A
Anonymous
Invité
castorix à dit:
Prudence, ce dont je voulais parler à propos des souvenirs anciens, ne se limite pas à la question des faux souvenirs, je pensais aussi à un autre aspect du souvenir ; une illustration sera plus commode.
Je ne vois pas du tout de quoi il s'agit :lol:castorix à dit:une organisation religieuse développée dans le monde entier, très implantée en france depuis à peu près deux mille ans).
Il n'était pas vraiment demandeur d'après ce que j'ai cru comprendre.castorix à dit:
Bon je crois que je me suis fait comprendre, c'est la maman culpabilisée qui bénéficiait le plus de nos entretiens, plus demandeuse que l'homme en question pouvons-nous imaginer...
Pour l'anecdote je n'ai pas recommandé de thérapie pour cet homme.
Il ne se plaint pas, n'exprime pas de demande.
(pas marié pas d'enfant
Parfois, oui, parfois, non... pour aller faire des fouilles archéologiques, et que ce n'est pas nécessaire dans tous les cas.castorix à dit:
Pour paraphraser Paul Watzlawick cette fois :
- au lieu de se creuser la tête à se demander comment et pourquoi ça s'est passé à ce moment (pourqoi ou comment le Problème est né)
- je préfère me centrer sur le travail de (re)définition du Problème des Attentes et des Objectifs (de la thérapie),
- puis chercher ce qui participe à perpétuer le problème,
- et chercher comment aider à introduire le changement.
Ce qui en effet parfois passe par une évocation de ce qui reste du Souvenir, si le P fonde sur ce souvenir des croyances fortes quant à son Problème.
+1castorix à dit:
(si j'avais écrit : "Ce qui en effet toujours passe par une évocation de...", on aurait pu dire : tiens ceci est une croyance du thérapeute...
valikor à dit:pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....
bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...
l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...
Intemporelle à dit:valikor à dit:pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....
bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...
l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...
Tout à fait d'accord.
Je lis parfois que certains aimerait faire une régression pour savoir s'il pourrait se rappeler de leur enfance (bons ou mauvais souvenirs), je trouve cela non seulement inopportun et l'hypnothérapie n'est pas faite pour cela, mais pour délivrer l'individu de malaises qu'il ressent dans le présent.
Un individu n'aura pas toujours le souvenir d'un évènement traumatique mais en ressenti un malaise continu, ou un comportement inadapté, sans le souvenir lui même, on peut quand même travailler par imagerie mentale sur l'émotion négative.
Prudence à dit:Intemporelle à dit:valikor à dit:pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....
bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...
l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...
Tout à fait d'accord.
Je lis parfois que certains aimerait faire une régression pour savoir s'il pourrait se rappeler de leur enfance (bons ou mauvais souvenirs), je trouve cela non seulement inopportun et l'hypnothérapie n'est pas faite pour cela, mais pour délivrer l'individu de malaises qu'il ressent dans le présent.
Un individu n'aura pas toujours le souvenir d'un évènement traumatique mais en ressenti un malaise continu, ou un comportement inadapté, sans le souvenir lui même, on peut quand même travailler par imagerie mentale sur l'émotion négative.
Je suis tout à fait d'accord avec vous dans la plupart des cas.
Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.
valikor à dit:pour finir, le problème n'est pas ce qui s'est passé, mais ce que la personne ressent dans le présent vis à vis de cet épisode....
bref ce n'est pas le fait le problème, mais le Ressenti...
l'interaction entre le fait, le ressenti lié au fait qui est lié à sa personnalité du moment...
Leo Lavoie à dit:Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.
Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.
Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.
Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.
Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.
Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.
Ben oui c'est ce qui fait la différence avec les diverses écoles d'hypnose.
Mais vous à partir de quelles méthodes recadrez vous ? utilisez vous les stimulations alternatives ?
