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Anthony17
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Sitar à dit:C'est vrai qu'en parlant de synchronisation avec Hypnomed j'ai soulevé, encore une fois, le sujet de la thérapie individuelle et présupposé que mon interlocuteur n'était pas suivi et ne savait pas de quoi il parlait.
Regardez-vous avant de critiquer. Je vous propose d'éviter de répondre à mes messages, à moins que ce soit constructif et sans présupposition stupide digne d'une cours de maternelle. Suis-je bien clair ?
Sitar à dit:Oui, très probablement, sauf qu'avant vous étiez en cours de maternelle et là vous êtes dans la cours des grands. Quand on vous répond, ça fait plus mal. Au début ça choque, puis on comprend vite et on fait moins la maline en prenant les gens de haut. Je pense qu'au moins les choses sont bien claires entre nous, c'est déjà ça.
papusza à dit:Une interaction non emotionnelle cela existe t'il ?
Maitrisez vous parfaitement vos sourcils par exemple et votre patient ne saura t'il pas detecter un leger tressaillement de vos paupieres, un teint un peu plus pâle ou rouge, une crispation de doigts ?
Certains patients vont être centrés sur vous, ils risquent de remarquer beaucoup de choses.
Certes on ne vous demande pas de pleurer avec les gens (certes pourquoi pas ?); mais de ne pas être affecté au point d'en perdre toute lucidité.
L'emotion ça s'utilise... Evidemment en étant pas prisonnier de celle proposée. Cela nécessite de la souplesse d'esprit, ce qui est aussi important qu'un travail sur soi.
Ou le travail sur soi devrait permettre de l'acquérir.
Salut Oratorio,oratorioo à dit:En effet, comme le faisait remarquer Valikor, il ne s'agit pas de devenir une espèce d'éponge, dans ce cas le thérapeute ne tiendrait pas longtemps, mais l'empathie est autre chose que ça.
L'empathie, c'est comprendre ce que vit la personne, mais certainement pas de ressentir les mêmes émotions. Si c'est le cas, il s'agirait plutôt alors de "sympathie". Rogers parlait également d'identification, et bien sûr tout ça n'est pas très bon pour le thérapeute.
non la thérapie ne serait aps plus efficace, au contraire, en s'impliquant beaucoup, le thérapeute se met la pression piètre modèle pour les patients qui se la mettent déjà bien trop..... et qui souvent ont trop d'empathie....Marc1963 à dit:Salut Oratorio,oratorioo à dit:En effet, comme le faisait remarquer Valikor, il ne s'agit pas de devenir une espèce d'éponge, dans ce cas le thérapeute ne tiendrait pas longtemps, mais l'empathie est autre chose que ça.
L'empathie, c'est comprendre ce que vit la personne, mais certainement pas de ressentir les mêmes émotions. Si c'est le cas, il s'agirait plutôt alors de "sympathie". Rogers parlait également d'identification, et bien sûr tout ça n'est pas très bon pour le thérapeute.
Cela indique une non implication de l'affect du thérapeute.
La thérapie ne saurait-elle pas beaucoup plus efficace avec l'implication de l'affect du thérapeute durant la séance ?
Bien entendu, pour éviter l'épuisement du thérapeute, les patients ne devraient s'enchaîner les uns derrières les autres. De plus, les magnétiseurs avaient un rituel qui consiste à se laver les mains aussi bien physiquement que psychiquement à la fin de la séance.
trop d'empathie tue le thérapeute....
Anthony17 à dit:trop d'empathie tue le thérapeute....
l'empathie n'est pas la sympathie, on comprend le sujet sans pour autant adhéré à ses idées, ses pensées, et ses émotions, il faut savoir faire le tri sur l'autre tout en restant professionnel et respecter le savoir être ericksonien pour les praticien en hypnose ericksonienne...
Excellent post trigger, effectivement.Triggermind à dit:Anthony17 à dit:Est ce plus efficace?
Oui pour les suggestions directes, mais ce sera le plus souvent limité dans le temps et on assistera aux mêmes problèmes d'échappement que lorsque l'on traitait ainsi les névroses hystériques au 19ème siècle.
