Kamou
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Hypno-transe à dit:Je pensais avoir développé suffisamment ma réflexion sur le sujet.Maintenant si ma vision n'est pas la vôtre ou si vous avez votre propre opinion, alors développez là, mais pour ma part j'ai fait le tour. Relisez mes messages
:arrow:
Hypno-transe à dit:Mystérieux ? non pas vraiment...
C'est souvent la douleur qu'on se cache, certains disent tout va bien dans ma vie, et puis ils somatisent un max, exemple : insomnie, migraine, douleurs cervicales, etc,... et aussi le fait de ne pas se sentir à sa place dans sa vie, un mal être intérieur plus général.
Pour moi la douleur intérieure, c'est celle qu'on se refuse de voir, d''accueillir, d'accepter...
Voilà ça vous parle ?
Hypno-transe à dit:la souffrance intérieure peut être bien différente que celle réelle, un malaise intérieur difficile à définir mais qui se manifeste souvent de façon symptômatique...
Hypno-transe à dit:Bref, donc pour vous répondre toujours aussi rapidement, pour moi, j'avoue que la seule différence que je fais, est la souffrance exprimée et la douleur intérieure (non exprimée) qui est souvent un malaise indéfini qui se travaille en hypnothérapie par le ressenti.
En reprenant vos phrases :
Oui. J'ai essayé de poser une distinction entre douleur et souffrance.
La douleur : origine et sensation explicites, claires.
La souffrance : origine et sensation vagues, indéterminées.
Pour moi je ne me représente pas ça comme ça, après on peut épiloguer longuement sur les termes, mais au final pour moi ça n'a pas beaucoup d'importance, la souffrance exprimée ou pas, reste une souffrance ...
Hypno-transe à dit:C'est juste pour faire court et pour vous dire encore une fois que ce soit la douleur ou la souffrance pour moi c'est identique, la seule différence que je fais entre ces 2 termes, la douleur, je l'associe plus à la douleur physique, type douleurs lombaliques, articulaires, tensions nerveuses ..., et la souffrance à la douleur émotionnelle (ou douleur intérieure).
Mais on sait tous qu'une douleur physique récurrente peut découler d'une souffrance émotionnelle non exprimée (=douleur intérieure) et qui peut devenir symptômatique.
Que ce soit une douleur/souffrance exprimée ou pas, qu'elle soit symptômatique ou pas, pour moi tout cela n'a pas vraiment d'importance sur le terme utilisé, en thérapie, j'essaie de comprendre où le client essaie de m'amener, si c'est confus pour lui, on travaille ensemble sur le ressenti d'une situation qui amène cette douleur ou souffrance, il y a bien sûr tout un panel d'outils pour décoder cette douleur/souffrance intérieure.
PS : N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
La douleur intérieure reste mystérieuse à mes yeux parce qu'une émotion se traduit en douleur physique, pleinement physique, et j'y trouve quelque chose de très déroutant. Je ne suis pourtant pas un fana de la dualité corps/esprit mais c'est vrai que ça me laisse dubitatif. C'est en ce sens que je trouve ce "phénomène" mystérieux.
Encore une fois, il n'y a rien de déroutant pour moi, c'est ce qu'on appelle la psychosomatique, relisez ce que j'ai dit précédemment...
Exemple : un individu se plaint de migraines chroniques, souvent ce type de personnes fonctionne sur un schéma d'exigences élevées, ne se donne pas le droit à l'erreur, supporte difficilement l'autorité, mais surtout on constate qu'il y un conflit intérieur profond qui cause une rumination (source d'insatisfaction permanente).
mindy à dit:Ouch difficile de partager des idées sans être agressée ici, fin du débat et de la parenthèse, le bonjour à Kamou.
HYPNOMED à dit:La douleur, tout comme le code de fonctionnement du cerveau, n'existent pas "réellement" mais sont le fruit de constructions neurologiques systémiques interconnectiques multiples
Pourtant je trouve la douleur très réelle ! Pouvez vous expliquer ce que vous entendez par "réellement" ?
Kamou, là on peut jouer sur les "mots" avec les "mots"
Le danger de départ de parler de douleur "intérieure" c'était de l'opposer à la douleur "extérieure"
La "réalité" de la douleur est liée à un stimuli sensoriel extérieur comme la piqûre de la peau du gros orteil et toute l'interprétation neuro-médullaire et corticale qui s'en suit et qui transforme la "douleur" par un processus de transformation différent personnalisé "intériorisé" par chacun selon ses propres moyens subjectifs.
La douleur n'est plus "réelle" mais elle est alors restructurée pour certains en souffrance atroce, pour d'autres en jouissance sado-maso.
Elle peut persister en douleur fantôme alors que tout stimuli réel physique est supprimé mais ainsi la mémoire continue d'entretenir une douleur irréelle paraissant tout autant réelle et tout autant insupportable. Des outils d'évaluation sont alors indispensables pour l'étudier (comme l'échelle visuelle analogique, des questionnaires algologiques, ou tout autre type d'entretien orienté et structuré comme semble le proposer Transe Hypnose) afin de dissocier "la cause" objective de la douleur, de "l'interprétation" subjective que l'on en fait...
xorguina à dit:Et bien, je dois "drolement" somatisée.
Ma cousine, 54 ans, fille du frère de mon père vient de se suicider par pendaison...
Une année de merde pour tte ma famille côté paternel
je ne sais pas comment arrêter cette machine infernale
j'ai l'impression de subir une sorte de malediction familiale pour 2013
moi qui n'avait plus mal au crâne, me revoilà avec ce casque sur la tête qui serre très fort
La matinée c'était pourtant bien passée, dans la forêt avec quelques cèpes de ramassé
puis en revenant, midi, mal de crâne qui revient et là coup de fil, annonce
J'ai beaucoup de peine
c'est une mort très violente et pas dutout courante pour une femme
elle devait être très malheureuse
je ne pense pas que son âme va trouver la paix vite
je lui souhaite pourtant
ma cousine, si tu es dans le noir, que tu as peur et ne sais pas ou tu es, appelle
pense très fort a quelqu'un que tu aimes, ton père, ta mère,ton frère ils seront là a te tendre la main
tu n'es pas seule, ils sont là, tout autour de toi
tu peux te pardonner, nous te pardonnons
paix à ton âme, va vers la lumière rejoindre la famille
Kamou à dit:Qu'entendez vous par souffrance exprimée ? Est-ce la souffrance qui "s'exprime" ou non (qui est explicite ou non pour le sujet), ou est-ce le sujet ? Car si c'est la souffrance, nous parlons de la même chose ; si c'est le sujet, je ne vous suis pas, je reste sur ma distinction des deux termes qui convient mieux à ma propre expérience et à celle de ceux dont je connais les expériences.
oulala, j'ai fait au plus simple, mais a priori vous aimez la complexité... :shock: à mon avis y a pas grand intérêt. Désolée mais je ne pourrai pas être plus précise sur un plan général...
A savoir :
Douleur : origine et sensations explicites
Souffrance : origine(s) et sensations confuses
Douleur : origine émotionnelle (intérieure) ou physique, traduite en termes physiques
Souffrance : origine(s) émotionnelle(s) et/ou physique(s), traduite(s) en termes émotionnels.
Oui et bien c'est quoi le problème ?... je m'y perds dans vos questionnements...
katia (zoulouk) à dit:Je ne sais pas si j'ai bien compris, tu voudrais établir un sorte de thermostat des douleurs, on module sur 1 très léger, 10 très fort, et on décide de son état d'être, est ce cela l'objectif recherché ?
La douleur est de l'ordre du vécu intime, de la perception propre à chacun.
Effectivement, votre crevasse vous appartient, moi je sentirez une surface lisse, la crevasse c'est votre histoire personnelle, pas la mienne, bien sûr je reprends votre exemple...Kamou à dit:Hypno-transe vous dîtes que j'aime la complexité, en effet ca peut etre le cas, c'est parfois mon vice. En l'occurrence, ce que je demande est d'une simplicité édifiante.
Mes réponses aussi !
Pourquoi telle émotion provoque des douleurs ? Sans passer par l'inconscient ! C'est pourtant simple.
Ca va être difficile sans passer par l'inconscient dès qu'on parle émotion,...
J'apprends une terrible nouvelle et celle-ci provoque toutes sortes de sensations physiques directes. Je ne parle pas des réactions physiques inconscientes qui sont bien plus compliquées à démêler.
Et bien vous vous trompez, tout passe par l'inconscient, d'où votre difficulté à comprendre la relation corps/esprit (émotion/sensations physiques = douleur...)
Comment être plus clair ?
Ben je suis claire également mais peut être que pour vous finalement c'est plus compliqué à comprendre la relation corps/esprit... :roll:
Mais puisqu'apparement cela ne vous étonne pas ("aucun mystère") vous ne pourrez pas répondre à la question que je pose. Là où je sens une crevasse en faisant glisser mon doigt, vous sentez une surface lisse. Nous ne pouvons pas discuter de ce qu'est la crevasse.
Effectivement, votre crevasse vous appartient, moi je sentirez une surface lisse, car la crevasse c'est votre histoire personnelle, pas la mienne, pour reprendre votre exemple...Kamou à dit:Hypno-transe vous dîtes que j'aime la complexité, en effet ca peut etre le cas, c'est parfois mon vice. En l'occurrence, ce que je demande est d'une simplicité édifiante.
Mes réponses aussi !
Pourquoi telle émotion provoque des douleurs ? Sans passer par l'inconscient ! C'est pourtant simple.
Ca va être difficile sans passer par l'inconscient dès qu'on parle émotion, comme je l'ai développé précédemment...
J'apprends une terrible nouvelle et celle-ci provoque toutes sortes de sensations physiques directes. Je ne parle pas des réactions physiques inconscientes qui sont bien plus compliquées à démêler.
Et bien vous vous trompez, tout passe par l'inconscient, d'où votre difficulté à comprendre la relation corps/esprit (émotion/sensations physiques = douleur...)
Comment être plus clair ?
Ben je suis claire également mais peut être que pour vous finalement c'est plus compliqué à comprendre la relation corps/esprit... :roll:
Mais puisqu'apparement cela ne vous étonne pas ("aucun mystère") vous ne pourrez pas répondre à la question que je pose. Là où je sens une crevasse en faisant glisser mon doigt, vous sentez une surface lisse. Nous ne pouvons pas discuter de ce qu'est la crevasse.
Si je reprends votre exemple de nouvelle terrible, l'émotion engendrée va provoquer un tas de phénomènes physiologiques, plus ou moins variables suivant les personnes, suivant le type de mauvaise nouvelle, si celle-ci a une résonance particulière avec ses croyances, sa construction psychique, etc.
La peur par exemple, tout le monde a déjà ressenti la peur quelque soit la situation, et bien le cœur s'emballe, la transpiration devient excessive, les jambes tremblent, on a du mal à parler correctement, une confusion s'installe, ...
Dès qu'on parle émotion, cela passe par l'inconscient...
Kamou à dit:Ca va être difficile sans passer par l'inconscient dès qu'on parle émotion, comme je l'ai développé précédemment...
Eh bien je préfère me passer de l'inconscient dans la mesure où ce terme est finalement une borne au-delà de laquelle nous tombons dans un trou noir conceptuel.
Vous peut être ... lui pas ! pour moi, il est nullement question d'une borne bien au contraire...
Avant de m'engager dans l'inconscience je préfère passer en revue les possibilités de compréhensions qui s'offrent à la conscience afin de cerner mon sujet au plus près ; et je ne pense pas qu'elles soient épuisées.
C'est sûr qu'en intellectualisant tout, vous en avez pour un moment...c'est ce qui se passe un peu en psychanalyse... on analyse, puis on analyse, sans aller dans le trou noir!!! :et tourne en rond au final...
