Magikstarlight
Membre
- messages
- 96
- Points
- 1 490
je crois que tout le monde sera d'accord avec toi. mais ceci dit nous n'avons pas de test magique qui ferait le tri entre les bons et les mauvais :?bon sang on ne s'improvise pas psychothérapeute !!!!!!
là tu poses une question que tous mes amis psychanalystes m'ont posée. ils me disent : "ne comprends-tu pas que tu ne peux que déplacer un symptôme (vers un autre) mais que tu ne peux pas le guérir ?"Combien de temps est t'on guéri par la magie de l'hypnose ?
:arrow: cette affirmation est claire : tu penses qu'il faut être qualifié, expérimenté en psychothérapie, pour pratiquer une hypnose compétente (et efficace).Magikstarlight à dit:il est facile de croire que l'on peut pratiquer l'hypnose sans avoir aucune qualification dans le domaine de la psyché !!
stp, veux-tu dire que le thérapeute doit comprendre ce qui se trame, ou bien que le patient lui-même doit comprendre les enjeux pour guérir ?Je m'insurge contre tous ceux ici et ailleurs qui prônent cette croyance, (...) qui présuppose qu'il n'est pas utile de comprendre pour guérir !!
nous n'avons pas de test magique qui ferait le tri entre les bons et les mauvais
à tu poses une question que tous mes amis psychanalystes m'ont posée
"ne comprends-tu pas que tu ne peux que déplacer un symptôme (vers un autre) mais que tu ne peux pas le guérir ?"
je pense que de nombreuses personnes, placées dans une situation disons "identique" (enfin, comparable !) développeront des symptomes différents ou - surtout - pas de symptome du tout ; d'après moi "il faudrait plusieurs causes de désordre, pour pouvoir réussir à créer un déséquilibre"
et donc un symptome n'est pas inconditionnellement lié à UNE causalité, et l'hypnose pourrait en modifiant des "liaisons" voir disparaître le symptome sans déséquilibrer le patient dans un autre sens. et sans avoir touché au "traumatisme initial" évidemment.
cette affirmation est claire : tu penses qu'il faut être qualifié, expérimenté en psychothérapie, pour pratiquer une hypnose compétente (et efficace).
personnellement je constate, avec un peu de surprise, que certaines personnes bien gênées par de vrais symptomes, se déclarent mieux après hypnothérapie (et durablement) sans que le thérapeute n'ait tout compris des problématiques du patient, bien loin de là !
pourrais-tu par ailleurs préciser une autre partie de ton message ?
Citation:
Je m'insurge contre tous ceux ici et ailleurs qui prônent cette croyance, (...) qui présuppose qu'il n'est pas utile de comprendre pour guérir !!
stp, veux-tu dire que le thérapeute doit comprendre ce qui se trame, ou bien que le patient lui-même doit comprendre les enjeux pour guérir ?
ça s'arrêtait là.à tu poses une question que tous mes amis psychanalystes m'ont posée
je comprends bien, mais je ne saisis pas ce que tu entends par : amener à une compréhension non consciente de la demande du symptomeEt encore faut il amener la personne a la compréhension consciente ou non de la demande du symptôme
non non, je voulais dire que pour moi il y a conjonction de causalités pour déterminer un symptome ; que (tjrs d'après moi) le thérapeute agit (s'il réussit à favoriser chez le patient la mise en action de processus rééquilibrateurs jusqu'à obtention des objectifs visés) mais qu'il ne réussit pas forcément à tout libérer sous prétexte qu'il a permis la disparition du symptome.Alors explique moi comment apparaissent les symptômes sans causalité ?
Je ne pensais pas t'enfermer dans le sac des psychanalystes , et qui plus est insidieusement ; mais tu sembles t'être sentie trop assimilée à nt eux dans mon message. Sois plus sympa, ne me taxe pas de ruse ou de tromperie (sens de "insidieux") sans vérifier mes intentions !
ce n'était pas mon intention, désolé...et j'observe que tu n'es pas tendre avec eux, lorsque tu sembles les situer ... au Moyen-âge...??! Very Happy (je ris parce que j'ai quand même de bons amis psychanalystes, et qui écrivent des ouvrages très très actuels sur des sujets très actuels, pour lesquels ils proposent des axes de solutions très actuels et intéressants ; je pense à leur tête s'ils te lisaient...)
mais tu me rassures en écrivant "Je suis ouverte à toutes les pistes ".
donc tout va bien et nous pouvons continuer à échanger des idées ; ce ne serait pas nécessairement plus intéressant si nous arrivions avec les mêmes...
je comprends bien, mais je ne saisis pas ce que tu entends par : amener à une compréhension non consciente de la demande du symptôme
non non, je voulais dire que pour moi il y a conjonction de causalités pour déterminer un symptôme ; que (tjrs d'après moi) le thérapeute agit (s'il réussit à favoriser chez le patient la mise en action de processus rééquilibrateurs jusqu'à obtention des objectifs visés) mais qu'il ne réussit pas forcément à tout libérer sous prétexte qu'il a permis la disparition du symptôme.
j'ai une opinion différente sur la questionArmand à dit:"inutile de comprendre pour changer" est une idée émise en PNL, (...)
