On parle souvent des bienfaits du sport ou activité physique. Ces bienfaits sont ils toujours présents quand la personne n'a pas envie de le faire, ou est stressée dans sa pratique (compétition par exemple), si elle s'ennuie ou se force ?
Personnellement j'ai l'impression qu'il y a peu de bienfaits en ce cas ?
on parle souvent ( qui a dit cela ? qui est a l'origine de cette "origine perdue" qui fleure bon le méta modéle ) probablement une analyse statistique. J'avoue que je ne sais pas.
on parle aussi souvent de centenaires qui fument, qui boivent et qui ne font pas de sport depuis des années.
en tout cas je peux supposer que cette affirmation est dans l'archétype , au bord de la croyance collective comme les 5 légumes.
Il suffit d aller sur Google, de lire les titres magazine...ou le dernier santé et bien être. On y parle du vélo elliptique (des bienfaits) et comment ne pas s ennuyer...
Ce n était pas le but de revenir sur les bienfaits de l activité physique... (une évidence).. Mais de savoir si les gens se forcent (donc avec un mental négatif) quel en serait l impact ?
Je pratique le sport depuis longtemps un peu moins maintenant, mais je suis très familié des salles. Je pense que les bienfaits se feront sentir dès lors qu'il y a de la pratique. Ce n'est pas instantané au début mais tu y trouveras toujours un plus et une progression. Il faut un minimum faire attention à ce que tu bois et mange. Comme tu le précises très bien c'est une évidence.
Ces bienfaits sont ils toujours présents quand la personne n'a pas envie de le faire, ou est stressée dans sa pratique (compétition par exemple), si elle s'ennuie ou se force ?
Si tu n'as pas envie, tu manques de motivation, sa peu à mon avis jouer sur a qualité de ton travail, le durée, la fréquence des entraînements, et pour le coup oui sur les résultats. On est sur de la volonté, on se force au risque de s'ennuier.
Il faudrait y trouver du plaisir, pour ça se fixer un but fini dans le temps, ce n'est pas un scoop je sais...
Se dire que le plaisir viendra aussi avec les résultats, on se sent mieux en général, on a perdu en tour de taille, la respiration est plus cool, etc. ceci est moteur avec le temps...
Ma voisine (qui est en chimiotherapie) va nager 3 fois par semaine (1 à 2 km de crawl). Elle a appris à nager à 60 ans (sa mère s'est suicidée par noyade) Je trouve cela héroïque. Je précise qu'elle n'est pas ancienne sportive de haut niveau. C'était un vrai défi pour elle d'apprendre à nager (phobie de l'eau) Du coup, elle est super fière d'elle !!!
Il y a peut être quelque chose à chercher dans le fait de se surpasser, d'être fier de soi, pour y trouver du plaisir, si cela n'est pas naturel au départ.
La natation c'est un des meilleurs sports, très complet et on ne s’abîme pas...
Ton exemple montre qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire et qu'une phobie se soigne assez facilement finalement.
Pour la natation quand j avais des nages à apprendre (par exemple le craw j étais le plus motivé. Ensuite j ai trouvé un objectif distance... J appréciais aussi la sensation d être dans l eau mais après je me sentais comme un poisson rouge dans un bocal à tourner en rond. Du coup je nage juste de temps en temps...
C’est typiquement se créer un ancrage ( le visage comblé de réussite) pour un switch immédiat dès qu’on se le remet à l’esprit en situation (de crise douloureuse).
Base fondamentale pour gérer son émotionnel et sa réussite au top.
C’est tout l’inverse chez le dépressif paniquard qui crée et programme son échec par la même technique sans la connaître !
Il y a l'observation de soi à développer, c'est à dire pouvoir remarquer à quel moment le réflexe "paniquard" se déclenche. Prendre conscience que l'on est entrain de commencer à paniquer. Sans être forcément dépressif, ce réflexe peut se déclencher chez tout à chacun (face à un danger réel ou pas vraiment réel).
Si le danger est réel, o mince en ski, le sol est un peu glacé et on va trop vite, si je ne fais rien je vais rater mon virage et me prendre les sapins. Si on regarde les sapins, où on ne veut pas aller, et qu'on panique, on se les prend. Si on regarde là où on doit aller, et se concentre sur ce qu'on à faire, il y aura une chance de les éviter...