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moune
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C'est pourtant très courant, hélas.... Pour avoir fréquenté une assistante spécialisé dans la protection des femmes battues, elles arrivent souvent quand la situation est extrême à cause de ce genre de considérations.comment peut on rester avec son bourreau,sous prétexte qu'il a les cordons de la bourses ou autres...?
Par exemple quand les enfants sont le blocage : Pour eux, il vaux mieux faire perdurer la situation, entretenir une vision de leur mère humilié, les laisser vivre un malaise permanent, une peur qui laissera des traces ? (évidement amené d'une façon plus subtile que ce que je formule ici)Qu'elles sont les questions clés?
Je dirai même 99.99%Dans 90% des cas, il faut fuir.
Comment peut on rester avec son bourreau, sous prétexte qu'il a les cordons de la bourses ou autres...?
Je disais juste que dans 99.99% des cas il faut fuir.Excuse mais je vois pas?
Non je ne pense pas, il y a une envie réel de s'en sortir, le problème c'est qu'elles essayent de trouver un moyen qui pourra arranger tout le monde, en fait elle se sent responsable de ce qui lui arrive, elle pense que c'est sa faute, alors que non ce sale type la culpabilise a fond et hélas cela fonctionne.C'est quelqu'un de devenu quelconque et qui n'a plus envie de s'en sortir.
Oui bien d'accord elle n'a pas les moyens ni le support nécessaire.Qui n'a plus de raison d'être ni de moyen d'en sortir car elle se sent détruite.
Comment peut on rester avec son bourreau,sous prétexte qu'il a les cordons de la bourses ou autres...?
hummm oui et non ce n'est pas toujours le triangle de karpman.Il y a des "bourreaux" et des "victimes" aussi. Les deux s'attirent.
Puisque là on a souvent a faire avec un véritable manipulateur, qui ne montre son visage qu'après quelques temps.
Dans ce cas là c'est réellement une victime au sens propre.
Tu oublies le syndrome de stockholm.On peut tous et toutes se faire avoir. Juste qu'on y reste pas
A mon sens, il ne se crée pas en un jour. Il s'applique par exemple en cas de captivité forcée, pas par exemple dans un milieu plus ouvert où on peut quitter la situation assez simplement.Tu oublies le syndrome de stockholm.
Le problème c'est que certains, sitôt libérés de prison, font alors tout pour se faire ré-incarcérer rapidement lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ne trouvent pas de raison de vivre hors de "leur" prison.Scier les barreaux et s'évader pour trouver sa vrai liberté.
Tout à fait c'est pour cela qu'il faut une thérapie et un bon suivi psychologique.Le problème c'est que certains, sitôt libérés de prison, font alors tout pour se faire ré-incarcérer rapidement lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ne trouvent pas de raison de vivre hors de "leur" prison.
Peux tu développer l'idée du paradoxe?le paradoxe de la femme battue