excuse moi, je n'ai pas contextualisé mon propos : si il y a refus/conflit
Si quelqu'un vient en thérapie c'est qu'à priori il n'est pas tout à fait réfractaire, même si il dit l'être...
sur le cas fictif (je peux vous le détailler si vous le souhaitez) de qqun forcé à venir en thérapie par sa hiérarchie que l'on m'a fait travailler ce mois ci, ça ne servait à rien d'hypnotiser... si la personne est satisfaite il n'y a rien à changer.
Si elle veut changer mais est un peu réfractaire à l'hypnose on peut toujours l'amener en douceur à ce qu'elle souhaite.
quand j'écris "qui est hypnotisé est moins bon hypnotiseur que l'hypnotiseur" j'entends une tentative d'hypnose sur qqun de non consentant
Je m'explique par un exemple concret :
Récemment j'ai rencontré un homme charmant (que l'on appellera H) avec qui je suis allé boire un verre. Rapport excellent, personne intéressante, tout va comme sur des roulettes. Je ne résiste pas à l'attrait que je ressens pour lui et le retrouve quelques jours plus tard dans un café. Le manège continue durant plusieurs semaines et je sens qu'il me transforme "de l'intérieur". A cette étape, je sais pertinemment qu'il m'hypnotise
(sans savoir si il le faisait volontairement) mais me laisse faire, m'abandonne comme je le fais en tant que patiente en thérapie, parce que je sens que c'est "bon pour moi".
Nouveau stage de PNL où j'apprends foule de choses dont l'écoute de mes états internes.
Nouveau RDV avec H où je découvre avec stupeur qu'il joue consciemment avec mes états internes en modifiant son non verbal et en induisant le mien. J'entends même quelques yes-set glissés dans la conversation. Je comprends alors qu'il avait induit en moi l'impression que son hypnose est "bonne pour moi" et ainsi mon lâcher prise en sa présence (ce qui revient à lui remettre les clés de mon système nerveux!).
Le fait est que j'ai su me rappeler moi même lorsqu'il induisait cet état interne qui n'était PAS ce que je ressentais réellement.
Alors que la semaine précédente je n'étais pas capable de cela.
Quand on sait hypnotiser qqun on sait nécessairement (avec une petite gymnastique) le faire sur soi mais aussi produire l'effet inverse (à savoir se déshynotiser)
je suis claire ou ...?
si je maîtrise mieux mon hypnose, par là ma déshypnose (pour moi c'est synonyme dans ce contexte, c'est peut être ce qui a créé la confusion surderien, excuse moi) que l'autre ne la maîtrise sur moi il ne pourra pas m'hypnotiser à volonté. Ca revient à le faire au dessus du seuil de conscience!
Bien entendu je parle d'un cadre où ce serait "forcé" (non une démarche consciente d'aller vers l'hypnose)
ce peut être avec un gars sans morale qui exploite autrui * (plus rare), avec un vendeur, un commercial, avec sa grand mère (si je vous jure ma grand mère avait l'art d'obtenir ce qu'elle voulait sans avoir jamais étudié l'hypnose!), son gamin...etc
*ce qui n'implique en rien qu'il y a des personnes avec "un mauvais fond". C'est juste un mode de fonctionnement que je décris par "sans morale / exploite autrui" -> pas de jugement de valeur svp
Sauf que lorsqu'on est ensemble en hypnose, il n'y a plus de différence de niveau...
Oui et non.
Je suis d'accord qu'on est, même dans mon exemple, co-responsable.
En pratique je préfère croire que chacun, même s'il A le choix, n'a pas toujours
consciemment accès à toutes ses ressources.
Je pense à une jeune fille de 15 ou 17 ans qui se découvre, apprend à se connaître... oui elle est inconsciemment consentante à toutes les hypnoses pratiquées mais souvent identifiée à son conscient et dans ce que elle définit comme ce qu'elle est et n'est pas, elle n'était pas d'accord.
Et c'est ce cadran subjectif que je choisis de prendre en compte, en toute subjectivité
On est tous les 2 ok pour s'hypnotiser : oui mais non
:lol: