Tout le monde il est beau
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Tout le monde il est beau à dit:Bonjour,
Je crois l'avoir déjà dit, mais quand le seita était une société française il était de bon ton de fumer.
Même nos grand père qui était militaire avait les cigarettes gratuites.
Aujourd'hui la seita n'a plus de monopole, a fermé ses manufactures, donc il faut trouver le pognon ailleurs.
D'un seul coup ce qui était super bien, devient prohibitif.
Vous fumez, vous êtes montré du doigt, rejeté, banni de cette société.
Mais vous rapportez pourtant beaucoup à la société, par les taxes.
Le plus important c'est ce que cela rapporte, que vous fumiez ou pas n'a aucune importance, la preuve si vous allez sur le site officiel de lutte contre le tabac et que vous vouliez téléphoner pour avoir des conseils ça coûte 0,15 euro/mn .
Sur un site officiel de lutte contre le tabac, j'avais trouvé un commentaire soulignant, entre autre, que l'hypnose n'apportait aucune aide contre le tabagisme.
J'ai voulu rectifié et indiquer que l'hypnose pouvait aider à lutter contre le tabac.
Mon message n'est pas resté plus d'une demie journée en ligne, effacé. Qui ai-je gêné ?
Une question aux spécialistes:
Peut on être dépendant à la nicotine ?
A la suite de vos réponses, je vous indiquerai le pourquoi de cette question.
Merci de votre attention.
Je n'ai pas eu l'occasion de lire ce livre, mais si la nicotine provoque certainement une dépendance, elle n'est probablement pas la seule substance contenue dans la fumée à incriminer.Gaelic à dit:Je vous recommande la lecture de Dépendance à la nicotine : Critique d'une théorie avant toute chose.
Oui sauf que le tabac fait d'autres dégâts sur une longue durée, sur le teint, les dents, les poumons, les artères, etc... sans compter les individus passifs que vivent avec les tabagiques.Hubert Chatelée à dit:Je n'ai pas eu l'occasion de lire ce livre, mais si la nicotine provoque certainement une dépendance, elle n'est probablement pas la seule substance contenue dans la fumée à incriminer.Gaelic à dit:Je vous recommande la lecture de Dépendance à la nicotine : Critique d'une théorie avant toute chose.
Il y a bien sûr deux versants dans la dépendance au tabac (Evitons donc le terme de nicotine), l'un psychologique, l'autre physique.
Si l'on s'intéresse au versant physique de la dépendance, on peut constater que le tabac lors des premières inhalations ne provoque pas d'effets "positif" spectaculaire. Pas de concentration accrue comme avec la cocaïne, pas d'effet anxiolytique ou euphorique comme avec l'alcool, pas d'hallucinations...
Tout au plus quelques nausées et des sensations vertigineuses désagréables...
C'est peut être pour cela que l'addiction au tabac est bien plus facile à traiter que l'addiction a d'autres substances (comme l'alcool): Le tabac procure très peu d'effets "positifs", ou de très faible intensité.
Si c'était le cas, l'arrêt du tabac pourrait être facile... et l'effet de plaisir est très présent, pour détendre, cercle vicieux car la cigarette ne détend pas, elle amène le besoin d'en prendre une autre donc il y a plaisir... Plus le sujet sera anxieux plus sa consommation sera importante...
Par contre, une fois intoxiquée, la personne subit un effet de manque redoutable, empêchant concentration comme détente.
C'est dans cet effet de manque qu'il faut voir l'effet très fortement addictogéne du tabac.
EPHEMERE à dit:Si c'était le cas, l'arrêt du tabac pourrait être facile... et l'effet de plaisir est très présent, pour détendre, cercle vicieux car la cigarette ne détend pas, elle amène le besoin d'en prendre une autre donc il y a plaisir... Plus le sujet sera anxieux plus sa consommation sera importante...
EPHEMERE à dit:Oui sauf que le tabac fait d'autres dégâts sur une longue durée, sur le teint, les dents, les poumons, les artères, etc... sans compter les individus passifs que vivent avec les tabagiques.
Je sais de quoi je parle, mes parents fumaient et fument toujours comme des malades, je suis devenue allergique à pleins de trucs et surtout je faisais un peu d'asthme et ce quand j'ai pris mon indépendance il y a bien longtemps, entre temps j'avais compris certaines choses de ma vie, je ne souffre plus ni d'allergie, ni d'asthme...
EPHEMERE à dit:Perso, encore une fois, je trouve aberrant de parler d'hypnose pour l'arrêt du tabac, c'est qu'on si on disait l'hypnose (ECM) va me permettre d'arrêter de boire, d'avoir des TOC, etc...
