Osmoze
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David Buffault sur Facebook à dit:Pour ma part il n'y a pas vraiment de séance "type", même si il y a des points communs.
Je leur demande en général d'arrêter de fumer la veille en leur expliquant que c'est pour travailler sur l'état de manque. Qu'ils arrêtent ou pas, ça donne beaucoup d'informations, et s'ils n'ont pas du tout fait l'effort on peut mettre en doute la motivation et le fait d'être acteur dans ce changement.
En fait tout dépend du pre-talk et de ce qui ressort de la relation de la personne à la cigarette. Je fais souvent de l'hypnose conversationnelle dans le pre-talk, pour les mettre déjà en transe et j'envoie déjà plein de suggestions.
Dans la DO, je fais remonter toutes les motivations de la personne pour arrêter la cigarette, en les renforçant à l'aide d'exemples.
Pour travailler sur le manque, je fais parfois une désactivation d'ancre. La personne anticipant à l'avance qu'elle va stresser à cause du manque, cela rend le manque encore plus difficile à supporter. Du coup j'ancre un peu le manque, et je le désactive avec une émotion très positive (un souvenir souvent).
Si j'estime qu'il faudrait travailler sur sa motivation => Niveau logique
J'utilise souvent un travail par métaphore avec une montgolfière qui monte, et que chaque sac jeté est une résistance, quelque chose qui rattache à la cigarette. Jusqu'au moment où elle balance son dernier paquet. Je les nomme souvent, en laissant ouvert : "par exemple la croyance que c'est dur d'arrêter de fumer". Ensuite j'indique qu'il y a un levier permettant d'activer le bruleur qui chauffe l'air dans le ballon, et qu'à chaque fois qu'elle l'active, c'est comme rajouter des ressources. Plus ça va plus elle s'éloigne de l'endroit d'où elle est partie. A la fin elle redescend pour intégrer ces changements dans la vie réelle et voit que la montgolfière va arriver à un endroit super agréable où il y a des gens qui l'aime qui l'attendent.
Il faut parfois également faire un travail sur la relation à la cigarette, comme si c'était une personne. certains se sentent triste suite à l'arrêt, comme s'ils avaient trahi une amie qui avait toujours été là pour eux. Un petit travail sur le deuil s'impose alors. Souvent c'est en deuxième séance que je fais ça, s'il y a besoin.
En général je fais le travail en une seule séance, cela suffit pour environ 80% des cas que j'ai eu. Ce qui est sûr c'est que chacun réagit vraiment différemment et que j'ai eu des gros fumeurs pour qui ça a été extrêmement facile d'arrêter suite à la séance, sans manque du tout. Pour d'autres c'est plus compliqué.
J'utilise également parfois la technique PNL du recadrage en 6 points.
David Buffault Sur Facebook à dit:Je présente la chose de cette façon : "La plupart des personnes (des fois je dis 95% des gens) arrêtent en une séance. Pour certains, sans que l'on sache pourquoi, il en faut une deuxième et parfois une troisième". Du coup ça lance une grosse suggestion pour qu'ils arrêtent tout de suite, et ce n'est pas vécu comme un échec si ce n'est pas le cas.
corfinas à dit:(...)le vélo avait des petites roulettes
(...)qui roulaient sur le goudron, en apparence il semblait heureux
mais (...) en fait il était mal à l'aise,
(...) elles le rassuraient, mais le gênaient et le privaient d'une partie de sa liberté.
(...) d'autres enfants, un peu plus grands, qui eux faisaient du vélo, normalement.
(...) ils avançaient, à belle allure, libres de leur mouvement,
(...) et respiraient la joie.
(...) et il s'arrêta, prit une grande inspiration et hop
(...) les roulettes furent démontées, pliées et jetées à la poubelle.
(...) il se demanda comment il allait tenir sans elles. Il reprit alors une grande inspiration, sentit le parfum léger et agréable des fleurs environnantes
(...) Il se dit que si d'autres y arrivaient alors lui aussi pourrait y arriver.
(...) son inconscient trouva une solution,
(...) maintenant il respirait le bonheur, à pleins poumons,
(...) le goût de l'air frais de la liberté rentrait dans son corps. Quelle joie ! Quel bonheur !