antoine lagorce
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Intemporelle à dit:Je ne sais pas si la réponse de Léo vous a éclairé... :roll: , j'aurais plutôt l'impression qu'on retourne le couteau dans la plaie.
Au vu de ce qu'écrit Antoine, il est évident qu'il n'a pas de référence affective et des parents sécurisants, alors ce cours théorique ne m'apparaît pas opportun, et le renvoie à la case départ...
Son témoignage reflète suffisament des blessures pour lui montrer qu'il n'a pas eu les parents adéquats en le focalisant sur le passé.
Antoine, concernant votre question sur la résilience c'est la capacité adulte à rebondir sur ses traumas du passé, c'est une attitude inné.
Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.
A moins que ces échanges vous aident mais je n'en suis pas très sûre...
Intemporelle à dit:Je ne sais pas si la réponse de Léo vous a éclairé... :roll: , j'aurais plutôt l'impression qu'on retourne le couteau dans la plaie.
Au vu de ce qu'écrit Antoine, il est évident qu'il n'a pas de référence affective et des parents sécurisants, alors ce cours théorique ne m'apparaît pas opportun, et le renvoie à la case départ...
Son témoignage reflète suffisament des blessures pour lui montrer qu'il n'a pas eu les parents adéquats en le focalisant sur le passé.
Antoine, concernant votre question sur la résilience c'est la capacité adulte à rebondir sur ses traumas du passé, c'est une attitude inné.
Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.
A moins que ces échanges vous aident mais je n'en suis pas très sûre...
antoine lagorce à dit:Pas vraiment. Je sais que procéder à une thérapie d'hypnose régressive peut être une solution.
Mais qui consulter? Si c'est pour trouver quelqu'un qui va me faire travailler sans fin sur les sentiments douloureux
ou sur mon enfance ou mes parents, ça ne sert pas à grand chose.
En fait, je reviens sur ce que je vous disait en privé:
les conditions d'existence réelles ont un rôle dans le retour du refoulé.
Ces névroses ne sont que des interstice dans ma vie d'adulte.
Je perds peut être du temps à essayer de reprendre l'énergie qu'elles me pompent.
J'ai essayé depuis mon enfance de m'en débarrasser,
par tous les moyens. C'est peut -être leurs donner trop d'importance.
Rien ne marche. Alors, autant laisser tomber et s'occuper de ce qui fonctionne bien.
Après tout, si c'est pour passer sa vie à se soigner.
Personne ne peut se mettre à voler après une séance d'hypnose.
Mon esprit s'est formé tordu, certain attrape la polio et leur corps en porte les traces à jamais,
je crois définitivement, et ces 7 pages le montrent encore une fois,
que je devrai vivre avec, parfois cet aspect va l'emporter, des fois ce sera autre chose.
antoine lagorce à dit:Pas vraiment. Je sais que procéder à une thérapie d'hypnose régressive peut être une solution.
Ben voilà vous comprenez donc mon message.
(Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.)
Mais qui consulter? Si c'est pour trouver quelqu'un qui va me faire travailler sans fin sur les sentiments douloureux
ou sur mon enfance ou mes parents, ça ne sert pas à grand chose.
La thérapie verbale non, thérapie hypnotique si.
En fait, je reviens sur ce que je vous disait en privé:
les conditions d'existence réelles ont un rôle dans le retour du refoulé.
Ces névroses ne sont que des interstice dans ma vie d'adulte.
Mais cela est une évidence, le refoulement n'a jamais guéri...
Je perds peut être du temps à essayer de reprendre l'énergie qu'elles me pompent.
Le conflit intérieur est un pompeur d'énergie...
J'ai essayé depuis mon enfance de m'en débarrasser,
par tous les moyens. C'est peut -être leurs donner trop d'importance.
Non c'est votre enfant intérieur qui crie la non importance que vous lui accordée...
Rien ne marche. Alors, autant laisser tomber et s'occuper de ce qui fonctionne bien.
OK mais qu'est ce qui fonctionne bien d'après vous ? SI RIEN NE MARCHE... :roll:
Après tout, si c'est pour passer sa vie à se soigner.
Personne ne peut se mettre à voler après une séance d'hypnose.
Mon esprit s'est formé tordu, certain attrape la polio et leur corps en porte les traces à jamais,
je crois définitivement, et ces 7 pages le montrent encore une fois,
que je devrai vivre avec, parfois cet aspect va l'emporter, des fois ce sera autre chose.
Que pensez vous de ces personnes qui ont un accident grave qui finissent paraplégiques et qui font des choses extraordinaires, comme du ski ou du skate pour un ado, oui oui ça existe...
La motivation est toujours gagnante maintenant il ne faut pas avoir peur de trébucher pour mieux se relever...
Intemporelle à dit:Antoine était-il facile pour vous de rentrer en état d'hypnose ?
surderien à dit:Si on peut développer une théorie sur son comportement on n'est plus "soumis" à son comportement
Leo Lavoie à dit:Il faut que vous sachiez que vous n'êtes et ne serez jamais responsable de votre enfance. L'enfance n'est pas faite pour la responsabilité mais pour l'apprentissage. D'après ce que vous dites ici, vous demandiez de l'eau ( au niveau affectif) et l'on vous a donné du vinaigre.
Tout cela se répare. En vous et en vous seulement. Tout est là. Mais il vous faut de l'aide et la bonne pour trouver vos ressources et prendre racine en vous même
Intemporelle à dit:Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.
Leo Lavoie à dit:Je ne donne pas un cours théorique. Les gens ont simplement une tendance à se responsabiliser de leur enfance. Je démontre le contraire. C'est important. On est pas responsable de ses actes quand on est un enfant. Mais on l'est encore moins des actes de nos parents.
Ce n'est pas une évidence qui s'impose chez la plupart des gens. Il faut le démontrer et ça peut avoir l'air d'un exposé théorique...
Alors ça c'est la première étape.
L'autre c'est l'admission et l'assimilation de ce fait... Oui, l'on peut dire que c'est de tourner le fer dans la plaie mais c'est ficthrement efficace si la personne a tendance (comme c'est le cas très souvent) à se faire croire qu'il n'y a pas de fer et qu'il n'y a pas de plaie.
[...]
Le petit Antoine se doit de recevoir la seule et unique réparation vraiment efficace; c'est à dire que le grand Antoine écoute le petit avec amour. C'est un processus qui peut être grandement amélioré et accéléré par l'hypnose en thérapie.
Il attend quelque chose. Il faut lui donner quelque chose. L'écouter et lui parler...Une prise de conscience suivie d'un deuil et de l'amour, de l'attention. Surtout, cesser de tenter de le faire taire, de l'ignorer, de le retrancher dans les derniers retranchements, de sur-refouler.
antoine lagorce à dit:Ce n'est pas refouler les choses que de préférer s'intéresser à ce qui fonctionne.
Prudence à dit:Intemporelle à dit:Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.
Pour Antoine, peut être pas, mais pour les thérapeutes ou apprentis thérapeutes la discussion peut être intéressante.
Intemporelle à dit:Prudence à dit:Intemporelle à dit:Je pense que discourir davantage ne changera pas grand chose il faut intervenir sur le plan inconscient par des techniques hypnotiques avec protocoles adaptés.
Pour Antoine, peut être pas, mais pour les thérapeutes ou apprentis thérapeutes la discussion peut être intéressante.
Humm... je me demande quand même pourquoi ces thérapies n'ont pas concluantes pour Antoine ?... enfin j'ai mon idée bien sûr au vu de ce qu'il a exprimé sur ce forum...
Intemporelle à dit:Vos interventions Prudence sont très intéressantes également. :wink:
xorguina à dit:Je suis ok avec antoine...pourquoi ressasser ? jpréfère avancer, faire le bond , le saut !
Dans la résilience il n'est en aucun cas question de ressasser, au contraire, ceux qui sont résilent sont ceux qui ont jeté leur trauma en se disant oui, ça m'est arrivé mais non ça me pourrira pas la vie !
Je ne suis pas d'accord non plus et là jvais me faire laminer....qu'on est pas responsable de ses actes enfants :shock:
Pas d'accord, mais pas dutout !!!!!
Déjà si vous ne rendez pas responsable de leurs actes vos enfants comment voulez vous qu'ils l'apprennent à l'être adulte ?
Secondo, c'est aps parce que vous êtes enfants que votre incosncient voir votre subcosncient l'est !!!
Bon, je sait, jvais " peut être " un peu loin dasn mes idées mais...
Mon corps (conscient(père)) mon âme (inconscient(fils)) mon esprit (subcosncient(st esprit) non pas le même âge ! voir pas d'âge....
Bref, jsuis pas d'accord, on choisit parents, expériences tout, consciement ou incosnciement et ça, c'est être responsable !
xorguina à dit:
Je ne suis pas d'accord non plus et là jvais me faire laminer....qu'on est pas responsable de ses actes enfants :shock:
Pas d'accord, mais pas dutout !!!!!
Déjà si vous ne rendez pas responsable de leurs actes vos enfants comment voulez vous qu'ils l'apprennent à l'être adulte ?
antoine lagorce à dit:Ce sujet a mis en avant deux façons de procéder dans les grandes lignes.
Je fais le bilan:
1. Essayer d'exorciser une sorte d'évènement traumatique, en accompagnant le subconscient avec plusieurs chemins pour y arriver
(faire la paix intérieure, se pardonner, pardonner ses parents etc.)
2. Se tourner vers qui ont est, qui on pense être, qui l'on veut être.
Prendre en compte son passé, mais être présent.
antoine lagorce à dit:xorguina à dit:Je suis ok avec antoine...pourquoi ressasser ? jpréfère avancer, faire le bond , le saut !
Dans la résilience il n'est en aucun cas question de ressasser, au contraire, ceux qui sont résilent sont ceux qui ont jeté leur trauma en se disant oui, ça m'est arrivé mais non ça me pourrira pas la vie !
Je ne suis pas d'accord non plus et là jvais me faire laminer....qu'on est pas responsable de ses actes enfants :shock:
Pas d'accord, mais pas dutout !!!!!
Déjà si vous ne rendez pas responsable de leurs actes vos enfants comment voulez vous qu'ils l'apprennent à l'être adulte ?
Secondo, c'est aps parce que vous êtes enfants que votre incosncient voir votre subcosncient l'est !!!
Bon, je sait, jvais " peut être " un peu loin dasn mes idées mais...
Mon corps (conscient(père)) mon âme (inconscient(fils)) mon esprit (subcosncient(st esprit) non pas le même âge ! voir pas d'âge....
Bref, jsuis pas d'accord, on choisit parents, expériences tout, consciement ou incosnciement et ça, c'est être responsable !
Ce sujet a mis en avant deux façons de procéder dans les grandes lignes.
Je fais le bilan:
1. Essayer d'exorciser une sorte d'évènement traumatique, en accompagnant le subconscient avec plusieurs chemins pour y arriver
(faire la paix intérieure, se pardonner, pardonner ses parents etc.)
2. Se tourner vers qui ont est, qui on pense être, qui l'on veut être.
Prendre en compte son passé, mais être présent.
Si avec la deuxième, on prend le risque de voir revenir nos vieux démons tapis dans l'ombre.
C'est ce qui m'est arrivé, les années de répits l'ont été parce que je me souciais plus de mon présent et de mon avenir.
A ces époque, je me souviens que ces phobies étaient toujours là,
je lâchais la bride le temps qu'il fallait à ses émotions, du coup bien moins forte,
avec un peu de distance, et puis je reprenais assez vite le dessus. Comme exorcisé.
Puis, le temps et les évènements ont fait leur office, mon point de vu est retombé dans la dépression, l'hypersensibilité systématique.
Faut il pour autant jeter par dessus bord ces instants parce qu'ils subissent une avarie constante et qui gagne de temps en temps du terrain?
Tout ça parce qu'il existe la première réponse, qui prétend faire retrouver l'énergie perdu par le court circuit.
Pourquoi pas, j'ai essayé, depuis 13 ans que je pratique l'hypnose, il y a des avancées.
Mais je doute qu'il y ait une possibilité de concilier les deux.
S'épuiser à chercher les raisons de la mélancolie ou la laisser passer même si c'est dur.
Heu ben si justement !!! tu acceptes cette mélancolie, cette hypersensibilité et de ce fait que tu l'acceptes, comme tu peux accepter ce qui c'est passé, pas vraiement le choix hein ! ben ducoup en l'acceptant tu fais la paix avec toi...
tu rejettes rien, tu accpetes le/les faits, et c'est le fait de l'accepter qui fait que tu laches enfin prise...
Pour évacuer, faut bien que tu avales ce que tu manges après l'avoir maché.....moi je suis pas partisante pour macher et macher et remacher voir revomir pour ravaler beurk :lol: par contre, je mache, j'accpete ma douleur autres, j'avale et là la digestion va faire son travail (subconscient) il va digerer et faire évacuer ce qui lui sert plus ! résilience :wink:
Mener la bataille sur les deux fronts m'apparais comme trop lourd.
Plus tu te bats et plus tu donnes de la force a l'adversaire.....en fait c'est le contraire, accepte
Je ne sais pas. Relativiser a au moins le mérite de l'efficacité.
