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« Les cybercondriaques, la nouvelle plaie des toubibs »
Libération
Libération consacre une page et demie aux « cybercondriaques, nouvelle plaie des toubibs ». Eric Favereau remarque qu’avec « l’essor de l’autodiagnostic médical sur le Web, lors des consultations, les médecins doivent désormais convaincre autant que guérir ».
Le journaliste se penche ainsi sur ces « patients qui arrivent chez leur médecin en ayant en tête un diagnostic glané sur le Net, surdocumentés sur leur pathologie comme pour un grand oral. En face, des toubibs qui s’en agacent, maudissant la Toile… ».
Eric Favereau explique : « En ligne de mire des praticiens, les forums des sites de santé généralistes. […] Ce n’est pas le contenu rédactionnel, rédigé par des journalistes scientifiques ou des médecins, qui les irritent, mais bien ces espaces communautaires où foisonnent des informations souvent non vérifiées et anxiogènes à souhait ».
Le journaliste observe que « si le médecin reste la source principale d’information, Internet est devenu le deuxième moyen de s’informer. A égalité avec les proches, mais devant le pharmacien. […] Les deux tiers des internautes fans de sites médicaux n’en font pas état lors de la consultation », poursuit Eric Favereau.
Jacques Lucas, vice-président du Cnom, remarque que « les ragots de santé ont toujours existé. […] Il y a 20 ans, nous étions dans un rapport paternaliste : le médecin avait l’autorité sur le patient, car il savait. Désormais, la relation reste de confiance, mais n’est plus aveugle, puisque le patient peut croiser ses sources ».
Le responsable estime que « les professionnels de santé doivent aller là où se jouent les enjeux. Les deux tiers des Français interrogés se rendraient sur le site de leur médecin s’il en avait un, et 35% des personnes ne consultant pas sur Internet pourraient le faire si leur médecin disposait d’un site ».
Eric Favereau conclut toutefois que « très peu [de médecins] connaissent le contenu des sites de santé grand public. La raison invoquée ? Le manque de temps, tout simplement ».
Et ici une excellente image du miroir thérapeutique…
http://www.liberation.fr/vous/010165524 ... ondriaques
:roll:
Libération
Libération consacre une page et demie aux « cybercondriaques, nouvelle plaie des toubibs ». Eric Favereau remarque qu’avec « l’essor de l’autodiagnostic médical sur le Web, lors des consultations, les médecins doivent désormais convaincre autant que guérir ».
Le journaliste se penche ainsi sur ces « patients qui arrivent chez leur médecin en ayant en tête un diagnostic glané sur le Net, surdocumentés sur leur pathologie comme pour un grand oral. En face, des toubibs qui s’en agacent, maudissant la Toile… ».
Eric Favereau explique : « En ligne de mire des praticiens, les forums des sites de santé généralistes. […] Ce n’est pas le contenu rédactionnel, rédigé par des journalistes scientifiques ou des médecins, qui les irritent, mais bien ces espaces communautaires où foisonnent des informations souvent non vérifiées et anxiogènes à souhait ».
Le journaliste observe que « si le médecin reste la source principale d’information, Internet est devenu le deuxième moyen de s’informer. A égalité avec les proches, mais devant le pharmacien. […] Les deux tiers des internautes fans de sites médicaux n’en font pas état lors de la consultation », poursuit Eric Favereau.
Jacques Lucas, vice-président du Cnom, remarque que « les ragots de santé ont toujours existé. […] Il y a 20 ans, nous étions dans un rapport paternaliste : le médecin avait l’autorité sur le patient, car il savait. Désormais, la relation reste de confiance, mais n’est plus aveugle, puisque le patient peut croiser ses sources ».
Le responsable estime que « les professionnels de santé doivent aller là où se jouent les enjeux. Les deux tiers des Français interrogés se rendraient sur le site de leur médecin s’il en avait un, et 35% des personnes ne consultant pas sur Internet pourraient le faire si leur médecin disposait d’un site ».
Eric Favereau conclut toutefois que « très peu [de médecins] connaissent le contenu des sites de santé grand public. La raison invoquée ? Le manque de temps, tout simplement ».
Et ici une excellente image du miroir thérapeutique…
http://www.liberation.fr/vous/010165524 ... ondriaques
:roll: