HypnoseBinbin
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MAGILIUS à dit:Pour être psychothérapeute il faut :
" L'inscription sur le registre national des psychothérapeutes mentionné à l'article 52 de la loi du 9 août 2004 susvisée est subordonnée à la validation d'une formation en
psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d'un stage pratique d'une durée minimale correspondant à cinq mois effectué dans les conditions prévues à l'article 4.
L'accès à cette formation est réservé aux titulaires d'un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d'exercer la médecine en France ou d'un diplôme de niveau master dont la
spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse. "
Bon courage.
Stargaterobin à dit:Je souhaite en effet devenir hypnothérapeute, mais je passe par la case "psychologie", pour pas arriver a 18 ans en tant qu'hypnothérapeute ... soucis de reconnaissance (même si c'est débile).
Je veux donc passer mes trois prochaines années après le bac dans une fac psy, pour y passer ma license, avoir les bases. Est-ce difficile ? quelles sont les matières enseignées (fac psy) ? Entre Rouen et Paris, que choisir? Quels spécialités y pendre ? Tant de questions ....
Ce sont un peu les mêmes questions que plus haut, je résume pour que quelqu'un puisse y repondre sans avoir trop a chercher.
Stargaterobin à dit:QU'est ce qu'il pourrait m'en empêcher ? La pratique ? Donnez vos arguments ! =) Et n'avez vous pas réponses aux autres questions ?
Castorix,castorix à dit:être hypnothérapeute c'est d'abord être psychothérapeute
laurenzo à dit:Si un patient se rend chez un hypnothérapeute en lui disant qu'il souffre de SEP ou d'un cancer et que le thérapeute lui affirme que cette maladie est due à un conflit inconscient, ce type d'affirmation est-il condamnable juridiquement?
laurenzo à dit:Dans mon exemple, la personne a été diagnostiquée souffrant d'une SEP ou d'un cancer par un médecin et elle va consulter un hypnothérapeute qui lui dit que sa SEP ou que son cancer est psychosomatique et qu'il faut donc traiter ses conflits inconscients (cad une affirmation et pas un "je peux p-e vous aider"). La question serait alors: l'hypnothérapeute est-il condamnable juridiquement en lançant des contre-vérités médicales?
ps: je précise que ma question ne porte pas sur le fait de déterminer si la SEP ou le cancer est une maladie psychosomatique mais sur les éventuelles conséquences juridiques auxquelles s'exposerait un psychothérapeute/hypnothérapeute qui lancerait une affirmation contraire aux connaissances médicales actuelles.
jeangeneve à dit:forum d'hypnose ou d'avocats ? :shock:
Métaphore à dit:J'ai bien compris Laurenzo, même si ce genre de propos ne devraient pas être tenus par l'hypnothérapeute, je ne vois pas en quoi c'est condamnable... :roll: , peut être que sa thérapie sera quand même efficace. Et puis au pire c'est sa parole contre celle du client...qui peut dire je ne vous ai jamais dit ça...
castorix à dit:
ce dernier cas de figure exclut tout diagnostic, toute influence sur les choix thérapeutiques du client (exemple : il est inenvisageable de dire au client que l'on pense qu'il serait bien pour lui de ne pas prendre de médicament).
laurenzo à dit:Dans mon exemple, la personne a été diagnostiquée souffrant d'une SEP ou d'un cancer par un médecin et elle va consulter un hypnothérapeute qui lui dit que sa SEP ou que son cancer est psychosomatique et qu'il faut donc traiter ses conflits inconscients (cad une affirmation et pas un "je peux p-e vous aider"). La question serait alors: l'hypnothérapeute est-il condamnable juridiquement en lançant des contre-vérités médicales?
ps: je précise que ma question ne porte pas sur le fait de déterminer si la SEP ou le cancer est une maladie psychosomatique mais sur les éventuelles conséquences juridiques auxquelles s'exposerait un psychothérapeute/hypnothérapeute qui lancerait une affirmation contraire aux connaissances médicales actuelles.
laurenzo à dit:Je posais cette question par rapport à la reflexion de Castorix:
castorix à dit:
ce dernier cas de figure exclut tout diagnostic, toute influence sur les choix thérapeutiques du client (exemple : il est inenvisageable de dire au client que l'on pense qu'il serait bien pour lui de ne pas prendre de médicament).
Si le thérapeute dit à la personne que sa maladie est psychosomatique et que la psychothérapie est donc une solution évidente, il influencera potentiellement les choix thérapeutiques de son patient. La question était alors de savoir si sa responsabilité juridique était engagée. (pour le 'parole contre parole', imaginons que plusieurs patients soient concernés, qu'il y ait une trace écrite, une preuve indiscutable).