Imaginez un génie sortant d'une lampe à huile : le voilà qui vous tend deux fioles. L'une positive, l'autre négative....
Il dit : tu peux boire l'une ou l'autre de ces fioles, complètement... ou encore les mélanger ou même n'en boire qu'une partie.
Si tu bois la fiole positive, tu pourras n'envisager que le positif et ressentir uniquement les émotions positives.... et cela pour le restant de ta vie. Si au contraire, tu bois la fiole négative, tu ne pourras ressentir que le négatif et n'envisager rien d'autre que cela...pour le restant de ta vie.
Tu as cinq minutes pour réfléchir et les voeux de ton avenir seront exaucés...
D'un autre coté, David, ne peut-on pas imaginer que les émotions négatives sont les émotions dérangeantes et insatisfaisantes... tandis que les émotions positives sont celles qui nous plaisent : c'est bien cela, le positif et le négatif, non ?
Selon mon point de vue, les seules émotions négatives sont les émotions inappropriées sur le moment.
Par exemple, ressentir de la tristesse suite à une rupture est compréhensible et approprié dans la plupart des cas. Si cette tristesse est toujours ressentie 30 ans après... ça n'est plus approprié. Alors qu'on parle de la même émotion, liée au même événement.
Tout est question de contexte, et encore une fois de vocabulaire.
Génie de la lampe à dit:
Si tu bois la fiole positive, tu pourras n'envisager que le positif et ressentir uniquement les émotions positives.... et cela pour le restant de ta vie. Si au contraire, tu bois la fiole négative, tu ne pourras ressentir que le négatif et n'envisager rien d'autre que cela...pour le restant de ta vie.
Dans sa question le génie ne se limite d'ailleurs pas aux émotions mais au ressenti au sens large, y compris physique, en tout cas lorsqu'il parle de la seconde partie de la proposition. Celle-ci n'est pas symétrique. Ne plus ressentir la douleur physique (parlez en à ceux atteint d'insensibilité congénitale à la douleur ou d'asymbolie) ça peut être problématique.
Est-ce que j'ai envie de me couper de signaux (physiques/émotionnels ou autres) qui sont porteurs d'information juste parce qu'ils sont désagréables... dans mon cas la réponse est non, mais je comprends qu'on puisse être tenté par la proposition.
Mais même si on s'en tient juste aux émotions, elles participent tellement à notre équilibre psychique et relationnel qu'il me paraît hasardeux de s'en priver d'une partie. Pourquoi ne pas juste apprendre à mieux les gérer, on a les outils pour ça ici non?
Maintenant si pour le génie, ce qui est positif est ce qui est approprié (même si c'est désagréable), alors là oui je suis pour.
Merci pour vos réponses. Je vais essayez de vous répondre à mon tour, bien que d'une manière un peu plus générale : lorsqu'on réfléchi au sens de "négatif" et de "positif" on est obligé, à un moment ou à un autre, d'imaginer le négatif et le positif.... par rapport à soi. C'est important de le comprendre, parce que le négatif ou le positif en tant que tel, n'existe pas. Maintenant, en plus, le négatif n'existe également que par rapport au positif.
- Je veux faire un barbecue pour mon anniversaire, avec mes amis : c'est positif (du moins, à mes yeux).
- Malheureusement, il pleut et personne n'est venu. C'est négatif, à mes yeux, mais également par rapport au positif précédemment envisagé.
Maintenant, bien sur que le négatif à une fonction. La capacité d'envisager le négatif c'est ce qui me permettra l'année suivante d'organiser une raclette (à l'intérieur) au lieu d'un barbecue (à l'extérieur).
Je crois que cette question renvoi plus généralement à une autre : préférez-vous être optimiste ou pessimiste ? Ce que certains traduiront par : préférez-vous vous faire des illusions et être heureux ou crever de douleur en étant trop réaliste ?
Ce qui m'amène d'ailleurs à dire... mais là, c'est pour la petite histoire : "L'un des plus haut degré de maturité qu'un être humain puisse envisager, est celui d'être, à la fois, réaliste et heureux"
Tout un programme...
;-)
Ah, ma petite métaphore me plait bien... j'ai pas fini de l'utiliser
Plutôt que de considerer que si la pluie est là, la fête sera gacher et tes amis ne viendront pas, considère que cet un deffit et que tu peux abriter avec tes amis ton barbecue .
Dans ce point de vue, tu auras toujours le dessus sur la situation car la sensation d’être dépassé se transforme en moyen de reprendre le contrôle.
Avec ce mental tu acceptes de vivre pleinement, c’est l’inverse exact de la contrariété qui est paralysante dans la plupart des cas.
D’un point de vue d’attraction, envisager l’amélioration , le positif l’attire : il y a déplacement du problème vers la solution.
Plutôt que de considerer que si la pluie est là, la fête sera gacher et tes amis ne viendront pas, considère que cet un deffit et que tu peux abriter avec tes amis ton barbecue .
Dans ce point de vue, tu auras toujours le dessus sur la situation car la sensation d’être dépassé se transforme en moyen de reprendre le contrôle.
Avec ce mental tu acceptes de vivre pleinement, c’est l’inverse exact de la contrariété qui est paralysante dans la plupart des cas.
D’un point de vue d’attraction, envisager l’amélioration , le positif l’attire : il y a déplacement du problème vers la solution.
Tout à fait. C'est l'une des application pratique qui en découle... On peut la formuler d'une manière plus générale qui consiste à dire : "prendre les avantages du négatif" ou encore "basculer de la vision des éléments négatifs d'une situation à la vision des éléments positifs de cette même situation". Ce faisant on modifie sa vision des choses, on diminue ses dépenses d'énergie.
Le négatif, toutefois, nous permet souvent d'apprendre (parce que "ça ne va pas comme on veut") ; le positif, beaucoup moins. C'est aussi ce que je voulais dire dans mon dernier post.
99% de la positive, et 1% de la négative, juste au cas où j'en aurai besoin (ne serait-ce que pour avoir l'air triste à un enterrement et me sentir un peu émotionnellement connectée aux autres, savoir ce que c'est que la douleur pour pouvoir faire preuve d'empathie...). Mais c'est déjà ce que je fais dans la vie réelle. Toujours chercher le positif, profiter des petits bonheurs de la vie, me réjouir sincèrement des beautés qui nous entourent; mais parfois il y a des pépins, parfois je trébuche et je pleure, je est triste mais je peux me relever et repartir flâner.