Et bien vous vous trompez, tout passe par l'inconscient, d'où votre difficulté à comprendre la relation corps/esprit (émotion/sensations physiques = douleur...)
Le problème c'est qu'alors votre inconscient n'est plus un inconscient. A partir du moment où vous le mettez en forme, l'inconscient est "devenu" conscient et c'est comme rêver d'être éveillé.
Exact, comme le rêve éveillé qui est également une pratique thérapeutique que j'ai pratiqué...
Sans parler du fait qu'intégrer l'inconscient dans les réflexions c'est saboter toute entreprise intellectuelle.
:shock:
Soit vous supposez sa suprématie et vous ne pouvez plus prétendre comprendre l'inconscient car toute compréhension serait induite par lui et potentiellement illusoire, soit vous parvenez à un système afin de le modéliser auquel cas ce système va sans cesse parasiter vos réflexions car vous devrez l'intégrer partout (votre cas si je ne m'abuse, sans chercher à être offensant), soit l'inconscient est inconscient et son hypothèse n'est pas nécessaire. J'opte pour la troisième solution. Je pense qu'il est tout à fait possible de comprendre beaucoup de choses sur soi et sur l'être humain en général sans passer par l'inconscient.
Oui je crois qu'on aura du mal à se comprendre. Il y a des tas de personnes qui comprennent pourquoi elles ne vont pas bien dans leur vie, dans leur répétition de scénarios de vie, elles ont bien compris intellectuellement, mais émotionnellement rien du tout, car aucun travail n'a été fait en profondeur. C'est ce que je me tue à vous dire depuis le départ.
J'ai quelques clients avec un très beau niveau intellectuel, cadres supérieurs, médecins,... bref, ils sont coincés dans leur mental, plus on intellectualise sa souffrance, moins on n'accepte la remise en question... désolée mais c'est du quotidien pour les thérapeutes...
Après, je ne doute pas que l'inconscient puisse être une entité servant à des fins thérapeutiques, surtout en hypnose. Mais lorsqu'il s'agit de penser les choses il n'y a pas besoin de l'inconscient, voire il est néfaste car vos pensées n'auront de cesse de buter sur ce point et il vous entrainera dans toutes sortes de cycles interminables.
Effectivement, votre crevasse vous appartient, moi je sentirez une surface lisse, car la crevasse c'est votre histoire personnelle, pas la mienne, pour reprendre votre exemple...
Mmmh la sensation de la crevasse, c'est mon histoire à la limite, mais la crevasse elle-même ne m'est pas personnelle (enfin elle pourrait l'être mais bref pas besoin d'épiloguer là-dessus).
Je comprends que le système si durement acquis et apparemment si solide se défende contre toute intrusion, contre toute remise en question qui viendrait ébranler ses bases. D'où l'absence de mystère car s'arrêter dessus signifie mettre en suspend, remettre en question le système qui vous permet d’être efficace dans votre pratique.
:shock: je pense que c'est vous qui êtes un peu à côté de la plaque...
Si je reprends votre exemple de nouvelle terrible, l'émotion engendrée va provoquer un tas de phénomènes physiologiques, plus ou moins variables suivant les personnes, suivant le type de mauvaise nouvelle, si celle-ci a une résonance particulière avec ses croyances, sa construction psychique, etc.
La peur par exemple, tout le monde a déjà ressenti la peur quelque soit la situation, et bien le cœur s'emballe, la transpiration devient excessive, les jambes tremblent, on a du mal à parler correctement, une confusion s'installe, ...
Dès qu'on parle émotion, cela passe par l'inconscient...
Là vous avez parlé de la peur sans passer par l'inconscient, par exemple, vous avez fait une description très rapide qui ne passe pas par lui. Si vous pouviez pousser cette description, la resserrer au maximum et rendre à chaque chose sa place dans le processus qui va de l'information à l'émotion et ses traductions physiques, nous pourrions discuter sans passer par un modèle de l'inconscient.