@triggermind Les suggestions indirects en transe profonde auraient donc plus d'efficacité sur un traitement réussi dans le temps, que des suggestions direct?
On ne peut plus se permettre de raisonner sur l'hypnose simplement en opposant les suggestions directes ou "indirectes".
En hypnose, on s'adresse directement à l'inconscient, et partant du principe que toute expérience vécue dans l'inconscient est validée comme si elle était réelle, on peut aller très vite en thérapie.
En une séance d'une heure et demie à deux heures, vous pouvez utiliser les théories psychanalytiques, comportementale, cognitive, qui s'affrontent habituellement dans les diverses écoles mais qui contiennent toutes pourtant une part de vérité.
On y ajoute aussi les fameuses suggestions directes et, une spécificité qui nous vient d'Erickson, la possibilité de laisser à l'inconscient la chance de découvrir sa propre solution au problème, la solution étant en nous, par l'orientation de l'inconscient vers ce problème et la métaphore.
Pour être plus clair, en pratique, sur une phobie on peut commencer par une régression pour en découvrir la cause (Approche psychanalytique),
qu'on la retrouve ou non on peut aussi travailler sur le principe d'inhibition réciproque (Approche comportementaliste) en dissociation, c'est le principe de la projection sur un écran de cinéma, pendant qu'un double regarde le film de la phobie, l'autre double vit des émotions incompatibles,
on peut aussi utiliser la régression dissociée et la remodélisation de l'histoire de vie (Approche cognitive)...
Et enfin les suggestions directes et la projection dans l'avenir...
Qui consolident si nécessaire le changement immédiat.
Cerise sur le gâteau, on peut proposer de façon Ericksonienne à l'inconscient de ne garder que ce qui lui est adapté ou utile.
Tout ceci est évidemment très incomplet et réducteur, mais permet de comprendre pourquoi l'hypnose est un outil rapide (Thérapie brève) et performant.
J'en profite pour répondre à une question de Castorix qui,dans un autre topic, demandait combien de temps et quelles techniques cognitivo comportementalistes étaient enseignées dans une école d'hypnose.
Je pense que peu importe que l'on y passe 10 heures ou 300 heures,
l'important est d'en connaître les bases et de savoir adapter ces théories au travail en état d'hypnose.
La connaissance est nécessaire et indispensable, elle sera toujours limitée, mais en hypnose la créativité et l'imagination sont des qualités primordiales, qui elles sont illimités.
En hypnose on utilise bien sur les avancées que les théories cognitivo comportementalistes ont permis dans la compréhension de notre fonctionnement psychique, mais les techniques sont évidemment sensiblement différentes. Le fameux "contrat" avec le patient, par exemple, n'est pour ma part quasiment jamais utilisé.
Ivan.67 à dit:Excellent post trigger, effectivement.Triggermind à dit:Anthony17 à dit:Est ce plus efficace?
Oui pour les suggestions directes, mais ce sera le plus souvent limité dans le temps et on assistera aux mêmes problèmes d'échappement que lorsque l'on traitait ainsi les névroses hystériques au 19ème siècle.
@triggermind Les suggestions indirects en transe profonde auraient donc plus d'efficacité sur un traitement réussi dans le temps, que des suggestions direct?
On ne peut plus se permettre de raisonner sur l'hypnose simplement en opposant les suggestions directes ou "indirectes".
En hypnose, on s'adresse directement à l'inconscient, et partant du principe que toute expérience vécue dans l'inconscient est validée comme si elle était réelle, on peut aller très vite en thérapie.
En une séance d'une heure et demie à deux heures, vous pouvez utiliser les théories psychanalytiques, comportementale, cognitive, qui s'affrontent habituellement dans les diverses écoles mais qui contiennent toutes pourtant une part de vérité.
On y ajoute aussi les fameuses suggestions directes et, une spécificité qui nous vient d'Erickson, la possibilité de laisser à l'inconscient la chance de découvrir sa propre solution au problème, la solution étant en nous, par l'orientation de l'inconscient vers ce problème et la métaphore.
