« Une étude révèle l’existence d’une dépendance aux rayons UV » Libération
Libération observe en effet qu’« après les plus connues dépendances à l’alcool, aux drogues, à la clope, plus récemment au sport, encore plus récemment aux jeux vidéos et aux jeux tout court, voici donc la «tanorexie», c’est-à-dire le trouble du rayon UV ».
Le journal indique que trois psychiatres français « se sont penchés sur les quelques études, essentiellement américaines et britanniques, menées sur ce sujet entre 1983 et 2010. On y trouve une forte prévalence de l’addiction au bronzage chez les adolescents, surtout les adolescentes (entre 10 et 25% d’entre eux seraient concernés). Et plus volontiers dans les catégories socio-professionnelles les moins favorisées ».
Les auteurs écrivent dans la revue Alcoologie et Addictologie : « Le bronzage procure une euphorie comparable à l’effet de la morphine. Lors du contact avec la peau, le rayonnement UV active au niveau neurobiologique des récepteurs qui libèrent des opioïdes endogènes. Leur effet est similaire à celui d’un exercice physique intense et prolongé ».
Libération note ainsi que « les drogués du bronzage ressentent une sensation d’euphorie, une amélioration de l’humeur et un effet à la fois relaxant et anxiolytique ».
Le journal rappelle toutefois que « l’abus de soleil, comme chacun le sait, nuit à la santé », et s’interroge : « Que faire pour ces accros aux rayons UV ? ». Les trois psychiatres remarquent qu’« il n’existe aucune recommandation particulière ».
« Sinon de raison garder et de crème se tartiner ? », poursuit Libération.
Je ne sais pas comment font les adeptes du bonzage; surtout allongé, immobile aux heures les plus chaudes, en été, on a l'impression d'etre un poulet dans une rotissoire.
Je ne sais pas comment font les adeptes du bonzage; surtout allongé, immobile aux heures les plus chaudes, en été, on a l'impression d'etre un poulet dans une rotissoire.
Triple addiction à marseille : soleil, pastis et pétanque.
Encore que, la pétanque n'est pas considérée comme une addiction aux jeux. Cela même si les études montrent qu'en supprimant le soleil, ils ne jouent plus ; qu'en supprimant le pastis, ils ne jouent plus. Qu'en supprimant le jeu, ils ne jouent plus non plus...
Ceci dit "nouvelle" je ne sais pas, on peut être accro à tout et n'importe quoi, à la limite, je pense que la plupart du temps le problème n'est pas tellement l'objet de la compulsion mais la compulsion elle même...