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« Les séniors, cibles du business de la mémoire » Le Figaro
Le Figaro consacre un article à ces sociétés qui, « surfant sur la crainte de la maladie d’Alzheimer, proposent des formations ». Catherine Thomas-Anterion, neurologue au CHU de Saint-Étienne et présidente du Groupe d'évaluation des outils cognitifs, constate ainsi que « depuis 3 ans, le marché a explosé et on y trouve de tout… ».
Le journal se penche notamment sur la société Scientific Brain Training, dirigée par Michel Noir, l'ancien maire de Lyon : « Outre des logiciels de mémoire pour maisons de retraites, un site Internet et des formations à la mémoire, vendus aux entreprises, elle a ouvert depuis septembre des stages individuels. Coût de la formation : 990 euros ».
Sandrine Bélier, neurologue et consultante dans cette société, explique : « Nous proposons des exercices de simulation cérébrale avec des exercices de mémoire et de perception visuelle. La demande se développe depuis le lancement du jeu de Nintendo, Dr Kawashima ».
Le Figaro remarque toutefois que « les scientifiques restent parfois dubitatifs sur certaines de ces formations, même si elles sont parfois dispensées par des collègues ».
Le Pr Bernard Laurent, chef de service en neurologie au CHU de Saint-Etienne et président de la Société française de neurologie, rappelle ainsi qu’« aucune étude n'a prouvé que de telles simulations pouvaient renforcer la mémoire et ralentir l'apparition de la maladie d'Alzheimer ».
Le journal ajoute que « si elle reconnaît qu'il existe des ateliers mémoires très valables, […] et que le simple fait d'être en groupe peut avoir un effet positif, Catherine Thomas-Anterion souligne que «peu de validation scientifique existe et il faut être vigilant. Parfois, on n'est pas loin de l'escroquerie !» ».
Le Figaro publie en outre un entretien avec Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer à la Pitié-Salpêtrière, qui indique que « le seul fait démontré est qu'une simulation cognitive précoce et un haut niveau culturel retardent l'apparition de la maladie d'Alzheimer ».
Le Figaro consacre un article à ces sociétés qui, « surfant sur la crainte de la maladie d’Alzheimer, proposent des formations ». Catherine Thomas-Anterion, neurologue au CHU de Saint-Étienne et présidente du Groupe d'évaluation des outils cognitifs, constate ainsi que « depuis 3 ans, le marché a explosé et on y trouve de tout… ».
Le journal se penche notamment sur la société Scientific Brain Training, dirigée par Michel Noir, l'ancien maire de Lyon : « Outre des logiciels de mémoire pour maisons de retraites, un site Internet et des formations à la mémoire, vendus aux entreprises, elle a ouvert depuis septembre des stages individuels. Coût de la formation : 990 euros ».
Sandrine Bélier, neurologue et consultante dans cette société, explique : « Nous proposons des exercices de simulation cérébrale avec des exercices de mémoire et de perception visuelle. La demande se développe depuis le lancement du jeu de Nintendo, Dr Kawashima ».
Le Figaro remarque toutefois que « les scientifiques restent parfois dubitatifs sur certaines de ces formations, même si elles sont parfois dispensées par des collègues ».
Le Pr Bernard Laurent, chef de service en neurologie au CHU de Saint-Etienne et président de la Société française de neurologie, rappelle ainsi qu’« aucune étude n'a prouvé que de telles simulations pouvaient renforcer la mémoire et ralentir l'apparition de la maladie d'Alzheimer ».
Le journal ajoute que « si elle reconnaît qu'il existe des ateliers mémoires très valables, […] et que le simple fait d'être en groupe peut avoir un effet positif, Catherine Thomas-Anterion souligne que «peu de validation scientifique existe et il faut être vigilant. Parfois, on n'est pas loin de l'escroquerie !» ».
Le Figaro publie en outre un entretien avec Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer à la Pitié-Salpêtrière, qui indique que « le seul fait démontré est qu'une simulation cognitive précoce et un haut niveau culturel retardent l'apparition de la maladie d'Alzheimer ».