Pour être plus clair, en pratique, sur une phobie on peut commencer par une régression pour en découvrir la cause (Approche psychanalytique),
qu'on la retrouve ou non on peut aussi travailler sur le principe d'inhibition réciproque (Approche comportementaliste) en dissociation, c'est le principe de la projection sur un écran de cinéma, pendant qu'un double regarde le film de la phobie, l'autre double vit des émotions incompatibles,
on peut aussi utiliser la régression dissociée et la remodélisation de l'histoire de vie (Approche cognitive)...
Et enfin les suggestions directes et la projection dans l'avenir...
Qui consolident si nécessaire le changement immédiat.
Cerise sur le gâteau, on peut proposer de façon Ericksonienne à l'inconscient de ne garder que ce qui lui est adapté ou utile.
Tout ceci est évidemment très incomplet et réducteur, mais permet de comprendre pourquoi l'hypnose est un outil rapide (Thérapie brève) et performant.
J'en profite pour répondre à une question de Castorix qui,dans un autre topic, demandait combien de temps et quelles techniques cognitivo comportementalistes étaient enseignées dans une école d'hypnose.
Je pense que peu importe que l'on y passe 10 heures ou 300 heures,
l'important est d'en connaître les bases et de savoir adapter ces théories au travail en état d'hypnose.
La connaissance est nécessaire et indispensable, elle sera toujours limitée, mais en hypnose la créativité et l'imagination sont des qualités primordiales, qui elles sont illimités.
En hypnose on utilise bien sur les avancées que les théories cognitivo comportementalistes ont permis dans la compréhension de notre fonctionnement psychique, mais les techniques sont évidemment sensiblement différentes. Le fameux "contrat" avec le patient, par exemple, n'est pour ma part quasiment jamais utilisé.
Reste la vraie question : je commence avec quoi, à quel moment et dans quel cas ?
Mais c'est ainsi qu'au fil du temps, l'expérience fabrique de bons thérapeutes. L'essentiel, est souvent d'avoir plus d'une corde à son arc, non ?
;-)
Certainement... ;-)Intemporelle à dit:Ivan vos commentaires sont également très justes, car l'expérience et plusieurs cordes à son arc font qu'on ne se pose plus ce que vous appelez la vraie question...
Ivan.67 à dit:Reste la vraie question : je commence avec quoi, à quel moment et dans quel cas ?
Mais c'est ainsi qu'au fil du temps, l'expérience fabrique de bons thérapeutes. L'essentiel, est souvent d'avoir plus d'une corde à son arc, non ?
;-)
attendu que le thérapeute fait partie de l'expérience, c'est effectivement plutot difficile...Triggermind à dit:Ivan.67 à dit:Reste la vraie question : je commence avec quoi, à quel moment et dans quel cas ?
Mais c'est ainsi qu'au fil du temps, l'expérience fabrique de bons thérapeutes. L'essentiel, est souvent d'avoir plus d'une corde à son arc, non ?
;-)
Un des problèmes pour l'évaluation de l'hypnose et de ses techniques c'est que l'on ne dispose pas d'études randomisées en double aveugle contre placébo, j'y reviendrai dans un autre topic dès que j'en aurais le temps,
et comme chacun travaille de façon très différente et sur un éventail de pathologies plus ou moins large (Souvent plutôt étroit!), il est assez difficile de proposer une stratégie thérapeutique...
Pour ma part, je tente le plus souvent possible une hypnoanalyse en début de séance, et je termine par des suggestions directes.
Entre les deux, c'est selon les cas mais j'utilise fréquemment plus d'une technique.
valikor à dit:attendu que le thérapeute fait partie de l'expérience, c'est effectivement plutot difficile...
Il faut juste le prendre en compte et plutot valider des stratégies de thérapies...
Oui ce serait horrible, et c'est pareil pour plein de domaine (des domaines techniques, au pilotage d'avion en passant par les arts martiaux), plus on applique des protocoles sans adaptivité, plus on risque de se détacher de la situation réelle.des thérapeutes robots
Triggermind à dit:L'hypnose est un moyen extraordinaire de stimuler les mécanismes d'auto guérison, bien plus puissant que l'effet placébo, et il faudrait que l'on démontre que ses indications ne se limitent pas aux problèmes psychiques, ou psychosomatiques quand le terme est employé dans un sens réducteur.
