xorguina
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Je partage cette vision.Le mot "mort" fait pas mal peur d'ailleurs, on préfère parler d'accompagnement en fin de vie que vers la mort. Et on isole les morts et les personnes en fin de vie, on perd nos rites et rituels ce qui rend les deuils plus difficiles.
On vois ici le malaise induit par un carcan législatif, c'est très douloureux avant on laissait le dieu de la technique ( le corps médical ) décider et là tout le monde s''en mèle.
personnellement, j'ai un grand malaise...
car pour faire les choses légalement ....
Il 'agis ici tout de même de laisser un être dans un état végétatif simplement mourir de faim, MAIS...
tu sais en fin de vie on ne nourrit plus les malades et on a constate que ca n'occasionnai pas de soufrance suplementaire que du contraire:ils ne souffrent plus de l'inconfort lies a la digestion
est t'on vivant ou peut on parler d'un homme ?
Donc c'est la seule façon légale de le faire...
à un détail près non évoqué ici... Et j'en profite pour le rappeler à chacun de vous :
Une telle situation peut arriver à chacun :
au delà des croyances et en plein respect d'aspect religieux décidez MAINTENANT, de la possibilité de donner ses organes...
Il est difficile certes de se projeter dans le pire pour chacun d'entre nous.
Lasser le choix à ses proches peut conduire aux pires situations.
On peut aussi militer pour que les organes soient donnes par défaits c'est a dire que si on a pas refuse le don d'organe ,c'est qu'on laccepte (c'est ce qui se fait en Belgique)
Reste en effet ses pression sur le corps médical.
Et les personnaliser sur une seul personne .
Cette affaire s'envenime depuis des années et on se refile la patate chaude,
Le dossier est maintenant complètement pourris et il est impossible d'en sortir par le haut.
Totalement d'accord.
L'efficacité des milieux intégristes est puissante, (j'y ai gouté merci !)
et ce climat est dégueulasse !
Toutes les peurs archaïques, les fantasmes ressortent.
à vrais dire, c'est vraiment de l'hypnose pour le coup.
Ayant baigné dans ce milieux, j' ai vraiment l'impression que il y a une forme de spécificité chez les catholiques...
l'absence de lâcher prise
Un refus de faire le deuil, ou plus probablement un déni complet, une sidération, à quoi bon inventer le concept de la vie éternelle au sommet des cieux pour ceux qui restent, pour se retrouver dans une béchamel pareil ?
Il manque aussi dramatiquement de possibilité de rites et de libertés de se créer des passages ou des cérémonies spirituelles en dehors des croyances.
Je pense que gentillement ,ca commence a venir...
Ce type est un héros, cette France royaliste et encore napoléonienne devrais lui accorder l'ordre national du mérite ou même une légion d'honneur à titre posthume.
Je pense que parler d'accompagnement de fin de vie n^'est ni hypocrite,ni ne reflete la peur :Car moi comme infirmiere je suis capable d'accompaner des personnes jusqu'à l'ultime seconde de leur vie:mais pas au dela.Le mot "mort" fait pas mal peur d'ailleurs, on préfère parler d'accompagnement en fin de vie que vers la mort. Et on isole les morts et les personnes en fin de vie, on perd nos rites et rituels ce qui rend les deuils plus difficiles.
la 1ere réunion des associations de procrastinateurs de France n’aura pas lieu
Deux Vincent à dix ans d'intervalle et qui se ressemblent étrangement :
Ont-ils vraiment eu leur mot à dire ?
Je n'ai pas parlé d'hypocrisie. Pour la peur, oui, je pense effectivement qu'il y a une peur de la mort et du mot mort qui fait qu'on ne parle pas d'accompagnement vers la mort. Mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. Je pense juste que si on évite si souvent le mot c'est que derrière il y a une peur, un malaise. Quand les gens disent "il/elle est parti(e)" au lieu de "il/elle est mort (e)" etc.Je pense que parler d'accompagnement de fin de vie n^'est ni hypocrite,ni ne reflete la peur :Car moi comme infirmiere je suis capable d'accompaner des personnes jusqu'à l'ultime seconde de leur vie:mais pas au dela.
D'aileurs personellement je ne suis pas sure que la mort existe (en dehors du corps) et en meme temps je ne suis pas sure qu'elle ne soit pas definitive (apres la mort plus rien'')je ne suis donc pas capable d'accompagner quelqu'un vers un endroit que je ne connais pas..Je suis juste la pour la fin du voyage ici...Et c'est deja pas mal...Je laisse au pretre ou au specialiste de la vie eternelle ou d'une autre forme de spiritualite le soin de s'occuper de l'accompagnement vers la mort...Et je peux temoigner que ces specialistes sont beaucoup moins present que nous en fin de vie...
Je ne suis pas au fait de ce qui se passe en France mais je peux constater que tu ne donnes le tord qu'au "corps medical"
Pas d'injure sur la mere de cet homme...pourtant c'est elle qui refuse ,fait appelle a la justice ect...
Le systeme medical a des failles c'est vrai...Mais le patient (et sa famille) fait partie du systeme :c'est meme lui le centre de ce systeme.
Il (sa famille) a une bonne part de responsabilite dans tout cela...
Lorsqu'une personne me dit qu'il n'y a rien après le mort, je lui explique que dans notre monde cartésien, s'il y a du rien c'est qu'il peut forcément aussi y avoir du quelque chose !
Et là on retombe dans l'infini des possibles...
Et sur ce plan, les expériences NDE laissent présager qu'on est bien à l'âge de pierre et que tout reste à découvrir...
Face au retour au rien, il est possible de poser une "masse" de questions ouvertes et d'induire bien des croyances. (hypnose)
Un mouvement de plusieurs scientifiques commence à avoir beaucoup d'échos en suisse.
probablement suite au brain projet, qui lui même fait maintenant polémique chez les scientifiques.
Le transhumanisme propose de transposer son esprit dans un ordinateur et dans une mémoire de masse et de le faire vivre ainsi.
pour ceux qui restent ?
Avoir un être cher dans une clef USB comme solution ultime à l'attachement ?
La science prétend souvent qu'elle est la science au delà de toute croyances.
Cela me rassure, je ne suis pas le seul à chercher et à débloquer !
Auras t' il assez de silicium pour tout le monde ?
Personnellement je pense que lorsque les personnes sont en règle avec leur conscience, elles n'ont pas besoin qu'on leur donne la mort : elles meurent simplement, naturellement, automatiquement lorsqu'elles sentent ce moment présent.
Elles n'ont besoin ni d'exterminateur pour les liquider, ni même de passeur d' âme pour les accompagner.
Face au retour au rien, il est possible de poser une "masse" de questions ouvertes et d'induire bien des croyances. (hypnose)
Désolé pourle décès de on oncle, XorgMon Oncle est décédé Samedi dans la nuit après une chute qui le faisait énormément souffrir.
Ils lui ont prescrit de la morphine mais également de l'hypnovel , DIEU MERCI !