Vous mélangez tout, entre une peur, colère,... ponctuelle face à une situation qui va déclencher un processus biologique associé à ces émotions, et une peur pathologique.
J'ai remarqué combien souvent les personnes qui tiennent à une conception de l'inconscient tentent activement de vous y faire adhérer, de vous tirer de leur côté, d'une manière assez proche des croyants ou des athées durs, d'ailleurs. Je me demande à quoi c'est dû...
Je ne m'accroche à rien, mais pour moi c'est le B.ABA de la psychologie.
Si vous voulez savoir d'où je pars, je distingue trois "zones" en l'homme. Le centre moteur, le centre émotionnel et le centre intellectuel. Chacun des trois centres possède un mode de fonctionnement et une expression propres. Si les centres moteurs et émotionnels semblent si souvent inconscients, c'est qu'une expression intellectuelle leur convient mal, il faut adopter leurs modes d'expression lorsqu'on veut en parler ou lorsqu'on veut leur parler. L'intelligence intellectuelle fonctionne par comparaisons et s'exprime en termes, l'émotionnelle par images/symbôles/métaphores et s'exprime en plaisir/déplaisir, et la motrice par imitations et s'exprime en mouvements.
On est d'accord sur ces 3 zones, mais là où vous vous trompez (phrase soulignée), après on peut aller loin dans cette définition que vous lui donnez, moi je parlerais plutôt de vos croyances, de votre conditionnement.
Ces centres ont également différentes vitesses. Le centre moteur est le plus rapide, le centre émotionnel est un peu moins rapide et le centre intellectuel est encore bien plus lent. Il est important de faire la distinction entre les trois centres dans la vie quotidienne bien que la plupart des actions mobilisent les trois. Par exemple la parole : mouvements articulatoires, contenu émotionnel/intellectuel. Il est important de les distinguer car leur collaboration harmonieuse suppose que chacun fasse ce qui lui revient et seulement ce qui lui revient, et trop souvent nous mélangeons, mobilisons un centre au détriment de l'autre en sorte que l'action final n'est pas "optimisée".
Heu... vous réfléchissez à votre processus respiratoire, vous réfléchissez à chaque bouchée de nourriture que vous avalez et toute la mécanique qui se met en place ? non tout cela est automatique. On apporte une attention particulière quand qqchose nous dérange, nous déstabilise, et là il s'agit bien de l'aspect émotionnel.
Ces idées bien sur ne sont pas de moi. Cependant ce sont celles qui ont le mieux résisté à mon examen.
Je reviens pour la suite
katia (zoulouk) à dit:Sinon interroger ce qui est appelé évidence peut s'avérer constructif vu que plus personne ne se pose la question, donc ça navance plus. La position reste somme toute assez difficile à tenir !
katia (zoulouk) à dit:Si on pense que la tête ou nos émotions sont séparées du restant du corps, effectivement alors ça ne parait pas très logique la connexion qui se fait .. sauf que nous sommes un tout, non un ensemble de parties...
Hypno-transe à dit:Avant de m'engager dans l'inconscience je préfère passer en revue les possibilités de compréhensions qui s'offrent à la conscience afin de cerner mon sujet au plus près ; et je ne pense pas qu'elles soient épuisées.
C'est sûr qu'en intellectualisant tout, vous en avez pour un moment...c'est ce qui se passe un peu en psychanalyse... on analyse, puis on analyse, sans aller dans le trou noir!!! :et tourne en rond au final...
Et bien vous vous trompez, tout passe par l'inconscient, d'où votre difficulté à comprendre la relation corps/esprit (émotion/sensations physiques = douleur...)
Si les centres moteurs et émotionnels semblent si souvent inconscients, c'est qu'une expression intellectuelle leur convient mal,
On est d'accord sur ces 3 zones, mais là où vous vous trompez (phrase soulignée), après on peut aller loin dans cette définition que vous lui donnez, moi je parlerais plutôt de vos croyances, de votre conditionnement.