Intemporelle à dit:Triggermind à dit:L'hypnose est un moyen extraordinaire de stimuler les mécanismes d'auto guérison, bien plus puissant que l'effet placébo, et il faudrait que l'on démontre que ses indications ne se limitent pas aux problèmes psychiques, ou psychosomatiques quand le terme est employé dans un sens réducteur.
Et bien je ne trouve pas cela réducteur, bien au contraire, car si on met de côté l'aspect psychique et psychosomatique, que reste t-il ? puisque pour moi tout symptôme est déclenché par l'un de ses aspects.
valikor à dit:Intemporelle à dit:Triggermind à dit:L'hypnose est un moyen extraordinaire de stimuler les mécanismes d'auto guérison, bien plus puissant que l'effet placébo, et il faudrait que l'on démontre que ses indications ne se limitent pas aux problèmes psychiques, ou psychosomatiques quand le terme est employé dans un sens réducteur.
Et bien je ne trouve pas cela réducteur, bien au contraire, car si on met de côté l'aspect psychique et psychosomatique, que reste t-il ? puisque pour moi tout symptôme est déclenché par l'un de ses aspects.
développer ses capacités, se débarrasser des allergies...
stimuler son système immunitaire contre une maladie...
exemple : en formation, en 2006, qqn a fait de l'autohypnose contre le chikungunya... (il avait été piqué par le moustique) il s'en ai bien mieux sorti que ses voisins....
Intemporelle à dit:Triggermind à dit:L'hypnose est un moyen extraordinaire de stimuler les mécanismes d'auto guérison, bien plus puissant que l'effet placébo, et il faudrait que l'on démontre que ses indications ne se limitent pas aux problèmes psychiques, ou psychosomatiques quand le terme est employé dans un sens réducteur.
Et bien je ne trouve pas cela réducteur, bien au contraire, car si on met de côté l'aspect psychique et psychosomatique, que reste t-il ? puisque pour moi tout symptôme est déclenché par l'un de ses aspects.
Triggermind à dit:Intemporelle à dit:Triggermind à dit:L'hypnose est un moyen extraordinaire de stimuler les mécanismes d'auto guérison, bien plus puissant que l'effet placébo, et il faudrait que l'on démontre que ses indications ne se limitent pas aux problèmes psychiques, ou psychosomatiques quand le terme est employé dans un sens réducteur.
Et bien je ne trouve pas cela réducteur, bien au contraire, car si on met de côté l'aspect psychique et psychosomatique, que reste t-il ? puisque pour moi tout symptôme est déclenché par l'un de ses aspects.
Et voila, quand le temps manque on écrit trop vite, et cela peut mener au contresens...
Il fallait lire les indications ne se limitent pas aux problèmes psychosomatiques, quand le terme psychosomatique est employé dans un sens réducteur.
C'est un terme fréquemment employé en médecine, notamment dans des services hospitaliers très techniques, pour négliger un symptôme ou une plainte du patient qui semble sortir du cadre de sa pathologie: "Oh ce n'est rien, cela doit être psychosomatique."
Bien au contraire, il me semble évident que les mécanismes psychosomatiques sont au premier plan tant au niveau des facteurs de risque de maladie que des processus de guérison.
surderien à dit:ce qui est héréditaire, inscrit dans la généalogie familiale éducationnelle, c'est de négliger son hypertension familiale en n'adoptant pas une hygiène de vie et les propositions d'éducation thérapeutique de la médecine !
si la majorité des gens sont conditionnés par le génétique et l'héréditaire, c'est la faute des médias qui s'en sont persuadés
mais les médias sont là pour rendre malade et imposer aux médecins leur vision des choses !
Difficile d'aller contre l'avis des médias
c'est le risque que celui ci l'emporte aussi sur les forum publics...
mais vous direz que ce sont les médecins qui s' imposent aux médias...
un système sans fin, comme d'hab !
:cry:
HYPNOMED à dit:Personnellement je préfère la thérapie psychodynamique qui permet de se laisser conduire plus globalement par ses pensées et ses sentiments, que la TCC dirigée vers des résultats pré-définis.