ce que j'ai lu - et du coup, ce que j'ai appliqué jusque là - était une approche :
- bref entretien recherchant un canal préférentiel et demandant les inquiétudes (obtenir les mots-clefs) dont je modifie aussitôt un peu la valeur (je fais attribuer une couleur au fauteuil s'il est cité, je renomme la roulette en roulette-fraise, etc)
j'annonce alors un exercice faisant fonctionner en même temps le corps et l'esprit. je donne une convention de signaling.
- d'abord détente/relaxation progressant sur le rythme respiratoire, débutant par un soulèvement d'épaules et relâcher sur l'expiration ; avec extension à un segment de membre suivant sur chaque expiration ; puis validation de la réussite sans oublier de finir sur la mâchoire inf pesante et abandonnée, pendante. si possible fermeture des yeux préférable !
- suite en abordant la lèvre en regard de la dent à traiter, devient épaisse tendue (carton) ne peut plus retenir la salive qui coule... et devient froide
- je passe à la gencive qui picote puis épaissit puis refroidit puis gonfle encore etc (tout ça avec suggestions : ton esprit peut se concentrer sur... et ta gencive devient...)
- je teste en annonçant que mon doigt va s'approcher et toucher la lèvre, je prédis la sensation engourdie et l'hypo-esthésie et demande la validation (ouf ! ça marche...)
- je repasse un tour idem pour amplifier ou du moins faire se prolonger
j'en profite pour valider la notion d'anesthésie dentaire
- pour finir je passe à une visualisation d'un film TV au choix (dans mon expérience c'était une enfant, j'avais mal préparé cette phase, mais bon) ce qui est censé durer le temps du soin subi (distorsion sensorielle souhaitée pour les bruits...)
- et validations du tout, retour ici, après quoi il m'a été facile d'en parler au dentiste c'est un copain de sport... qu'il sache ce que j'ai préparé.
et vous autres, appel au peuple, que faites-vous ? :?: