Hello Céline,
Il y a deux aspects à ce que tu mentionnes: l'appréhension et la préparation. Pour ce dernier , les commentaires précédents ont tout dit.
Pour ce qui est de l'appréhension, et si tu en parles j'imagine que ça te travaille quand même, que ce n'est pas juste un stress normal dans une épreuve, le fait de vouloir la contrôler ou l'oublier ne fonctionnera pas. Tu connais l'adage: suis-moi et je te fuis; fuis-moi et je te suis! La peur est paradoxale, quand on ne la désire pas, elle se manifeste et quand on la désire, elle a plutôt tendance à disparaître.
L'idéal est donc de prendre chaque jour une trentaine de minutes (pas une de plus, pas une de moins), te mettre dans un endroit calme ou tu ne seras pas dérangée, mettre une alarme à 30 minutes puis te mettre dans la pire situation de ton épreuve en éprouvant un maximum d'angoisse. Tu imagines le pire, tu essaies de ressentir tout les symptômes négatifs de l'épreuve, en pensée, en émotion, en sentiment... tu peux pleurer, crier, te plaindre... bref, te baigner entièrement dans cette appréhension.
Dès que l'alarme sonne, tu stoppes, tu vas te rafraîchir et tu passes à tes activités courantes.
En particulier pour les attaques de paniques, plutôt que la fuite ou l'évitement qui ont tendance à aggraver l'angoisse, c'est un moyen de se tourner, faire face et toucher la peur du doigt ce qui a pour résultat de la faire disparaître ou du moins de la diminuer à seuil acceptable.
Si le taux d’appréhension dont tu parles dans ton sujet est vraiment insupportable et que tu te sentes le désir d'essayer cette approche, dis-nous ce qui se passe après une bonne semaine de la pratique journalière des 30 minutes du pire... car il y a une suite pour devenir plus autonome dans ce genre de situation qui dans la vie se présente à plusieurs reprises