Doit on toujours prendre Pythagore comme référence en géométrie?
Doit on toujours prendre Pasteur comme référence en ce qui concerne l’œnologie ?
Oui, ce sont des référence, mais une référence au sens ou ces gens on pris en compte les savoirs d'une époque et d'autres chercheurs pour faire un pas en avant, puis permettre à d'autres d'avancer et de les dépasser.
Ce sont avant tout des passeurs, des transitions importantes, des gens qui on permis une avancée décisive.
Erickson est de ceux là.
Erickson est formé et influencé par les travaux de Hull qui défendait l’idée que l’état hypnotique est une activité mentale normale. Et fut le premier à réaliser un programme de recherche à grande échelle sur l'hypnose. (1933) En contradiction avec les croyances anciennes et illusoires, il démontre néanmoins les effets positifs de la suggestion sur le comportement.
A sa suite un bon nombre de chercheur poursuive dans cette voie pour démontrer la susceptibilité des sujets à l'hypnose.
Erickson est un thérapeute très "particulier" et dire que l'on fait de l'"Erickson" dans le texte est stupide, cependant il joue un rôle déterminant
-En œuvrant pour la réhabilitation de l'hypnose dans le champ des thérapies.
-En modifiant les techniques d'hypnose notamment dans la relation patient/thérapeute et démontant la valeur thérapeutique des métaphores.
-En considérant l’inconscient comme une réserve de ressources plutôt que comme "une boîte de Pandore".
-...
Erickson entretiens des liens et des échanges fort dans le même temps avec le groupe de recherche de Palo Alto car il appartiens lui même à ce courant précurseur de la psychologie et des thérapies "modernes" ou nouvelles. Autant le groupe PA s’intéresse à Erickson, qu'Erickson s'enrichie du groupe.
Erickson donne donc une impulsion à l'hypnose thérapeutique
A l'hypnotiseur directif, il préférait l’hypnothérapeute qui se définit avant tout comme un catalyseur de l’inconscient, un « compagnon » du patient, conduisant celui-ci vers ses
ressources intérieures, ressources stockées dans ses aptitudes latentes, sa mémoire consciente et inconsciente, ses facultés inexploitées d’apprentissage.
Cela peut être une définition de l' hypnose ericksonienne. Ou du moins sa principale caractéristique.
Il est évident que dans la foulée et dans le même temps parfois, d'autres avance dans le même sens.
Que toutes ces recherches on évolués avec la pratique, les avancées de la science, l'apparition de thérapies nouvelles dans le même courant de la psychologie moderne.
Qu'il existe d'autre courant moins "célèbre" comme la théorie de la néodissociation d’Ernest R. Hilgard (1977), qui elle même s'inspire de travaux antérieurs et qui est beaucoup utilisé par les cliniciens.
Alors à mon avis
Considérer Erickson comme LA référence ( définitive et parfaite) de l'hypnose, est idiot. Il faut juste lui reconnaître un rôle majeur pour faire sortir l'hypnose de l'oubli en la faisant évoluer.
Je sais que ce sujet (la référence à Erickson) provoque souvent des débat acharnés de chapelle entre les pour et les contres (ce qui ne veux rien dire en soit), bien que les techniques soit le plus souvent cousines voir similaires. Le vraie débat, si débat il y à, relève plus à mon avis dans le choix de la démarche thérapeutique.