terrail
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Peut-être que je ne comprends pas ce qu'est une transe profonde.La "profondeur" n'est en rien comparable à une "intensité" quelconque, une force ou un effet, simplement une plus grande dissociation, un plus profond relâchement etc..
Quelqu'un qui s'occupe d'un "sujet" et qui n'a aucune idée pour induire une transe profonde, il n'y à qu'une réponse à la question : formation !
Car il n'a jamais mis les pieds dans une formation "de base" et joue les apprentis sorciers.
En tant que cliente, je suis pour un accord de profondeur de transe entre le thérapeute et le client avant la séance.
Tous les résultats que j'ai obtenus l'ont été avec une transe légère.
En tant que cliente, je suis pour un accord de profondeur de transe entre le thérapeute et le client avant la séance.
Tous les résultats que j'ai obtenus l'ont été avec une transe légère.
J'ai essayé une fois une transe plus profonde.
Résultat = gigantesque frousse et vraiment pas bien pendant plusieurs heures après la séance.
Selon moi, et je comprends qu'on pense différemment, la bonne profondeur de transe, c'est l'intensité qui est la plus confortable pour le patient et qui permet d'obtenir une bonne réponse au problème posé.
Même si cette profondeur n'est, ou ne semble être, qu'une simple relaxation.
Peut-être que je ne comprends pas ce qu'est une transe profonde.
Pour moi une transe légère ou très légère, c'est être totalement bien, physiquement et mentalement, et me laisser guider par la voix du thérapeute pour aller à la rencontre d'une solution en entrant et en évoluant agréablement dans un paysage mental, réel ou imaginaire, en n'éprouvant aucune peur, en me sentant capable d'affronter les obstacles, en ayant confiance en moi, et sortir de la transe en pleine forme.
Une transe profonde, c'est plonger dans du noir, du froid, de la solitude, ne plus sentir la présence réconfortante et sécurisante du thérapeute, entendre sa voix comme si elle était à des kilomètres, avoir peur, et sortir de transe en étant flottante, en ne parvenant pas à réintégrer la réalité, incapable de marcher normalement dans une rue parce que le sol est en guimauve.
Nous agissons dans le domaine des sciences humaines et par définition non-exacte, en ce sens nous pouvons parler "d'apprentis sorciers". Encore que, dans le domaine de la connaissance même du phénomène de l'état d'hypnose nous dépassons largement l'empirisme d'une certaine époque.Exact, mais je pense que nous sommes tous, formés ou pas, des apprentis sorciers, le but de terrail est de satisfaire son client. Je pense qu'il est assez grand pour savoir si il veut mettre les pieds dans ce domaine d'application sans en avoir le savoir faire ou si il désire se former d’abord. Cela relève de sa responsabilité.
Où est-ce que j'ai fait une généralité ?Tu nous fais visiblement part de ton vécu personnel. Ce n'est pas une généralité.
J'ai simplement voulu répondre à terrail que les thérapeutes ne sont pas obligés d'emmener un client en transe profonde pour obtenir des résultats, que ça peut-même être bloquant et désagréable pour un patient, et j'ai pris une expérience personnelle pour illustrer ma pensée.Quelles techniques pour faire atteindre la transe profonde et lâcher prise.
C'est prendre le client/patient pour un imbécile parce qu'il sait le client/patient que s'il est entré dans cet état d'hypnose, il pourra le reproduire, soit seul, soit avec un autre hypno."Si tu ne reviens pas, je te promets que jamais tu ne pourras retourner dans cet état de bien être"
Oui, ça aussi. Ça m'est arrivé quelques fois que le retour de transe soit un peu long: déjà j'essaie de me débrouiller pour qu'il n'y ait pas d'urgence, je prévois toujours un temps au cas où supplémentaire, recommencer l'accompagnement au retour: en reprenant, en changeant: compter, suggestion de bon retour plein d'énergie, comme l'a dit Moune que la personne pourra retrouver cet état seule quand elle voudra, mais aussi que le travail peut se poursuivre dans la nuit pendant les rêves ou consciemment ou inconsciemment à tout moment, désynchroniser etc. en balayant ce qui peut bloquer le retour, on pourrait aussi demander par signalling à l'inconscient pourquoi il bloque le retour (mais je n'ai pas fait ça).qu'ils pourront, à souhait, retourner dans cet état chez eux sans limite de durée.
Je bloque quasiment toujours 1h30 pour des séances d'une heure pour deux raisons: au cas où il se passe quelque chose et qu'on ait besoin de plus de temps, et la seconde c'est pour avoir un peu de temps entre deux personnes pour penser à autre chose et faire une cassure (ne pas penser aux problèmes de la personne précédente etc.).il est possible d'attendre, méthode Prudence, en laissant assez de temps entre deux clients pour pouvoir gérer tranquillement
On peut tout à fait faire sortir de transe en respectant la personne et en faisant appel à ses qualités, à ses ressources, pour sortir de transe le plus confortablement possible, de la manière la plus profitable possible.Respecter le client/patient en faisant appel à ses qualités d'intelligence, de compréhension, de compassion envers les autres, est quand même un minimum.
Je pensais aussi aux qualités du patient, mais, effectivement, les qualités des deux, c'est le top du top.D'ailleurs c'est amusant j'ai d'abord pensé que "ses qualités" faisaient référence à la personne en transe, puis seulement après que ça évoquait peut être plutôt celle de l'hypno, et ensuite que c'était peut être aussi possible (encore mieux?) de faire appel aux qualités des deux.
Oui commencer humblement avec de la transe légère et bréve type street hypnosePour en revenir au sujet de base de ce poste...@terrail....Il est vrai que j'aurais dû insister sur le fait que les transes profondes ne sont pas une affaire à prendre à la légère. Je tenais à te faire part de l'existence d'une des techniques existante pour y arriver.
L'important n'étant pas tellement comment tu y arrive mais bien de savoir gérer les impondérables....en 3 mots, "tu es responsable".
Vous pensez que les psychiatre programme des rechutes à leurs patients?Je ne suis pas psychiatre et donc je ne programme jamais de rechute.
Nombre d'alcooliques que j'ai rencontrés sont programmés " alcoolique un jour, alcoolique toujours."Vous pensez que les psychiatre programme des rechutes à leurs patients?
Ils savent qu'ils reviendront quand ils décompenseront la prochaine fois, pour les névrosés.
On me parlait hier d'un psychiatre qui savait être psychotique et entrer dans le monde des psychotiques et à les ramener transformés.C'est merveilleux,il faudrait aussi le faire pour les troubles psychiatriques.....qui minent la vie ,les relation sociales,familiales...