Leo Lavoie à dit:Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Et puis si quelqu'un veut juste retrouver des souvenirs occultés, ce n'est pas de l'hypnothérapie mais de l'hypnose simple ou de l'hypnose récréative. Sauf que la récréation peut être bien dûre à vivre avec un souvenir dérangeant, voire cuisant, dont on ne sait que faire.
Je suis d'avis qu'une abréaction en régression ou autrement sera toujours curative mais le fait d'arracher une dent carriée aussi. Si on arrache la dent à froid, ce sera une terrible souffrance pourtant...Et inutile en plus. Et ce sera peut-être même une souffrance qui sera un autre traumatisme.
Il faut que le thérapeute sache quoi faire avec l'abréaction, il faut qu'il sache ce qu'elle est, il faut savoir recadrer les choses sans raconter d'ineptie et de mensonges.
Ben oui c'est ce qui fait la différence avec les diverses écoles d'hypnose.
Mais vous à partir de quelles méthodes recadrez vous ? utilisez vous les stimulations alternatives ?
Je songe toujours à l'EMDR... J'ai déjà lu la brique de Shapiro... Mais pas pour le moment. J'utilise un recadrage à l'éricksonnienne qui fait appel aux ressources même du patient. Ou alors je fait un recadrage très simple en parlant, tout simplement à "l'enfant" qui est en train de vivre la situation en abréaction/régression. Celà dépend du patient. On peut parfois l'emmener à un moment avant l'événement ou les événements pour recadrer ses connaissances et qu'elle puisser repasser l'événement avec une perception très différente mais réaliste.
Cela ressemble aux cing phases de Banyan et ça a la même origine qui est une thérapie qu'a développé Kein mais ce n'est pas cela. Je n'inclus pas d'éléments de Gestalt comme le font ces deux là (c'est à dire, la technique des chaises ou le patient tient le rôle de "l'agresseur" en sus de lui même).
Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.
Leo Lavoie à dit:Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.
valikor à dit:Leo Lavoie à dit:Je soupçonne encore que l'EMDR pourrait être une méthode de refoulement efficace plutôt qu'une méthode de "digestion" des traumatismes... Voilà pourquoi je ne l'utilise pas moi-même. Je suis encore sceptique.
léo, plutôt que de soupçonner sans avoir expérimenté, vous pourriez essayer d'élucider ce mystère en testant et de comparer l'éventuel bénéfice ou pas par rapport à votre pratique...
Leo Lavoie à dit:Quand j'aurai le temps je relirai Shapiro. Je voulais juste expliquer pourquoi je ne pensais pas utiliser de techniques EMDR pour le moment.
Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Quand j'aurai le temps je relirai Shapiro. Je voulais juste expliquer pourquoi je ne pensais pas utiliser de techniques EMDR pour le moment.
Par besoin de relire, mais d'expérimenter sur vous même la technique, y a que ça de vrai pour comprendre la mise en place des apprentissages formations/lectures...
Sans expérimenter sur soi même, on reste sur une vague idée de la chose... que ce soit sur les stimulations alternatives ou l'état hypnotique en général.
En hypnothérapie, il faut aussi passer par des séances perso, je ne conçois pas les choses autrement ne serait ce que pour comprendre la mise en place des techniques.
Mais il est vrai que les outils sont parfois mal utilisés comme l'EFT dans une démonstration faite où cela a un peu mal tournée.
Lire SHAPIRO ne suffit pas à utiliser la technique, une formation est nécessaire c'est un outil puissant et son application complexe si on le fait correctement. Ne pas l'utiliser sur les psychotiques, à éviter chez les Bordelines... enfin bref, vous ferez comme vous le sentez...
Leo Lavoie à dit:Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?
Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?
Pas encore, c'est sur ma pile à lire...mais moi j'ai expérimenté les stimulations alternatives en étant sujet... et j'ai eu une formation sur les techniques, na :lol:
Leo Lavoie à dit:Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Avez vous ce livre EMDR de Shapiro?
Pas encore, c'est sur ma pile à lire...mais moi j'ai expérimenté les stimulations alternatives en étant sujet... et j'ai eu une formation sur les techniques, na :lol:
Ben voilà si vous l'aviez vous sauriez à quel point il est complet. C'est une grosse brique avec bien des redondances.
Oui c'est bien cela qui me freine à le lire (surtout qu'on me l'a prêté et je ne vais pas le garder indéfiniment...) mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative... :idea:
Sans être une formation en bonne et due forme c'est une super introduction. Il y a là absolument toutes les "instructions" pour pratiquer la chose, des canevas de formulaires et etc. Tout y est. Mais bon... Je préfèrerais connaître un bon praticien disponible mais je n'ai n'ai pas le luxe du temps pour le moment. Ça viendra. Je commencerai certainement par être sujet et je verrai.
Oui je pense que le plus difficile c'est de trouver le bon praticien dans les stimulations alternatives pour soi même.
Tout cela demande du temps et de l'argent, je suis d'accord avec vous...
Intemporelle à dit:Prudence à dit:Juste une question: mais si la croyance du patient (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance) est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir, ne va-t-il pas entraver, inconsciemment, toute thérapeutique orientée vers la solution, s'il n'a pas, justement cette reviviscence de ce qu'il pense être l'origine du problème?
Dans ce cas, la solution ne serait-elle pas de lui permettre de revivre le souvenir, afin qu'il arrête de se tourner vers lui? Je pense au "parfois" de Castorix et aux bénéfices-risques de vouloir faire une régression.
Intéressant que vous parliez de croyances, toutefois qu'entendez vous dans votre phase : (et qu'il n'arrive pas à lâcher cette croyance), quelle croyance ?
Si la croyance du patient est qu'il doit impérativement passer par cette re-connaissance de son passé pour guérir.
En hypnothérapie, on travaille continuellement ou du moins dans mon cas, sur les croyances des individus, de la croyance négative à la croyance positive, avec des évaluations pour savoir si le sujet a intégré cette nouvelle croyance.
Tout cela est progressif, toutefois une régression peut se faire parfois, même souvent spontanément, car on travaille toujours sur l'émotion. L'élément déclencheur est l'émotion perturbatrice qui amène souvent un souvenir oublié qui peut même parfois paraître bénin à l'âge adulte, mais marquant pour l'enfant qu'il a été.
Oui, spontanément; mais autrement, je ne vois pas l'intérêt d'aller provoquer volontairement une régression (peut être dans de rares cas?)
Je ne sais pas si ça répond à votre question ?...
Je crois qu'on est d'accord.
oratorioo à dit:Intemporelle a écrit : «mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative»
Vous croyez vraiment qu’une formation de quelques dizaines d’heures étalée sur quelques mois puisse être «très complète» et puisse former correctement des thérapeutes au maniement de l’hypnose et d’autres approches thérapeutiques ?
Il faut au minimum quatre années pour former un gestalt-thérapeute et autant pour un praticien en thérapie comportementale et cognitive...et quand ils sortent ils ont encore tout à apprendre!
Bref, «formation très complète» me paraît un peu excessif, surtout sur le plan de la pratique...
oratorioo à dit:Intemporelle a écrit : «mais avant tout ma formation a été très complète sur le sujet et surtout intégrative avec d'autres outils, c'est le "luxe" de l'hypnose intégrative»
Vous croyez vraiment qu’une formation de quelques dizaines d’heures étalée sur quelques mois puisse être «très complète» et puisse former correctement des thérapeutes au maniement de l’hypnose et d’autres approches thérapeutiques ?
Il faut au minimum quatre années pour former un gestalt-thérapeute et autant pour un praticien en thérapie comportementale et cognitive...et quand ils sortent ils ont encore tout à apprendre!
Bref, «formation très complète» me paraît un peu excessif, surtout sur le plan de la pratique...