L'hypnose est un outil mais n'est pas la thérapie elle même, donc l'hypnose en elle même n'a pas de pouvoir magique sur un individu peu motivé. Même si l'hypnose est un super outil pour communiquer avec l'inconscient, mais il s'agit d'une thérapie avant tout.
Le fumeur qui vient de terminer sa cigarette se sent simplement presque aussi bien que le non fumeur l'est en permanence.
Je pense que la distinction entre satisfaire un besoin, combler un manque et éprouver du plaisir est essentielle, notamment en matière de thérapie libératoire des addictions, et particulièrement en ce qui concerne le tabac.Leo Lavoie à dit:Satisfaire un "besoin" à cause d'une sensation de manque ou vivre du plaisir se ressent de la même façon. C'est le même principe d'ailleurs. Il n'y a de plaisir à manger (normalement) que quand on a faim. Sinon, le plaisir n'y est pas.
Hubert Chatelée à dit:Je pense que la distinction entre satisfaire un besoin, combler un manque et éprouver du plaisir est essentielle, notamment en matière de thérapie libératoire des addictions, et particulièrement en ce qui concerne le tabac.Leo Lavoie à dit:Satisfaire un "besoin" à cause d'une sensation de manque ou vivre du plaisir se ressent de la même façon. C'est le même principe d'ailleurs. Il n'y a de plaisir à manger (normalement) que quand on a faim. Sinon, le plaisir n'y est pas.
Non, satisfaire un besoin et vivre du plaisir ne se ressent pas de la même façon, et votre exemple de la faim l'illustre parfaitement.
Si vous avez faim et que vous prenez un sandwich, vous allez satisfaire un besoin et combler un manque.
Si vous entrez dans un restaurant 4 étoiles, et que vous avez une certaine culture gastronomique, vous allez éprouver du plaisir.
Cela ne se ressent pas du tout de la même façon.
Plus vulgairement si vous avez une envie pressante d'uriner et que vous ne pouvez quitter une longue conférence, quand vous sortirez, vous serez extrêmement soulagé d'uriner, Cela soulage mais est ce un plaisir?
Plaisanterie mise à part, distinguer plaisir et effet de manque est essentiel si on utilise l'aspect cognitif en thérapie sous hypnose dans le traitement de l'addiction au tabac.
Leo Lavoie à dit:dans l'intention de la nature, ce qui est relié à la satisfaction des besoins fondamentaux est source de plaisir.
un plaisir qui n'est pas lié à une satisfaction d'un besoin fondamental créera l'impression d'un besoin fondamental pour retrouver ce plaisir.
Tout le monde il est beau à dit:Une question aux spécialistes:
Peut on être dépendant à la nicotine ?
A la suite de vos réponses, je vous indiquerai le pourquoi de cette question.
Merci de votre attention.
plume des remparts à dit:J'aurais une petite question pour les hypnothérapeutes.
Si, un fumeur devient non fumeur grâce à l'hypnose mais craque à nouveau quelques années plus tard, l'hypnose sera t'elle aussi efficace s'il décide à nouveau d'arrêter?
C'est une question que l'on me pose souvent quand je fais la promotion de l'hypnose aux fumeurs.
Il y a des épisodes douloureux de la vie (deuil, licenciement, ...) qui peuvent amener les gens à adopter toutes sortes de comportements qu'ils n'avaient pas avant (addictions, violence, ...).jurgen Altmaier à dit:Un fumeur qui "craque" quelques années plus tard n'était pas devenu un "non fumeur", mais un "fumeur abstinent";
Le travail d'élimination de toutes les formes de dépendance n'aura pas été fait totalement, il faudra donc insister d'avantage sur le coté psychologique de la dépendance.
dbuffault à dit:Il y a des épisodes douloureux de la vie (deuil, licenciement, ...) qui peuvent amener les gens à adopter toutes sortes de comportements qu'ils n'avaient pas avant (addictions, violence, ...).jurgen Altmaier à dit:Un fumeur qui "craque" quelques années plus tard n'était pas devenu un "non fumeur", mais un "fumeur abstinent";
Le travail d'élimination de toutes les formes de dépendance n'aura pas été fait totalement, il faudra donc insister d'avantage sur le coté psychologique de la dépendance.
Pour l'ancien fumeur, il est sans doute plus "naturel" dans ces cas là d'aller vers la cigarette, car c'est un chemin qu'il connait. S'il n'avait jamais fumé, peut-être se serait-il mis à boire, ou aurait commencé à fumer...
Donc je pense que le fait de craquer ne veut pas forcément dire que la personne n'était pas redevenue "non-fumeur" (par l'hypnose ou autre), mais tout dépend de la raison de ce craquage vis à vis de la cigarette bien entendu.