Heu... vous réfléchissez à votre processus respiratoire, vous réfléchissez à chaque bouchée de nourriture que vous avalez et toute la mécanique qui se met en place ? non tout cela est automatique. On apporte une attention particulière quand qqchose nous dérange, nous déstabilise, et là il s'agit bien de l'aspect émotionnel.
Pour conclure sur votre question de départ, je ne change en rien tout ce que j'ai dit, votre tendance à l'intellectualisation ne vous aidera en rien à comprendre la douleur intérieure. Vous ne tirez pas la bonne ficelle de la pelote, et vous finirez par faire beaucoup de nœuds... :wink:
L'intelligence permet de faire d'apprendre, de comprendre, d'analyser, de comparer, ... mais cela n'aide en rien à être heureux, à ressentir l'amour, la beauté, l'amour de soi, sa nature profonde, pas son intelligence, mais sa capacité à ETRE présent...
Vous avez appris ça à vos cours ? le Savoir/l'Avoir/l'Etre
Hypno-transe à dit:OK Kamou, je vous laisse avec vos recherches sur vos paramètres de la peur, moi ce type de recherche c'est pas mon taf...
Je pense avoir développé suffisamment votre post, s'il ne vous convient pas, c'est pas grave, sinon il n'y a aucun sarcasme, juste que nous ne partageons pas le même intérêt pour votre question... :roll:
C'est suffisamment clair et espacé là ?...
si vous voulez savoir le fond de ma pensée, ils renseignent plus sur leur auteur que sur celui qu'il vise.
Ca marche dans les 2 sens vous savez !
Justement, peut être que ce taux de dureté, je l'ai atteint pour ne plus douter, malgré que le terme dureté ne me paraît pas approprié, mais plus de stabilité...Kamou à dit:Oui c'est vrai la position est difficile à maintenir. D'une part il faut garder les pieds sur terre et d'autre part il faut ménager un espace, un laboratoire mental où tout doit subir l'érosion du doute jusqu'à révéler du "dur". Pour l'instant le taux de dureté atteint n'est pas très satisfaisant ; la résistance au doute n'est jamais absolue, il se trouve toujours une hypothèse de base pour fondre. Ce qui donne des agglomérats finalement peu stables. Mais j'ai bon espoir de ne pas tenir cette position indéfiniment, de parvenir à un minerai assez fin et satisfaisant pour joindre les deux mondes
Kamou à dit:Mis à part que vous avez un système auquel vous croyez dur comme fer - ce que vous démontrez avec une grande application...
katia (zoulouk) à dit:Admettons que nous puissions simplement augmenter le rythme cardiaque. C'est assez simple avec une bose de caféine..par exemple.
Cette expérience pour l'avoir faite à plusieurs reprise, c'est à dire de boire un café fort sans en avoir l'habitude, cela crée une augmentation de rythme cardiaque chez moi.
Je peux confirmer que la tension nerveuse augmente, que l'émotivité (effet de surprise sur un bruit, évènement inattendu également), tout comme l'augmentation du stress, de la peur qui survient plus vite également...
Je suis persuadée qu'une modification de paramètres physiologiques tel que le rythme cardiaque entraine également une modification de ressenti, de perception, et de pensées... (tout comme la fièvre ou une digestion difficile... )
Nos hormones induisent des pensées, tout comme nos pensées modifient nos hormones...
Hypno-transe à dit:Dans la réponse faite à Katia, ,je ne partage pas vos déductions des paramètres de la peur, un être humain n'est pas une machine, car la peur ne sera jamais la même donc les réactions physiologiques n'ont plus.
Justement, peut être que ce taux de dureté, je l'ai atteint pour ne plus douter, malgré que le terme dureté ne me paraît pas approprié, mais plus de stabilité...
katia (zoulouk) à dit:Admettons que nous puissions simplement augmenter le rythme cardiaque. C'est assez simple avec une bose de caféine..par exemple.
Cette expérience pour l'avoir faite à plusieurs reprise, c'est à dire de boire un café fort sans en avoir l'habitude, cela crée une augmentation de rythme cardiaque chez moi.
Je peux confirmer que la tension nerveuse augmente, que l'émotivité (effet de surprise sur un bruit, évènement inattendu également), tout comme l'augmentation du stress, de la peur qui survient plus vite également...
Je suis persuadée qu'une modification de paramètres physiologiques tel que le rythme cardiaque entraine également une modification de ressenti, de perception, et de pensées... (tout comme la fièvre ou une digestion difficile... )
Nos hormones induisent des pensées, tout comme nos pensées modifient nos hormones...
katia (zoulouk) à dit:Kamou a écrit :
J'apprends un terrible nouvelle et celle-ci provoque toutes sortes de sensations physiques directes. Je ne parle pas des réactions physiques inconscientes qui sont bien plus compliquées à démêler.
Comment une émotion provoque une douleur ?
Comment une émotion, douleur (psychologique) provoque une douleur physique, je crois que c'est ça la problématique...
L'hypnose elle s'adresse à qui ? à vos synapses ? :?surderien à dit:katia (zoulouk) à dit:Kamou a écrit :
J'apprends un terrible nouvelle et celle-ci provoque toutes sortes de sensations physiques directes. Je ne parle pas des réactions physiques inconscientes qui sont bien plus compliquées à démêler.
Comment une émotion provoque une douleur ?
Comment une émotion, douleur (psychologique) provoque une douleur physique, je crois que c'est ça la problématique...
Basiquement ce sont des phénomènes électriques et neuro-endocrines au niveau des synapses neuronales, médullaires et corticales avec des circuits interconnectés intervenant à la fois pour la sensibilité et la cognition et il est encore difficile actuellement de connaître en détail cette neurophysiologie complexe.
En ce qui concerne "l'inconscient" je pense que c'est un bon moyen de déconnecter la personne du contrôle de son mental en lui faisant croire qu'il y a un autre système qui la contrôle, en déclenchant ainsi une dissociation qui donne au "thérapeute" le pouvoir de "manipuler" le mental du thérapé.
C'est ce que vous a appris votre grand hypno-formateur ? :shock:
une sacrée bonne stratégie de suggestion hypnotique que l'existence de l'inconscient !
Et un sacré business pour les psychanalystes que de savoir y accéder !
Ben franchement avec la psychanalyse, on patauge dans la semoule.
La stratégie est celle que vous voulez bien y mettre Surderien quand elle vous arrange... :roll:
Hypno-transe à dit:L'hypnose elle s'adresse à qui ? à vos synapses ? :?surderien à dit:katia (zoulouk) à dit:Kamou a écrit :
J'apprends un terrible nouvelle et celle-ci provoque toutes sortes de sensations physiques directes. Je ne parle pas des réactions physiques inconscientes qui sont bien plus compliquées à démêler.
Comment une émotion provoque une douleur ?
Comment une émotion, douleur (psychologique) provoque une douleur physique, je crois que c'est ça la problématique...
Basiquement ce sont des phénomènes électriques et neuro-endocrines au niveau des synapses neuronales, médullaires et corticales avec des circuits interconnectés intervenant à la fois pour la sensibilité et la cognition et il est encore difficile actuellement de connaître en détail cette neurophysiologie complexe.
En ce qui concerne "l'inconscient" je pense que c'est un bon moyen de déconnecter la personne du contrôle de son mental en lui faisant croire qu'il y a un autre système qui la contrôle, en déclenchant ainsi une dissociation qui donne au "thérapeute" le pouvoir de "manipuler" le mental du thérapé.
C'est ce que vous a appris votre grand hypno-formateur ? :shock:
une sacrée bonne stratégie de suggestion hypnotique que l'existence de l'inconscient !
Et un sacré business pour les psychanalystes que de savoir y accéder !
Ben franchement avec la psychanalyse, on patauge dans la semoule.
La stratégie est celle que vous voulez bien y mettre Surderien quand elle vous arrange... :roll:
C'est vraiment très curieux pour un thérapeute de ne pas connaître la partie de l'inconscient, c'est pourtant basique et élémentaire d'avoir ces notions (entre autres)...