel avec tout le fric qu'il en a retiré... mais là c'est de la provoc ! ;-) )
dbuffault à dit:C'est sûr que la spiritualité c'est situé tout en haut de la pyramide des besoins de Maslow. Si certains y accèdent même dans le dénuement, et parfois même en le provoquant dans les voies ascétiques, ce n'est sans doute pas la voie la plus facile.