L'hypnose serait ainsi un super psychofluidifiant et l'hypnothérapeute un super psychofluidiste ??
Lu dans Touati :
.../.. Nous sommes en 1779, superstition, sorcellerie et autres pratiques ésotériques sont toujours florissantes.
Franz Anton Mesmer, découvre « qu’un fluide magnétique bienfaisant » peut se transmettre d’un sujet à un autre.
Maintenant, comme pour un jeu, tout en poursuivant votre lecture, je vous propose de prêter davantage attention à votre voix intérieure – la voix que vous entendez en lisant ces lignes – ou même si vous le voulez, de poursuivre en chuchotant. Imaginez : un groupe d’hommes et de femmes, ils sont une dizaine en cercle au centre de la place du village. Un village de votre choix, que vous connaissez bien. A côté, un quatuor à cordes : trois violonistes, un violoncelliste interprètent Mozart. Au centre un homme grand, charismatique, envoûtant, cheveux longs d’un blanc lumineux, vêtu d’une cape de soie lilas. Il s’approche tour à tour de chacun, passe ses mains de gestes ondoyants devant les visages. Les mains poursuivent ensuite en volutes comme enveloppant chaque corps. Chacun tour à tour sombre dans un sommeil convulsif. Voyez la foule autour observant incrédule. Ecoutez comme un bourdonnement venant de toutes ses bouches hébétées, le cri d’un enfant malade dans les bras de sa mère qui espère… Et maintenant, imprégnez-vous des sons, des images, des sensations et pour le plaisir du voyage dans le temps fermez les yeux un instant et revoyez toute la scène depuis le début : un groupe d’homme et de femmes, la place du village… Ou reprenez la lecture en jouant le jeu, cette fois !
Vous voilà de retour de ce petit aperçu du chemin de l’hypnose, alors continuons. Mesmer était-il un farfelu ?
Eh bien non. Il propose une théorie qu’il veut physiologique et rationaliste. Cette théorie sera passée au crible de l’Académie des Sciences et de la Société Royale de Médecine qui après une étude détaillée, tout en constatant certains effets curatifs, attribuèrent le phénomène à la pure imagination.
Pensant ainsi démontrer la supercherie, l’autorité savante, mettait en évidence, sans s’en rendre compte, le rôle de la dimension psychologique dans la relation interpersonnelle.
Même si nous sommes loin de la pratique actuelle de l’hypnose, Mesmer reste un précurseur de l’étude expérimentale de la relation psychothérapeutique.
Pourquoi citer Mesmer et rappeler ce qu’il nommait « le magnétisme animal » ?
Cette histoire de fluide reliant deux personnes reste, je trouve, une métaphore évocatrice de ce qui se noue dans un entretien de coaching ; à un moment donné, ce sentiment que quelque chose de particulier se met en place, qu’une « bulle » vient recouvrir le coach et son client les reliant étroitement tout en les séparant de l’environnement.
N’avons-nous pas affaire à la même bulle dans laquelle disent s’isoler les artistes ou les sportifs avant leur représentation ou compétition ?
C’est là que je fais intervenir l’hypnose : pour moi la pratique hypnotique n’est pas un outil de la « panoplie » du coach parmi d’autres.
Le phénomène hypnotique est au cœur de la gestion de la relation ; il permet de ressentir et de comprendre ce qui se noue de spécifique et parfois de mystérieux dans cette relation.
Que se passe-t-il de particulier en cet instant .../...
http://www.orgadia.com/hypnotherapeute- ... hing-2.htm