que signifie le viol ?

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antoine lagorce

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Bonjour,
voilà une question assez compliquée a résumer.
A chaque fois que je me sens en infériorité, un coup de fatigue, de la tristesse, une contrariété, angoisse... J'ai une peur panique du viol.

Je suis un homme, c'est assez rare apparemment, et depuis tout petit ça se passe comme ça.
Également, quand j'entends parler de violences sexuelles, qu'on la mime dans un film, ou qu'il en est fait seulement évocation (de même lorsque je suis témoin d'une drague trop appuyée, ou d'une domination écrasante par exemple), je ressens un traumatisme violent qui met de long jours, voire semaines à cicatriser.

Les thérapeutes que j'ai consultés n'ont pas décelé d'abus sexuel dans mon enfance, même s'ils n'ont jamais fait d'hypnose régressive.
Certains pense que le fait que mon père se promenait nu à la maison puisse avoir créé une ambiance dévalorisante pour l'homme.
Pour ma part je me demande s'il ne s'agit pas d'une sorte de complexe de castration infantilisé, le sentiment d'abattement étant si grand.
Peut être aussi une demande d'affection trop forte, la peur qu'elle ne soit pas comprise?
J'ai un peu tout supposé.


Qu'en pensez-vous?
 
surderien

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Toujours savoir trouver le plaisir de chercher…
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Pourquoi elle s'accroche au forum hypnothérapeutiquement s'il ne sert à rien ?

Qu'elle y perd son temps ?


:roll:
 
xorguina

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surderien à dit:
Pourquoi elle s'accroche au forum hypnothérapeutiquement s'il ne sert à rien ?

Qu'elle y perd son temps ?


:roll:

Parce qu'elle ne sert à rien....à rien d'autres que de casser les nouilles avec ses anal/y/tiques (ail !!) personnel qu'elle n'assume pas profondément ,et veut projeter (éja/cul/er) partout !! bien profond qu'elle se les colle avec moi ! :twisted:
 
antoine lagorce

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Intemporelle à dit:
Vous êtes un individu dissocié avec certainement plusieurs états du Moi, ce qui me fait dire cela c'est ces intrusions intempestives d'émotions négatives qui arrivent spontanément et qui repartent aussitôt, sans même pouvoir les déterminer précisément. Toutes ces pensées parasitent reflètent un individu très dissocié avec des attaques de panique, etc...

En effet, je suis dissocié, tout le monde s'en aperçoit assez vite.
Ce qui en thérapie, dans les premiers temps oblige le praticien à avancer avec prudence.
Mais je ne suis pas non-plus bipolaire, pas schizophrène pour autant.

L'hypnotérapeute a diagnostiqué une légère parano.
Je suis assez d'accord avec ça, surtout qu'elle n'était pas légère quand j'étais enfant,
je parle là, de la peur du viol et toutes ces phobies presque toutes vaincues.
Il me reste peut être aujourd'hui, d'une certaine façon que les problème les plus irrationnels,
auparavant, je les mettais au point, ces phobies, il y avait des règles.
C'est pour ça qu'on peut parler de parano, puisque c'est une scorie de la pensée, pas un truc qui me tombe dessus.
Maintenant je n'ai plus ces rituels paranoïaques, il reste comme des fantômes.

Dans cette discussion, je commence à voir comme une théorie sur mon esprit.

Est-il possible qu'une partie de moi ait été élevée en accord avec mes parents pendant que l'autre était plus conforme à ma congruence?

Le conflit viendrait peut être de ça. C'est une hypothèse,
comment réconcilier, consciemment Janus?
En créant une hiérarchie, un emploi du temps où chacun pourrait s'exprimer tour à tour?

Comme vous le voyez, on découvre à chaque fois des chemins différents à explorer,
c'est pour cela que la thérapie semble n'aller nulle-part en général avec moi.

PS: Intemporelle veut rester ici néanmoins car elle souhaite exercer en cabinet et n'a pas cette possibilité pour l'instant.
C'est ce qui explique cette contradiction apparente, ne soyez pas si catégorique svp.
 
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Intemporelle

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antoine lagorce à dit:
Intemporelle à dit:
Vous êtes un individu dissocié avec certainement plusieurs états du Moi, ce qui me fait dire cela c'est ces intrusions intempestives d'émotions négatives qui arrivent spontanément et qui repartent aussitôt, sans même pouvoir les déterminer précisément. Toutes ces pensées parasitent reflètent un individu très dissocié avec des attaques de panique, etc...

En effet, je suis dissocié, tout le monde s'en aperçoit assez vite.
Ce qui en thérapie, dans les premiers temps oblige le praticien à avancer avec prudence.

Et c'est tout à fait professionnel d'adopter cette attitude avec un individidu dissocié, sachant qu'il existe plusieurs degré de dissociation jusqu'à la personnalité multiple...


En effet, je suis dissocié, tout le monde s'en aperçoit assez vite.
Sauf sur ce forum apparemment... :roll:

Mais je ne suis pas non-plus bipolaire, pas schizophrène pour autant.

L'hypnotérapeute a diagnostiqué une légère parano.
Je suis assez d'accord avec ça, surtout qu'elle n'était pas légère quand j'étais enfant,
je parle là, de la peur du viol et toutes ces phobies presque toutes vaincues.
Il me reste peut être aujourd'hui, d'une certaine façon que les problème les plus irrationnels,
auparavant, je les mettais au point, ces phobies, il y avait des règles.
C'est pour ça qu'on peut parler de parano, puisque c'est une scorie de la pensée, pas un truc qui me tombe dessus.

Maintenant je n'ai plus ces rituels paranoïaques, il reste comme des fantômes.

Dans cette discussion, je commence à voir comme une théorie sur mon esprit.

Est-il possible qu'une partie de moi ait été élevée en accord avec mes parents pendant que l'autre était plus conforme à ma congruence?

Le conflit viendrait peut être de ça. C'est une hypothèse,
comment réconcilier, consciemment Janus?

Ll'individu dissocié implique qu'il y ait des parties de lui même qui reste bloquées avec une dissociation plus ou moins grande, plus la dissociation est renforcée (chacun réagit différemment aux traumas), plus il faudra prendre le temps d'aller chercher cette partie enfouie qui souffre pour ne pas la laisser surgir intempestivement dans certaines situations.


En créant une hiérarchie, un emploi du temps où chacun pourrait s'exprimer tour à tour?

Oui c'est ça, mais cela peut être possible qu'en hypnose régressive.

Comme vous le voyez, on découvre à chaque fois des chemins différents à explorer,
c'est pour cela que la thérapie semble n'aller nulle-part en général avec moi.

Je n'en suis pas si sûr, la thérapie est seulement plus longue pour vous.

PS: Intemporelle veut rester ici néanmoins car elle souhaite exercer en cabinet et n'a pas cette possibilité pour l'instant.
C'est ce qui explique cette contradiction apparente, ne soyez pas si catégorique svp.

Intemporelle est en plein déménagement (changement de ville), ceci explique cela... :lol:

Mais au fait de quelle contradiction vous parlez ?... :shock:
 
antoine lagorce

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c'est les autres qui trouve votre attitude paradoxale de critiquer la discussion et d'y participer,
alors que vous considérez avoir déjà donné votre point de vu depuis longtemps:
la thérapie régressive.

Vous n'avez pas perçu cette contradiction?
 
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Intemporelle

Invité
antoine lagorce à dit:
c'est les autres qui trouve votre attitude paradoxale de critiquer la discussion et d'y participer,
alors que vous considérez avoir déjà donné votre point de vu depuis longtemps:
la thérapie régressive.

Vous n'avez pas perçu cette contradiction?

Critiquer la discussion ? :shock: hum... j'essaie d'apporter des éléments de réponse à votre malaise et à vos interrogations, y voyez vous des critiques à votre encontre dans mes interventions ?

Et quand je dis que tous ces échanges ne me semblent pas être une démarche suffisante pour vous, je maintiens ce que je dis, cela ne m'empêche pas de continuer la discussion car je vois que vous êtes toujours en demande, cela n'a rien de contradictoire pour moi...
 
Prudence

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xorguina à dit:
Heu ben si justement !!! tu acceptes cette mélancolie, cette hypersensibilité et de ce fait que tu l'acceptes, comme tu peux accepter ce qui c'est passé, pas vraiement le choix hein ! ben ducoup en l'acceptant tu fais la paix avec toi...

tu rejettes rien, tu accpetes le/les faits, et c'est le fait de l'accepter qui fait que tu laches enfin prise...


Je ne sais pas. Relativiser a au moins le mérite de l'efficacité.

Voilà oui, en accpetant tu relativises...tu acceptes le fait que tu es ou qu'on t'as ou autres et ducoup tu relativises , tu prends de la distance avec ça puisque plus en lutte !


Attention entre acceptation par la raison et l'acceptation émotionnelle, ce n'est absolument pas pareil et chez des personnes qui ont beaucoup souffert, en particulier enfant et qui ont dû faire un shisme entre leur vie et leurs émotions pour pouvoir survivre faire le lien entre les deux peut être extrêmement difficile.
Relativiser en se disant des trucs ou en se disant qu'on a pas le choix c'est su rationnel, alors si c'est bien lié (entre rationnel et émotionnel) effectivement ça peut passer dans l'émotionnel mais si c'est coupé, c'est encore plus douloureux pour la personne car elle a toujours ses émotions dans un coin et donc son problème tout en ayant, en toute bonne foi, tiré un trait sur le passé (enfin des fois des choses reviennent mais elle ne peut rien faire... rationnellement... pour s'aider).
Dans ce cas il faut déjà laisser sortir les émotions et les accepter (dans le sens de "oui, j'ai le droit de ressentir cela") pour certaines personnes ça peut prendre des mois à: régulièrement prendre un oreiller et hurler dedans et essayer de le fracasser, à pleurer (sans raison apparente) à chaudes larmes et à ne pas essayer d'arrêter ses émotions désagréables, au contraire les vivre car elles ont été refoulées et que ça leur permet de sortir etc. La paix (et le pardon, si on décide de pardonner parce que le hic c'est que souvent le trip du pardon est mal fait, à ce sujet, je conseille facilement "parents toxiques" de Suzanne Forward, je crois) ne pourra venir qu'après la vidange. "Les larmes sont la lessive de l'âme" (bon ici c'est des larmes mais il peut y avoir de la colère, de la honte/culpabilité qui sont aussi de la colère mais contre soi à sortir ou autre chose).

Pour le truc des enfants:
Heu, oui, Xorguina, mais bon pour les enfants, là je suis dans une perspective psychologique, pas philosophique ou religieuse... don bon, je sais pas trop quoi dire... heu... On est pas dans le même cadre donc pas possibilité de comparer et si je vais dans ton cadre (philosophique/ésotérique/religieux, en fonction du nom que tu préfères lui donner) et comme je n'ai pas les même croyances (j'ai beaucoup de croyances du type "prfff aucun avis là dessus", ou bien/mal, ou "à la limite on s'en fout de comment ça marche, ça marche") que toi, je ne pense pas pareil et si tu viens dans mon cadre (je t'invite à boire un coup dans le cadre psychologie; pas dans mon cadre philosophique/ésotérique/religieux, je pense que tu t'y ennuierai^^)?

Concernant le mensonge: Avant 6-8 ans (en fonction de l'enfant et du truc dit) je ne pense pas qu'on puisse utiliser le terme de mensonge car le mensonge implique le savoir que ce que l'on dit est faux, hors, justement avec ces âges là la frontières vrai/faux réalité/fiction est parfois floue et dans ce cas ce n'est pas un "mensonge" si l'enfant croit que ce qu'il dit est vrai.
Sur le point des "savoirs et des apprentissages" je pense plutôt au gamin à qui on va apprendre à dire bonjour, à écrire etc.
L'exemple hyper fréquent du pas mensonge dont je te parle est le gamin qui se pointe le matin au réveil et t'explique qu'il a mangé tout le bon gâteau de la veille et tu vas voir dans le frigo, le gâteau est toujours là: il a rêvé, il l'a fantasmé son "mangage de gâteau", c'est pas un mensonge pour lui, puisqu'il croyait vraiment l'avoir mangé... mais de toute évidence, il ne l'a pas mangé.

Pour l'histoire des gamins qui choisissent leurs parents, oui, mon médecin (que j'adore et estime beaucoup même si on est pas d'accord) a le même type de croyance. Ceci dit, ça me pose un peu problème à cause de la culpabilité que tu peux ressentir quand tu es hors de ce système de croyance (parce qu'il implique beaucoup d'autres choses) et que tu entends ça et que tu as par exemple été un enfant maltraité ou que tu n'arrives pas à avoir d'enfant...

antoine lagorce à dit:
Est-ce que quelqu'un connaît quelqu'un avec un problème aussi important que le mien,
qui a réussi à s'en sortir par la thérapie?
Moi, tu peux me MP si tu veux.

surderien à dit:
Prudence à dit:
surderien à dit:
Si on peut développer une théorie sur son comportement on n'est plus "soumis" à son comportement

Hum... Si on est coincé sur un tapis roulant qui fonce vers une scie sauteuse on a beau savoir comment on y va, tant qu'on aura pas compris comment détacher ses liens on risque sa peau... C'est une métaphore où l'on est assez passif mais des fois on fait un truc tout en sachant qu'on ne devrait pas ou qu'on ne veut pas mais qu'on n'a rien trouvé d'autre à faire. C'est le coup de l'écharpe à frange en fait.

Concernant la résilience je ne suis pas du tout d'accord avec ceux pour qui s'est inné. La résilience, à mon sens, dépend de nombreux facteurs: les tuteurs de résilience, les capacités intellectuelles et artistiques, l'imagination, la faculté à recadrer... Je ne fais que reprendre certaines choses abordées par Cyrulnik; et parmi ces facteurs certains sont internes, d'autres externes, certains innés et certains acquis. Et je trouve le synonyme de "reconstruire" plus adapté que "rebondir" parce que le traumatisme n'est pas l'événement en lui même mais le fait qu'il dépasse les capacités du sujet à absorber cet élément stressant (qui de stressant devient traumatique). C'est d'ailleurs la métaphore de la maison.
Adulte, on a beau avoir eu des fondations pourries on peut reconstruire.

Oui, concernant Erickson, heureux hasard d'avoir mentionné la polio...

cela n'est pas du même "niveau" que le tapis roulant et la scie circulaire où l'on subit son comportement de survie

là on s'invente une théorie de contrôle de son comportement et on peut contrôler son comportement

Comme la foudre qui fasse disjoncter et tout sera réglé électriquement...

Je pensais que tu comprendrai, je vais chercher une meilleure métaphore. Je pense vraiment que parfois on a beau savoir qu'on fait une connerie et pourquoi on la fait on n'arrive pas à s'empêcher de la faire. Un peu dans le trip compulsif, par exemple


Antoine, juste comme ça, as-tu déjà essayé de suivre tes pensées (les vilaines pensées) jusqu'au bout, de ne pas les chasser et de les aggraver (ma question n'est pas anodine, même si elle peut surprendre)?

antoine lagorce à dit:
Ce qui en thérapie, dans les premiers temps oblige le praticien à avancer avec prudence.
[...]

L'hypnotérapeute a diagnostiqué une légère parano.

Personnellement, j'estime qu'un peu de parano c'est très positif... ça oblige à avancer avec Prudence... :wink:

Les traits paranoïaques, en dehors de la pathologie, apportent des choses intéressantes: esprit critique, protection, souvent c'est associé à une grande intelligence pratique... bon d'accord question créativité c'est pas le top, mais c'est une manière de fonctionner, qui comme toutes les manières de fonctionner à ses avantages. Ici, je parle de traits ceci, cela, pas de pathologie de type ceci cela.
 
katia (zoulouk)

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Les critiques sont à l'encontre du forum par exemple qui ne sert à riien

et que vous continuez à prendre part à des discussions stériles ou pas suffisantes

Il s'agit De VOUS, Intemporelle, non d'Antoine

N'existeriez Vous pas ?

Croyez vous que vous ne faites que donner des conseils à Antoine ?

Vous faites bien d'autres choses en même temps, volontairement ou involontairement, prenez en conscience.

Et ici je parle en public, donc pas qu'à vous, parce qu'il y a d'autres personnes qui lisent cela.
Et je le sais. Et j'en tiens compte.

....
 
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Prudence à dit:
Attention entre acceptation par la raison et l'acceptation émotionnelle, ce n'est absolument pas pareil et chez des personnes qui ont beaucoup souffert, en particulier enfant et qui ont dû faire un shisme entre leur vie et leurs émotions pour pouvoir survivre faire le lien entre les deux peut être extrêmement difficile.
Relativiser en se disant des trucs ou en se disant qu'on a pas le choix c'est su rationnel, alors si c'est bien lié (entre rationnel et émotionnel) effectivement ça peut passer dans l'émotionnel mais si c'est coupé, c'est encore plus douloureux pour la personne car elle a toujours ses émotions dans un coin et donc son problème tout en ayant, en toute bonne foi, tiré un trait sur le passé (enfin des fois des choses reviennent mais elle ne peut rien faire... rationnellement... pour s'aider).
Dans ce cas il faut déjà laisser sortir les émotions et les accepter (dans le sens de "oui, j'ai le droit de ressentir cela") pour certaines personnes ça peut prendre des mois à: régulièrement prendre un oreiller et hurler dedans et essayer de le fracasser, à pleurer (sans raison apparente) à chaudes larmes et à ne pas essayer d'arrêter ses émotions désagréables, au contraire les vivre car elles ont été refoulées et que ça leur permet de sortir etc. La paix (et le pardon, si on décide de pardonner parce que le hic c'est que souvent le trip du pardon est mal fait, à ce sujet, je conseille facilement "parents toxiques" de Suzanne Forward, je crois) ne pourra venir qu'après la vidange. "Les larmes sont la lessive de l'âme" (bon ici c'est des larmes mais il peut y avoir de la colère, de la honte/culpabilité qui sont aussi de la colère mais contre soi à sortir ou autre chose).

Je partage totalement ce discours.


Les traits paranoïaques, en dehors de la pathologie, apportent des choses intéressantes: esprit critique, protection, souvent c'est associé à une grande intelligence pratique... bon d'accord question créativité c'est pas le top, mais c'est une manière de fonctionner, qui comme toutes les manières de fonctionner à ses avantages. Ici, je parle de traits ceci, cela, pas de pathologie de type ceci cela.

Par contre là pas du tout... connaissez vous des parano en dehors la pathologie ? :roll: moi pas !
 
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Intemporelle

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katia (zoulouk) à dit:
Les critiques sont à l'encontre du forum par exemple qui ne sert à riien

et que vous continuez à prendre part à des discussions stériles ou pas suffisantes

Il s'agit De VOUS, Intemporelle, non d'Antoine

N'existeriez Vous pas ?

Croyez vous que vous ne faites que donner des conseils à Antoine ?

Vous faites bien d'autres choses en même temps, volontairement ou involontairement, prenez en conscience.

Et ici je parle en public, donc pas qu'à vous, parce qu'il y a d'autres personnes qui lisent cela.
Et je le sais. Et j'en tiens compte.

....

Je ne comprends pas quel est votre problème ? ou alors on ne se comprends pas, mais bon c'est comme ça parfois sur des forums...
 
xorguina

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Pffff je t'avais répondu Prudence mais error à envoyer grrr....je te reprendrai....

Antoine....Pareil, mais moi, sans thérapie ! tu peux me Mp .
 
katia (zoulouk)

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A Intemporelle,

Contradiction évidente, parfaitement illustrée par Surderien, expliquée gentillement par Antoine, et on a aussi la version Xorguina

"Pourquoi elle s'accroche au forum hypnothérapeutiquement s'il ne sert à rien ?

Qu'elle y perd son temps ?"



Ouvrez les yeux ! Relisez vous.... decortiquez votre propre discours et comment il peut être perçu...ça peut aider. Et observez ce qu'on Vous dit ici.

Ceci n'altere en rien le fait que vous proposiez la regression, et que vos idées puissent être pertinentes, mais dans la façon d'amener votre personnage, ce qui est somme toute peut être qu'un détail qui peut améliorer beaucoup de choses :idea:

Amicalement, et maintenant je laisse ce post à Antoine
 
Prudence

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Intemporelle à dit:
Les traits paranoïaques, en dehors de la pathologie, apportent des choses intéressantes: esprit critique, protection, souvent c'est associé à une grande intelligence pratique... bon d'accord question créativité c'est pas le top, mais c'est une manière de fonctionner, qui comme toutes les manières de fonctionner à ses avantages. Ici, je parle de traits ceci, cela, pas de pathologie de type ceci cela.

Par contre là pas du tout... connaissez vous des parano en dehors la pathologie ? :roll: moi pas !
[/quote]

Ce n'est pas UN parnoïaque, ni UNE paranoïa mais un TRAIT paranoïaque. Par exemple, étant quelqu'un de trait prudent, qui a beaucoup d'esprit critique, qui se méfie facilement, qui a tendance à systématiquement vouloir des preuves de ce que l'on m'affirme, j'ai des traits paranoïaque, ce qui ne veut pas dire que je le suis ^^. De la même manière j'ai, peut être un peu plus que la moyenne, une tendance obsessionnelle (notamment sur le choix des mots et l'importance de précision que j'y attache), sans avoir de problème obsessionnel réel (si j'ai une routine et qu'elle est perturbée ça ne me dérangera pas trop), et à l'inverse je suis probablement en dessous de la moyenne en ce qui concerne les traits hystériques.
C'est un type de modèle humaniste que l'on va par exemple retrouver dans la roue de personnalité de Serge GINGER.
Ici, on a un exemple: https://www.psychologies.com/Moi/Ep...bsessionnel-3-facons-de-travailler-du-chapeau
On est en plein dans la différence entre normal et pathologique, c'est un problème de degré.

xorguina à dit:
Pffff je t'avais répondu Prudence mais error à envoyer grrr....je te reprendrai....
.
Tu me reprendras... décidément, je suis bien demandée :lol:
 
antoine lagorce

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d'abord,
katia (zoulouk) à dit:
A Intemporelle,

Contradiction évidente, parfaitement illustrée par Surderien, expliquée gentillement par Antoine, et on a aussi la version Xorguina

"Pourquoi elle s'accroche au forum hypnothérapeutiquement s'il ne sert à rien ?

Qu'elle y perd son temps ?"



Ouvrez les yeux ! Relisez vous.... decortiquez votre propre discours et comment il peut être perçu...ça peut aider. Et observez ce qu'on Vous dit ici.

Ceci n'altere en rien le fait que vous proposiez la regression, et que vos idées puissent être pertinentes, mais dans la façon d'amener votre personnage, ce qui est somme toute peut être qu'un détail qui peut améliorer beaucoup de choses :idea:

Amicalement, et maintenant je laisse ce post à Antoine

Il me semble important de ne jamais oublier ceci.
Personne n'a la science infuse, relire tout ce qu'on a dit révèle autant sur moi que sur vous.

Relativiser en se disant des trucs ou en se disant qu'on a pas le choix c'est su rationnel, alors si c'est bien lié (entre rationnel et émotionnel) effectivement ça peut passer dans l'émotionnel mais si c'est coupé, c'est encore plus douloureux pour la personne car elle a toujours ses émotions dans un coin et donc son problème tout en ayant, en toute bonne foi, tirer un trait sur le passé (enfin des fois des choses reviennent mais elle ne peut rien faire... rationnellement... pour s'aider).
Dans ce cas il faut déjà laisser sortir les émotions et les accepter (dans le sens de "oui, j'ai le droit de ressentir cela")


Le problème, que je n'arrive pas à faire comprendre apparemment, d'une hésitation à faire telle ou telle thérapie,
en dehors du peu de certitude de réussite,
c'est de pourrir ma vie avec ces sentiments.
Ça fait parti du refoulement, j'en ai conscience, mais je suis en vie et heureux avec ce que je perçois de positif dans ma vie actuelle.

Je n'ai pas de problème global, il se trouve que j'ai certains blocages.
Tout lâcher ce n'est pas comme aller pisser après avoir bu 3 litres d'eau.
On ne sait pas si ça va donner.
Il se trouve que je me suis déjà donné à cette pente, de laisser tout sortir,
plusieurs fois. Et à chaque fois je me suis retrouvé bloqué enfermé dans des délires morbides égotiques m'enfonçant de plus en plus dans la dépression.

Je viens de ce fond là, en 2003 j'ai lâché la bride, je pleurais sans raison,
j'allais jusqu'au bout de mes pensées morbides etc.
tout ce que ça m'a apporté c'est de continuer de plus en plus à m'enfoncer,
jusqu'à 2009, où la dépression allait si fort, que mon système immunitaire ne marchait plus, j'étais en train de mourir de tristesse.

C'est là que j'ai fait de l'hypnose en séance sur des points précis à rectifier,
que j'ai bousté médicalement mes anticorps et que j'ai donné impulsion pour remonter la pente et remonter à la surface.
Lâcher la bride n'avance à rien.
Je suis encore en train de me remettre de cette petite expérience qui n'a l'air de rien sur le papier, comme ça:
"lâche la bride à tes émotions"

Mais ça n'a pas marché, pas question de perdre encore des années de ma vie à me morfondre et à me donner en spectacle
devant un thérapeute,
ou tout seul dans mon coin.

Ca me fait penser aux nombreux amis qui à force de tenter toutes les drogues qui passait pour "essayer",
on finis perchés à l'hosto.
Si vous n'en connaisez pas en vrai, pensez à Sid Baret, Vince Talor etc. Vous connaissez?
Moi j'en connais en vrai, tout commence par un voyage et fini par de l'auto apitoiement.

En considérant ma vie comme un tout, j'arrive à être heureux.
En 2003, je me suis dit que j'allais essayer de rectifier les 2-3 trucs qui n'allaient pas.
Je me suis retrouvé avec 20-30 trucs qui n'allaient pas et puis
plus rien n'allait.

Mon hésitation devant la thérapie est dû à un désir de vivre,
pas à un refoulement irrationnel.
Je pense juste que dans ce cas, ce n'est pas la solution.
Un réglage d'appoint me paraît plus appropriée,
faute de quoi on cassera tout. Je l'ai vécu.
 
Prudence

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katia (zoulouk) à dit:
A Intemporelle,

Contradiction évidente, parfaitement illustrée par Surderien, expliquée gentillement par Antoine, et on a aussi la version Xorguina

"Pourquoi elle s'accroche au forum hypnothérapeutiquement s'il ne sert à rien ?

Qu'elle y perd son temps ?"



Ouvrez les yeux ! Relisez vous.... decortiquez votre propre discours et comment il peut être perçu...ça peut aider. Et observez ce qu'on Vous dit ici.

Ceci n'altere en rien le fait que vous proposiez la regression, et que vos idées puissent être pertinentes, mais dans la façon d'amener votre personnage, ce qui est somme toute peut être qu'un détail qui peut améliorer beaucoup de choses :idea:

Amicalement, et maintenant je laisse ce post à Antoine

Bon, je ne résiste plus à mettre mon grain de sel. Je suis arrivée récemment sur le forum et de mon oeil neuf j'ai pu voir que:
Vis-à-vis d'Intemporelle pas mal de personnes ont tendance à lui sauter un peu sur le poil à la moindre occasion, comme si on passait plus de choses à d'autres qu'à elle.
Que visiblement il y a un truc sur Intemporelle/Métaphore. A la limite, j'ai envie de dire que si on reprend un pseudo à 0 (dans l'hypothèse où il s'agit bien de la même personne physique) c'est peut être une manière de faire presque amende honorable, ou en tout cas bah... de reprendre à 0.
Que, oui, bon Intemporelle, a peut être tendance à utiliser des mots très tranchés: toujours/jamais, il faut, on doit... Perso, je reconnais que ça me gêne un peu et j'ai d'ailleurs tendance à reprendre... Bon, si ça se trouve, je gave autant avec mon principe de précaution à coller des "peut être" à tout va!
Perso, sur l'idée, je suis souvent d'accord avec Intemporelle, mais carrément pas sur la forme. D'ailleurs, Katia, tu disais, je crois (et paf encore un équivalent de peut être!) que certaines de ses interventions étaient intéressantes.
Sur le forum un truc me perturbe (j'en avais parlé avec Katia): la fréquence de ce smiley " :roll: " je dois dire qu'il me court un peu sur le haricot: pour moi (et j'en ai parlé à mon mari, qui pense la même chose) c'est assez "violent" (dans le cadre de la communication) ce type de smiley et nous l'assimilons clairement à "tu dis de la merde" ou un équivalent du genre, lever les yeux au ciel ce n'est pas rien quand quelqu'un vous parle.

C'est dommage, alors que chez tous ceux qui parlent beaucoup on trouve des choses intéressantes, qu'une soit collée à l'index, probablement à cause de la forme. Par exemple, j'ai souvent beaucoup de mal à comprendre les message de Xorguina car ils sont très... poétiques? mais ça ne veut pas dire que je vais les rejeter, j'apprécie ceux que je comprends justement à cause de laur poésie, leur légerté, leur originalité et bah tant pis pour ceux que je ne comprends pas. Pour Valikor également, on est pas d'accord sur une base théorique, il n'empêche que ces solutions m'intéressent. Léo également qui apporte beaucoup de calme et de douceur alors que visiblement on est pas du tout du même genre d'école de pensée (moi plutôt dans le trip thérapies brèves, comme Intemporelle, et lui analytique).

Donc voilà, pour ajouter mon grain de sel, je trouve ça dommage, que ça tourne comme ça, peut être (et paf!) parce que les mots d'Intemporelle sont trop bourrus/bourrins/catégoriques et qu'il y a pas mal de réactions épidermiques et qu'on ne lui passe pas grand chose.
:p

Déso Antoine pour le hors sujet
 
Prudence

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antoine lagorce à dit:
Relativiser en se disant des trucs ou en se disant qu'on a pas le choix c'est su rationnel, alors si c'est bien lié (entre rationnel et émotionnel) effectivement ça peut passer dans l'émotionnel mais si c'est coupé, c'est encore plus douloureux pour la personne car elle a toujours ses émotions dans un coin et donc son problème tout en ayant, en toute bonne foi, tirer un trait sur le passé (enfin des fois des choses reviennent mais elle ne peut rien faire... rationnellement... pour s'aider).
Dans ce cas il faut déjà laisser sortir les émotions et les accepter (dans le sens de "oui, j'ai le droit de ressentir cela")


Le problème, que je n'arrive pas à faire comprendre apparemment, d'une hésitation à faire telle ou telle thérapie,
en dehors du peu de certitude de réussite,
c'est de pourrir ma vie avec ces sentiments.
Ça fait parti du refoulement, j'en ai conscience, mais je suis en vie et heureux avec ce que je perçois de positif dans ma vie actuelle.


Je n'ai pas de problème global, il se trouve que j'ai certains blocages.
[...]

Mais ça n'a pas marché, pas question de perdre encore des années de ma vie à me morfondre et à me donner en spectacle
devant un thérapeute,
ou tout seul dans mon coin.

He! Bien profite alors. Si tu es heureux et que tu ne veux pas changer, aucune thérapie ne pourra t'aider... puisque tu es bien. :)
Tu sais, c'est vrai que des fois on essaye de régler des problèmes mais on n'oublie qu'on peut très bien vivre avec un petit problème et ne pas vouloir chercher à le régler.
 
antoine lagorce

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Voila une réponse claire.
Les idées parasites peuvent elles disparaître,
comment puis-je les maitriser?

C'était ça la question au début.
 
xorguina

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antoine lagorce à dit:
Voila une réponse claire.
Les idées parasites peuvent elles disparaître,
comment puis-je les maitriser?

C'était ça la question au début.

Non, mais tu peux les laisser passer...sans t'y accrocher .


Une sorte de méditation, tu connaîs ?

Les pensées sont des nuages, et ça passe, et ça passe....parfois tu t'accroches à un, tu reste dessus, et là ! tu t'apperçoit que tu as bloqué, ok, ben tu as bloqué :lol: c'est aps grave, tu continues de laisser passer les nuages....

Le ciel n'est pas tjrs bleu hein !

Alors, don't be quiet :wink:
 
Prudence

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antoine lagorce à dit:
Voila une réponse claire.
Les idées parasites peuvent elles disparaître,
comment puis-je les maitriser?

C'était ça la question au début.

Pk, donc on reprends.
Bah les maîtriser... quand c'est pas trop fort, et que c'est un problème d'envahissement, des exercices respiratoires peuvent aider certaines personnes... mais pas d'autres. Autrement il y a également de pousser à fond la pensée perturbatrice ce qui la désamorce, par exemple:
Tu croise une fille dans rue, tu lui souris, elle te souris, comme t'a une mauvaise estime de toi et des pensées récurentes envahissantes à la con bah tu penses qu'elle est sûrement cinglée pour te sourire... au lieu de chasser la pensée tu vas l'accentuer... Ah, oui, elle est sûrement cinglée, d'ailleurs, même si elle n'a qu'une vingtaine d'année c'est sûrement une veuve noire ayant déjà enterré 4 ou 5 mari et elle va vouloir m'épouser et elle me piquera jusqu'à me dernière paire de chaussette et bah voilà, je vois, tout nu dans la rue dans 6 mois sans même un slip et les passants me voyant ainsi vont sûrement me jeter des pierres et certains iront même jusqu'à dépaver la rue pour me lapider... Au final tu vas, par expérience, (attention, lire ça marche pas il faut le vivre) te rendre compte bah que tes pensées c'est de la merde et que ça te saoule.
En gros, c'est en thérapie brève ce que certains appellent la prescription du symptôme, le truc c'est que si tu expliques à la personne ce que ça fait (ce que je viens en gros de faire) et bah elle risque de mentaliser (rationnaliser) et désamorcer le processus (faire en sorte, inconsciemment que ça ne fonctionne pas) et en gros, sans t'expliquer c'est un peu ce à quoi Intemporelle (et moi) on a essayé de te pousser à faire.

Bon, là, j'ai fini à me rendre à l'évidence, de façon cachée, avec toi, ça ne fonctionne pas, maintenant, à toi d'utiliser positivement tes traits paranoïaques: tu vas pouvoir intelligemment (car je t'ai expliqué le pourquoi du comment, et donc en toute sécurité) proposer à ton inconscient une expérience qui risque de t'aider énormément.

Blabla mécanismes de défense, blabla, bah c'est cool un mécanisme de défense: ça nous protège. Oui, certains sont moins coûteux que d'autres et certains engendre des soucis, m'enfin on fait ce qu'on peut. A nous d'utiliser aux mieux nos mécanismes de défenses lorsqu'on ne peut pas les changer.
Tu as des tendances paranoïaques, profites des plus que cela t'offre.
 
antoine lagorce

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La respiration abdominale n'est pas mal.
Looongue et détendue.
Ça ne marche pas pour l'esprit, mais ça a le mérite de calmer le corps.
Je le fais de plus en plus souvent.

Oui, transformer mes "faiblesses" en force, ma parano en créativité, c'est en effet ce que je fais sans m'en apercevoir.
Le fait de le savoir grâce à toi et de savoir que ça marche, me permet de le mettre en route consciemment.
Voila le genre de trucs qui peuvent marcher, reste à essayer.

Sinon, pour analyser ce qui a digressé dans le fil de conversation,
c'est qu'on s'est arrêtés sur cette hypothèse d'une blessure narcissique qui demande à s'exprimer.
Voila ce qui explique aussi que je me méfie des thérapies:
souvent on tourne autours du pot sans questionner le dogme.

Ai-je une blessure narcissique qui demande à s'exprimer?
Je ne sais pas. Mais il faut revenir au symptôme:
les pensée parasites.
Elles sont là, la thérapie peut les soigner à ce qu'on dit.
Je cherche plutôt à tourner autours des autres pots avant de faire un choix.
La résilience par exemple est arrivée etc.

On cherche tous des propositions concrètes, à nous de les tester,
voir si ça apporte quelque chose.

On a peut être rejeté l'échec trop vite sur la capacité des thérapeutes que j'ai fréquenté.
Si ça n'a pas marché, c'est peut être parce que l'exploration de l'inconscient est un gouffre.
D'où ma recherche de techniques pratiques à essayer tout de suite.

Beaucoup ont marché, je vais essayer les autres.

Au fait, je crois que la femme de l'autre message me pose un lapin,
je n'ai pas de message et pas de nouvelle.

Ce n'est pas encore de la parano, ce sont des fait,
pourtant, pour l'instant ça ne me blesse pas.
A vrai dire, tant pis si je me fais planter.
Mais ça justifiera quand même que je sois triste si ce soir c'est définitivement râpé.
 
Prudence

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antoine lagorce à dit:
La respiration abdominale n'est pas mal.
Looongue et détendue.
Ça ne marche pas pour l'esprit, mais ça a le mérite de calmer le corps.
Je le fais de plus en plus souvent.


Oui, transformer mes "faiblesses" en force, ma parano en créativité, c'est en effet ce que je fais sans m'en apercevoir.
Le fait de le savoir grâce à toi et de savoir que ça marche, me permet de le mettre en route consciemment.
Voila le genre de trucs qui peuvent marcher, reste à essayer.


Sinon, pour analyser ce qui a digressé dans le fil de conversation,
c'est qu'on s'est arrêtés sur cette hypothèse d'une blessure narcissique qui demande à s'exprimer.
Voila ce qui explique aussi que je me méfie des thérapies:
souvent on tourne autours du pot sans questionner le dogme.

Ai-je une blessure narcissique qui demande à s'exprimer?
Je ne sais pas. Mais il faut revenir au symptôme:

les pensée parasites.
Elles sont là, la thérapie peut les soigner à ce qu'on dit.
Je cherche plutôt à tourner autours des autres pots avant de faire un choix.
La résilience par exemple est arrivée etc.

On cherche tous des propositions concrètes, à nous de les tester,
voir si ça apporte quelque chose.

On a peut être rejeté l'échec trop vite sur la capacité des thérapeutes que j'ai fréquenté.
Si ça n'a pas marché, c'est peut être parce que l'exploration de l'inconscient est un gouffre.
D'où ma recherche de techniques pratiques à essayer tout de suite.

Beaucoup ont marché, je vais essayer les autres.

Au fait, je crois que la femme de l'autre message me pose un lapin,
je n'ai pas de message et pas de nouvelle.


Ce n'est pas encore de la parano, ce sont des fait,[/color]
pourtant, pour l'instant ça ne me blesse pas.
A vrai dire, tant pis si je me fais planter.
Mais ça justifiera quand même que je sois triste si ce soir c'est définitivement râpé.


Sur toi... ça ne fonctionne pas forcément sur ton esprit, sur d'autres ça peut calmer les deux ou les trois si on compte autrement. Ceci dit, au pire, 1/3 ou 2/3 c'est déjà ça de pris (corps, mental, émotionnel).


Cool :D


A la limite, je dirai on s'en fout puisque tu veux pas aller dans cette hypothétique blessure voir si elle est là ou non et si oui, ce qu'on peut y faire. Je crois que (ma croyance) pour toi tout ce qui est analytique ne vas pas et qu'il faut du 100% vers le symptôme (perso j'aurai tendance à faire plutôt vers le symptôme et sa solution mais bon 100% dur dur de lâcher comme ça entièrement un pan de réflection)

Ah oui mais non! Ça c'est triché, et ça ne fonctionne pas! C'est beaucoup trop petit rikiki, je suis sûre que tu peux faire mieux! Si tu restes dans des choses qui peuvent facilement réellement se produire, tu n'engageras pas de réaction de rejet vis-à-vis de ton mécanisme défaillant. En t'expliquant tout je comptais sur ton trait parano pour faire le taf correctement. Je compte sur un militaire en plein trip Rambo, pas sur une fillette qui va peut être brûler un peu les bords de son gâteau imaginaire! Let's go en piste! Qu'est-ce que l'horrible monstre (probablement extra-terrestre mangeuse de foie) va-t-elle bien pouvoir te faire puisqu'elle t'a souris?
Justement tu as l'occasion d'utiliser ta parano, surtout pas les fait et encore moins ce qui est crédible, probable ou pire possible! C'est une sorte de raisonnement par l'absurde (mais à ressentir donc il faut faire l'exercice normalement, pas se le faire expliquer):
Si tu te dis "Oh! elle va sûrement me poser un rencard!" ce genre de pensée t'embête, mais bon, hein, pas plus que ça, c'est supportable et puis bon, ce sont des choses qui arrivent.
Ce que je te propose c'est qu'à chaque fois que tu vas avoir une pensée de ce type, tu embrayes en tu accélères comme un fou: "Oh! elle va sûrement me poser un rencard! Arg! Ou pire, elle va venir... et elle me droguera et m'emmènera dans une ruelle sombre et me fera une opération pour me voler mes reins et ensuite comme c'est une alienne trip la mutante elle va se pondre dans ma tête et quelques semaines plus tard elle va venir récuperer ses petits et elle en profitera pour faire du carpacio de moi". Bon déjà: c'est du grand n'importe quoi (pas vraiment plus que de se dire à chaque fois qu'on voit une meuf qui nous plait que ça va foirer mais bon... c'est plus évident) et deux: ça va finir (normalement) par te gaver grave de te forcer à te faire des trip pareils à chaque fois que tu as une pensée à la con... d'où, normalement, disparition des pensées à la con.


Intention positive: On appelle ça de l'auto-sabotage, c'est très fréquent, c'est très saoulant, c'est très pompeur d'énergie....
 
katia (zoulouk)

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En d'autres mots, tu imagines le pire des pire des scénarios possible, le truc qui te catastropherait le plus, du plus. Tu pousses à l'extrême
Et tu observes ce qui se passe.

Tu le fais une fois à fond, complètement à fond, quand ces pensées arrivent. Et tu nous racontes.

Ps: Je le fais assez fréquemment, et me suis aperçue de l'effet bienfaiteur.
 
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Intemporelle

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Merci Prudence de prendre la relève, j'apprécie beaucoup vos interventions justes, posées, ben oui il en faut ... donc je laisse la place pour continuer avec Antoine... :D (il vous plaît ce smilie ?)
 
antoine lagorce

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Je ne suis pas là pour vous faire marrer.
C'est quoi ce délire?
Savez vous au moins ce qu'est la paranoïa? Ce n'est pas un état permanent et c'est plus subtil que ce que vous évoquez.
Ce que vous mettez en scène c'est un délire hystérique.

Je me dit seulement qu'elle ne me prête pas autant d'importance et qu'elle a oublié,
qu'elle est terrorisée à l'idée de ce rendez-vous ou qu'elle fini de travailler plus tard que prévu,
qu'elle a un autre mec avec qui elle a du mal à savoir quoi faire etc.

Excusez-moi, mais vous avez surtout une idée très datée et caricaturale des hommes.
Le délire violent contre la suffocation que peut engendrer la paranoïa n'est pas fréquente chez les paranos dont je fais parti.
La plus part du temps, la simple déprime évaluatrice surgit physiquement et dans l'esprit.
Je sais parfaitement que je délire quand je délire, sinon ce serait la schizophrénie mon problème, pas une tendance à dramatiser.

Je n 'ai pas de moyen de la joindre, c'est pourquoi je fais des projections.
Il est probable que si elle ne donne pas signe ce soir, je me rende chez des amis pour donner cours à mon besoin de contact humain.
Et demain? Elle peut très bien m'appeler demain.

Je ne suis pas cinglé.

Parfois, quand il y a quelqu'un derrière moi, par exemple,
je ne peux pas le supporter.
C'est physique, la pensée vient en second.
Peut être pour exorciser cette tension.
Ca peut être très amusant, mais c'est certainement pas un scénario aussi précis et obsédant.
Je le redis, et j'en connais, ce sont des délires de schizophrènes quand ça prend les proportions que vous décrivez.
 
I

Intemporelle

Invité
Prudence à dit:
Ce n'est pas UN parnoïaque, ni UNE paranoïa mais un TRAIT paranoïaque. Par exemple, étant quelqu'un de trait prudent, qui a beaucoup d'esprit critique, qui se méfie facilement, qui a tendance à systématiquement vouloir des preuves de ce que l'on m'affirme, j'ai des traits paranoïaque, ce qui ne veut pas dire que je le suis ^^. De la même manière j'ai, peut être un peu plus que la moyenne, une tendance obsessionnelle (notamment sur le choix des mots et l'importance de précision que j'y attache), sans avoir de problème obsessionnel réel (si j'ai une routine et qu'elle est perturbée ça ne me dérangera pas trop), et à l'inverse je suis probablement en dessous de la moyenne en ce qui concerne les traits hystériques.

C'est un type de modèle humaniste que l'on va par exemple retrouver dans la roue de personnalité de Serge GINGER.
Ici, on a un exemple: https://www.psychologies.com/Moi/Ep...bsessionnel-3-facons-de-travailler-du-chapeau

On est en plein dans la différence entre normal et pathologique, c'est un problème de degré.

Pour moi la paranoïa est pathologique, même juste des traits de paranoïa fait partie de la pathologie, ou alors il s'agirait plutôt de schémas erronés qui tendraient vers ce que vous dites... mais là c'est un autre sujet...

J'irais lire votre lien...et j'aurais peut être l'occassion d'en rediscuter avec vous sur un autre post... :wink:
 
Prudence

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katia (zoulouk) à dit:
En d'autres mots, tu imagines le pire des pire des scénarios possible, le truc qui te catastropherait le plus, du plus. Tu pousses à l'extrême
Et tu observes ce qui se passe.

Tu le fais une fois à fond, complètement à fond, quand ces pensées arrivent. Et tu nous racontes.

Ps: Je le fais assez fréquemment, et me suis aperçue de l'effet bienfaiteur.

Oui c'est ça.

Intemporelle à dit:
Merci Prudence de prendre la relève, j'apprécie beaucoup vos interventions justes, posées, ben oui il en faut ... donc je laisse la place pour continuer avec Antoine... :D (il vous plaît ce smilie ?)
Très beau smiley :)

Antoine: Non.
Je ne dis pas que c'est ce que tu fais, mais si tu suis la théorie dont je te parlais, c'est ce que tu devrais (si tu voulais essayer cet exercice) faire.
Je n'ai jamais dit que tu étais cinglé. Relis bien ce que j'ai écris, il y a une incompréhension, autrement, regarde ce que Katia a écrit, elle reprend cela dans son langage à elle qui sera peut plus compréhensible pour toi.
Encore une fois, ce délit que j'ai écris, n'a jamais été dans le but de décrire ce qui se passait dans la tête de qui que ce soit mais il était un exemple de l'exercice que je te proposais.

Changeons de situation pour un exemple, on va prendre une situation, qui, à ma connaissance, ne te concerne pas:
Un homme a peur du regard des autres, d'être jugé. Son thérapeute lui propose comme exercice d'aller avec lui se ballader en ville avec un nez de clown (les deux) sur le nez et de regarder bien dans les yeux toutes les personnes qu'ils croiseraient.
Cet exemple est tiré d'un livre (Dr Doutrelugne) et a très bien fonctionné pour la personne.

Pour toi, il ne s'agit pas de croire que le rencard est une alienne bouffeuse de foie, mais de créer ce genre de pensées. Comme l'homme avec son nez de clown qui avait peur qu'on le regarde bizarrement n'a jamais cru que ce n'est de clown était réellement le sien. Il s'agit d'un exercice pour nous prouver par l'expérience que nos croyances ou comportements ne sont pas adaptés à la réalité.
 
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Intemporelle à dit:
Pour moi la paranoïa est pathologique, même juste des traits de paranoïa fait partie de la pathologie, ou alors il s'agirait plutôt de schémas erronés qui tendraient vers ce que vous dites... mais là c'est un autre sujet...

J'irais lire votre lien...et j'aurais peut être l'occassion d'en rediscuter avec vous sur un autre post... :wink:

Le lien n'était pas très bon mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux en assez peu de temps sur le Net, sinon, je regarderai si je trouve quelque chose, je pense qu'il faut fouiller dans la théorie de la Gestalt.

Je pense qu'il s'agit d'une différence de représentation, de schématisation.

Ainsi pour moi (base essentiellement thérapies humanistes, dont Gestalt. On retrouve ce type d'échelle dans le Big Five mais avec des traits différents):
On a une échelle ou un axe sur lequel on a:
Très faible -Faible moyen élevé- Très élevé
(pathologie)- Pas de pathologie -Pathologie

Pour vous (si je ne me suis pas trompée dans ce que j'ai cru comprendre. DSMIV?):
Cadre de type cases.
Pathologie: symptômes: absence ou présence (plus ou moins compte du nombre de symptôme pour valider le diagnostique).

Autrement, dans votre système (si je me trompe pas) plutôt que d'utiliser le terme par exemple de "traits de" (mot très important dans mon système car il évoque la zone de faible à élevé mais qui reste dans la normalité) il faudrait lister tous les traits associés sans donner le de ce qui les recoupe LORSQUE c'est la pathologie.

Après ça concernant "]même juste des traits de paranoïa fait partie de la pathologie" je ne suis pas d'accord si on considère, par exemple comme BERGERET (pour utiliser encore un autre système) , qu'un symptôme ne signe pas une structure et que même avec une structure potentiellement pathologique on peut être dans la normalité (concept que l'on va retrouver dans la dichotomie état compensé/décompensation). (je crois que son livre s'appelle "la personnalité normale et pathologique").

En ce qui me concerne je préfère ce système: "Guide pratique du psychothérapeute humaniste" Serge et Anne Ginger p 114-119; pour sa simplicité et son absence d'enfermement, même s'il est assez incomplet, je le pense souvent suffisant. Bon, le problème c'est que je n'arrive pas à le retrouver sur le Net. Je ferai un post là dessus quand j'aurai le temps.
Le DSM-IV et CIM ont tendance a être très catégoriels et du coup ça donne un système assez statique et rigide, de plus c'est soit normal soit pathologique et la limite entre les deux me parait bien plus floue qu'un trait (plus ou moins arbitrairement posé).
D'autres systèmes ont l'avantage d'être moins fermés mais voir de ne plus faire de distinction normal/patho hors décompensation; comme celui où l'on est obligatoirement dans une structure psychotique, névrosée ou perverse (même sans pathologie) et d'être par exemple très fermés sur d'autres plans...
 
antoine lagorce

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Il est temps de conclure le topic,
je pense qu'il n'y a plus grand chose à dire sinon d'essayer tout ce qui a été suggéré.

Pensons aux gens qui cherchent une réponse sur ce forum,
qui je vous le rappelle, est public, puisqu'internet est public.

Nous avons dit beaucoup de choses,
ça risque de tourner aux débats de forums stériles qu'on trouve sans arrêt sur internet dans peu de temps si on continue.

Merci à tous et toutes et à une autre fois. 8)
 
katia (zoulouk)

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Les résilients, Antoine, savent voir le meilleur dans le pire, ce pourquoi ils rebondissent.

Ca s'apprend comme tout.

En regardant le pire, on peut se donner une chance de voir le meilleur.
 
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