Il n'était toutefois question que des patients... pas des thérapeutes, qui doivent bien évidemment comprendre ce qu'ils font !
je fais partie de ces gens là (à "base pro"), même si je n'ai pas la prétention (ou la faiblesse) de croire que le nombre d'années d'études est un gage obligatoire de qualitéArmand à dit:La pratique de l'hypnose est infiniment plus complexe et "demandeuse" de connaissances en psychologie que bon nombre d'autres approches. C'est un outil avec lequel on ne peut pas se tromper... Les formations (officielles), genre IFH, IFHE ou Institut Erickson sont suffisamment complètes, a priori, pour former les professionnels (censés avoir déjà les bases pro, donc : médecins, psychologues, psychothérapeutes, coach, etc.).
mais pas pour moi ! je peux l'écrire : ce n'est pas que je n'ai rien compris, c'est ce que je pense.Armand à dit:Je le répète, l'idée s'adressait aux patients, non au praticien
heinziwalavie à dit:... [des] causes multi-factorielles (...) peuvent amener [un] symptome chez une patiente ... pourrais tu reformuler? Merci.
corfinas à dit:je vois mal comment quelqu'un qui n'aurait connu ni l'indécision ni l'échec pourrai devenir un bon thérapeute, ne serai ce que pour avoir dans ses souvenirs des souffrances comparables à celles de ses patients.
corfinas à dit:bonjour castorix,
pour revenir a ta remarque:
MessagePosté le: Dim Aoû 12, 2007 11:17 pm Sujet du message:
Bonjour,
« corfinas » a écrit:
je vois mal comment quelqu'un qui n'aurait connu ni l'indécision ni l'échec pourrai devenir un bon thérapeute, ne serai ce que pour avoir dans ses souvenirs des souffrances comparables à celles de ses patients.
Rolling Eyes heu je n'ai sans doute pas tout bien compris
ou alors, il n'y aurait pas beaucoup de cancérologues Confused
Bon OK je force un peu la provoc' ...
quelqu'un qui a souffert de sérieux troubles, et va mieux, peut éventuellement devenir un bon thérapeute, mais de là à affirmer que c'est un passage obligé... (des souffrances comparables...) Question Exclamation
Attention, je n'ai pas affirmé qu'un thérapeute devait avais avoir subi, et s'être remis, des pires agressions pour pouvoir aider une victime d'attentat par exemple.
Cependant, un hypnothérapeute (à la différence des cancerologues ou des mécaniciens autos ...) n'agit que par la communication qu'il établit avec son patient et pour établir une bonne communication il faut, me semble t il, de la confiance et cette confiance, du patient envers son thérapeute, vient, pour moi, du fait que le patient doit avoir l'impression que son thérapeute comprend son problème, il "sait ce que ce c'est".
Et il "sait ce que c'est", pas seulement par des livres, il le sait parce qu'il l'a vécu, au moins en partie, il le sait avec sa tête, avec son coeur et son corps, il le sait avec son inconscient, il le sent.
Bien évidement aucun thérapeute ne "saura" jamais tous les éléments d'un problème d'un autre humain mais, à mon avis, il doit en avoir une idée et une émotion.
Imaginez une conversation entre un bisounours et un réfugié rwandais ... à mon avis c'est pas gagné.
Pour illustrer encore mon propos de "souffrances comparables" je vais citer mon prof de théâtre : "si tu veux jouer un tueur froid, t'es pas obligé d'avoir déjà tuer un homme mais tu dois prendre les émotions que tu peux avoir quand tu tues une mouche et les multiplier ...".
Voilà, j'espère avoir fait avancer le schmilblick
salutations
D'accord pour tout cela, sauf "parce qu'il l'a vécu", parce qu'il peut avoir une expérience par personne interposée, une expérience par répétition des situations et une bonne conscience professionnelle.corfinas à dit:un hypnothérapeute (à la différence des cancerologues ou des mécaniciens autos ...) n'agit que par la communication qu'il établit avec son patient et pour établir une bonne communication il faut, me semble t il, de la confiance et cette confiance, du patient envers son thérapeute, vient, pour moi, du fait que le patient doit avoir l'impression que son thérapeute comprend son problème, il "sait ce que ce c'est".
Et il "sait ce que c'est", pas seulement par des livres, il le sait parce qu'il l'a vécu, au moins en partie, il le sait avec sa tête, avec son coeur et son corps, il le sait avec son inconscient, il le sent.