surderien
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Intemporelle à dit:Et bien Surderien, votre message m'apparaît pertinent et très clair ... peut être un de vos premiers messages aussi clairs pour moi...
Mais alors pourquoi donc tant de gens sont si mal, nous ne sommes pas notre propre informaticien... :roll:
surderien à dit:Intemporelle à dit:Et bien Surderien, votre message m'apparaît pertinent et très clair ... peut être un de vos premiers messages aussi clairs pour moi...
Mais alors pourquoi donc tant de gens sont si mal, nous ne sommes pas notre propre informaticien... :roll:
A partir de 6 ans la méthode d'utilisation est plus ou moins bien adaptée...
En fonction des éléments apportés par la famille, l'éducation, l'environnement etc...
La gestion mentale commence seulement à être enseignée à l'école !
2x4j à Lyon
http://andre.montagne.free.fr/gestion_mentale.html
http://www.youtube.com/watch?v=GkewPB9i ... re=related
J'aurais aussi pu faire un texte plus détaillé et argumenté pour convaincre, mais l'envie ne me vient pas.Intemporelle à dit:Un peu simpliste comme raisonnement... :roll: même ERICKSON ne dit pas ça...
La pratique m'a montré que ça semble valable comme théorie.jeangeneve à dit:Eluno, tiens je me sens moins seul dans mon raisonnement
Ivan.67 à dit:Le plus intéressant dans ce que vous dites, je voudrais toutefois le traduire autrement :
La vérité comme la conscience est donc "soumise" (plutôt résultante?) aux équilibres qui lui permettent de se maintenir. Si l'équilibre change, et il le fait toujours la vérité change. De même que la conscience est un ordre qui émerge de notre psychisme…
Je propose : « La conscience est le point fixe de la réalité autour duquel s’articulent nos émotions ».Il me faudra peut-être un peu de temps pour vérifier, d’un point de vue pratique, ce que vaut cette hypothèse. Mais elle semble vraiment prometteuse et j’adore ces petits instants de grande science !!!
Merci Kamou pour ces très bonnes réflexions !!!!
Est-ce que ma « traduction » à du sens pour vous ? Que vous inspire-t-elle ?
Tout sauf un point fixe. une fonction à la limite? Un plan peut être? un espace en trois, 4, 5 ou 6 dimensions mais surtout, en mouvement, dynamique. Donnons sa part au chaos.Intemporelle à dit:"La conscience est le point fixe de la réalité autour duquel s’articulent nos émotions "
Ben moi j'ai encore envie de dire qu'on en revient toujours au même, les fractales, la maturité émotionnelle, le conscient, l'inconscient, bref, un point fixe ?...
c'est vrai c'est pas simple.Ma vision serait que la pleine conscience quand on arrive à cette dimension serait le détachement, voir le chaos, la reconstruction et ainsi de suite, de l'extérieur, mais notre conscience intérieure (et non le conscient) serait un point fixe qui graviterait autour de tous ces éléments...
Enfin pas facile d'exprimer ce que l'on ressent...
Je ne partage pas le point de vue de Eluno, on peut dire que le conscient est autant manipulateur que l'inconscient, ou ni l'un ni l'autre, tout dépend où on se place, car au final tout cela fait partie de nous, nos pulsions sont filtrées par le conscient, mais l'imbrication est bien trop complexe pour incriminer l'inconscient ou le conscient, l'essentiel est de reconcilier nos contradictions.
Mais je dirais que la notion de fractale reflète pour moi ce chaos que nous projetons autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de nous dans nos pensées...
La pleine conscience serait de prendre conscience de ces fractales en nous et de les réunir pour en faire un Etre complet, hum... ? l'équilibre se forme par le déséquilibre et ainsi de suite... comme rien n'est figé dans le temps, comment pourrions nous nous adapter si nous n'avions pas cette capacité de déséquilibre...
Cela me fait penser d'un coup à la fable du chêne et du roseau... (ah désolée pour ceux qui pensent que ça fait bizounours... :lol: , pourtant j'y fait un réel rapprochement...)
Ivan.67 à dit:Et justement : est-ce que la définition, telle que je la propose, ne viendrait pas recouper tous ces niveaux de conscience ? Pour aller plus loin, intemporelle, imaginez ce que donne cette définition d'un point de vue évolutif (comme par exemple la pyramide de maslow).
Si conscience = dépassement de soi, alors que ce n'est qu'un ensemble de points de fixes... comment pourrait-on définir ces points fixes ? Cela vous explique, la raison pour laquelle, je trouvais limitative, la théorie de maslow, ainsi qu'un certain nombre d'autres théories qui pronent une sorte de possibilité de "complétude" de l'être humain
Ivan.67 à dit:Oui, intemporelle, je suis d'accord.... et, en même temps, pas sur tout. La question est pour moi de savoir ce qu'est le haut de la pyramide et je ne crois pas que cela soit clairement définissable, si ce n'est, comme je le disais, comme un état "de flexibilité maximale". Comment un expert de la psycho, pourrait-il décemment juger de ce que fait un expert du marketing ? Quand bien même l'expert psycho se trouverait en haut de la pyramide, il ne pourrait concevoir de manière claire les besoins de l'expert en marketing... Certes, celui qui fait du marketing aurait tort parce qu'il n'englobe pas toutes les dimensions des besoins humains, mais, de son point de vue il a tout de meme raison, parce qu'il faut qu'il vende plus pour éviter la faillite de son entreprise....
Ivan.67 à dit:Pas vraiment : je prétends, que les émotions font partie de cette réalité mais qu'elles deviennent conscience lorsqu'elles sont des points fixes
Ivan.67 à dit:On pourrait traduire le terme de "point fixe", par point saillant, point remarquable, invariable (dans le temps par exemple). La pierre au milieu de l'eau d'une rivière qui coule est le point fixe de la réalité de l'eau de la rivière.
Pour donner un autre exemple - souhaitons-le exploitable - je penserais à la gestalt théorie :
il suffit de disposer de 4 points sur une feuille, comme ceci :
° °
° °
pour qu'on prenne conscience d'une forme carrée qui, en réalité, n'existe pas.... Cette disposition de l'esprit semble plutôt innée, d'après les tenants de la gestalt-théorie
Ivan.67 à dit:On pourrait traduire le terme de "point fixe", par point saillant, point remarquable, invariable (dans le temps par exemple). La pierre au milieu de l'eau d'une rivière qui coule est le point fixe de la réalité de l'eau de la rivière.
Pour donner un autre exemple - souhaitons-le exploitable - je penserais à la gestalt théorie :
il suffit de disposer de 4 points sur une feuille, comme ceci :
° °
° °
pour qu'on prenne conscience d'une forme carrée qui, en réalité, n'existe pas.... Cette disposition de l'esprit semble plutôt innée, d'après les tenants de la gestalt-théorie
C'est exactement ce que j'aurais aimé dire, katia ;-)katia (zoulouk) à dit:Pour l exemple de la pierre au milieu de l'eau, notre regard va s'arrêter sur la Pierre. La Pierre étant l élément différent, on va voir cette Pierre en premier. Et cette Pierre nous fait alors prendre conscience de l'eau...
(tout dépend de la taille de la Pierre néanmoins)
Pour les 4 points sur le blanc, nous voyons en premier les points, car ils sont différents du reste et nous stimulent. On les fait ressortir du reste. Ils sont l'élément intéressant. Ils sont identiques et le cerveau les relie. Et nous connaissons la forme carré, alors ça donne carré , qui est ici suggéré... Et crée, même s'il n'est pas dessiné.
Nous construisons ce que nous voyons.
En gêneral nous regardons un arbre (son tronc, branches, feuilles) dans ses formes pleines. On ne regarde pas l'espace entre ses feuilles. Si on le faisait, ça changerait radicalement notre perception du réel et les idées qui en découlent.
Notre regard se fixe sur quelque chose (nous ne sommes pas en defocalisation tout le temps, en zone floue) comme la conscience va se choisir un point de fixation, souvent le même d'ailleurs.
Toute l'astuce consiste à modifier ce point de fixation, si notre vie va mal.