Voilà oui, en accpetant tu relativises...tu acceptes le fait que tu es ou qu'on t'as ou autres et ducoup tu relativises , tu prends de la distance avec ça puisque plus en lutte !
Les gens qui ont fini une thérapie que j'ai connu me semble surtout pétris de certitudes douloureuses.
Atténuer les douleurs devrait être notre seul horizon dans le champ de la question que je pose ici.
Faut il chercher le sens? Faut il laisser passer et rebondir?
J'ai l'impression que la question n'est pas tranchée.
PS. en plus, je ne crois pas en vouloir à qui que ce soit.
J'ai de la rencoeur pour certaines choses, mais il faut que ça passe,
toute notre vie on doit faire face à ce genre de situations.
Les enfants ne sont pas moins capables que les adultes dans ce domaine,
et on a toujours un ou plusieurs temps de retard sur les évènements à digérer.
J'ai plus de ran/coeur...sinon, c'est mon coeur qui se ronge et qui se ronge seul ! parce que ça fait rien à la personne et ça résoud en rien le problème , on est bien ok hein ? alors, ca te sert à quoi ?
demande toi a quoi te sert cette idée...est elle positive pour toi ? est ce qu'elle te sert à avancer ? est elle l'idée la plus 'haute" que tu te fais de toi m'aime ? :wink:
Oui, les enfants ne sont pas en restes...eux aussi savent re/co/naître le bien du mal et sont responsable de leurs actes....je ne me déresponsabiliserai pas....ni ne deresponsabiliserai pas l'autre...par contre, je ne jugerai plus mes bourreaux....parce qu'au final j'ai crée le fait d'être victime....et aussi celui d'être sauveur et à mon tour parfois bourreau...
Je n'ai rien a pardonner...et personne n'a rien a pardonner, ce sont des foutaises !
Pourquoi dieu nous aurait mis sur terre avec le libre choix si après c'est pour nous dire qu'on doit se faire pardonner ou de pardonner a son prochain ? plutôt paradoxal non ? illogique....bref .
J'assume le bien et le mal que je fais...jsuis responsable de ça, et celà, depuis enfant et même avant...jsuis la créatrice de ma vie, j'ai tout décidé .
Prudence à dit:xorguina à dit:
Je ne suis pas d'accord non plus et là jvais me faire laminer....qu'on est pas responsable de ses actes enfants :shock:
Pas d'accord, mais pas dutout !!!!!
Déjà si vous ne rendez pas responsable de leurs actes vos enfants comment voulez vous qu'ils l'apprennent à l'être adulte ?
katia (zoulouk) à dit:Pourquoi culpabiliser Antoine, Intemporelle ?
Il a besoin d'un reglage, il le dit lui même, pourquoi refusez vous Sa réalité ?
Ne pourriez vous pas l'aider à réaliser "ses" réglages ?
Ex même si vous etes par ex performante en eft, si le sujet ça le gonfle, vous continuez quand même ? :roll:
Prudence à dit:surderien à dit:Si on peut développer une théorie sur son comportement on n'est plus "soumis" à son comportement
Hum... Si on est coincé sur un tapis roulant qui fonce vers une scie sauteuse on a beau savoir comment on y va, tant qu'on aura pas compris comment détacher ses liens on risque sa peau... C'est une métaphore où l'on est assez passif mais des fois on fait un truc tout en sachant qu'on ne devrait pas ou qu'on ne veut pas mais qu'on n'a rien trouvé d'autre à faire. C'est le coup de l'écharpe à frange en fait.
Concernant la résilience je ne suis pas du tout d'accord avec ceux pour qui s'est inné. La résilience, à mon sens, dépend de nombreux facteurs: les tuteurs de résilience, les capacités intellectuelles et artistiques, l'imagination, la faculté à recadrer... Je ne fais que reprendre certaines choses abordées par Cyrulnik; et parmi ces facteurs certains sont internes, d'autres externes, certains innés et certains acquis. Et je trouve le synonyme de "reconstruire" plus adapté que "rebondir" parce que le traumatisme n'est pas l'événement en lui même mais le fait qu'il dépasse les capacités du sujet à absorber cet élément stressant (qui de stressant devient traumatique). C'est d'ailleurs la métaphore de la maison.
Adulte, on a beau avoir eu des fondations pourries on peut reconstruire.
Oui, concernant Erickson, heureux hasard d'avoir mentionné la polio...