katia (zoulouk)
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katia (zoulouk) à dit:Voici un passage extrait du livre de Paul Watzlawick : le langage du changement
TOUT SAUF CA
"Quelqu'un qui se soumet à une thérapie proclame d'une façon ou d'une autre: Tout sauf ça.
L'état émotionnel du patient est tel qu'il est prêt à TOUT pour alléger sa souffrance, sauf une seule chose et une seule: faire ce qui allégerait effectivement sa souffrance.
C'est parce qu'il pose cette "condition" que le patient referme le cercle vicieux de sa souffrance"
Tout sauf ça, le "ça" réduirait la souffrance ???
Prudence à dit:Juste une hypothèse, à vous de me corriger si vous pensez que je me trompe.
Je crois que le "ça" représente le problème mais comment régler un problème? Bah généralement il faut s'y confronter! Hors généralement quand on a peur de quelque chose ou qu'on le déteste ou... quelque soit le sentiment "négatif" (je ne considère pas qu'il y ait des sentiments bons/mauvais, et ici négatif serait plutôt dans le sens rejet, "attirance négative"?) il provoque généralement une volonté de prendre de la distance, et souvent (phobies par exemple) une stratégie d'évitement. Donc le problème et la solution seraient en partie confondus dans le "ça" par le chemin "pour résoudre mon problème il faut que je m'y confronte et parce que c'est mon problème je ne veux pas m'y confronter" d'où cercle vicieux.
Enfin c'est comme ça que je le comprends.
katia (zoulouk) à dit:Dit autrement aller vers ce que l'on veut à tout prix eviter et qui resoud le problème .... car une fois qu'on est dedans (par exemple "je veux absolument éviter de me faire marcher sur les pieds") et bien c'est pas si terrible que ça, ce problème et on parvient à en sortir, peut être parce qu'on a fait exprès d'y aller ?
Mais foi de Zoulouk, ça marche (je l'ai expérimenté que sur moi pour l'instant... mais ça marche ! ) 8)
Prudence à dit:Katia :
xorguina: Peut être mais dans affronter, il y a front, comme faire front, comme faire face?
xorguina à dit:Prudence à dit:Katia :
xorguina: Peut être mais dans affronter, il y a front, comme faire front, comme faire face?
Lol oui peut être, mais dans le mot front il y a affront, frontal, comme un bélier qui fonce de front...je préfère aujourd'hui la douceur, l'acceptation me convient mieux .
Tu préfères le faire face...certain préfèreront le pile, dénis...moi, je préfère la tranche de la pièce :wink:
Ivan.67 à dit:Oui, l'affrontement d'un problème donne souvent de bons résultats, je suis d'accord. Je le formule à peu près comme ça : la situation problème provoque une peur qui bloque la résolution du problème. Faire face c'est affronter la peur, qui dès lors diminuera et permettra la prise en main de la difficulté (si elle n'a pas déjà disparu parce que la peur d'avoir peur est pire que la peur elle-même ;-) ). Ca marche, même pour les dépressions, bien que dans ce cas, l'excès d'affrontement devient rapidement contre productif, mais c'est une autre histoire...
Pour ce qui est de watzlawick : comme il a raison ! Je connais une personne pour qui j'ai une solution clef en main.... enfin, qui au minimum, mériterait d'être expérimentée avec les ajustements nécessaires. J'ai pourtant essayé de l'y amener, mais surement trop vite, pas hypnotiquement correct... pas assez dans son cadre de référence et trop dans le miens. Tout sauf ça ! Elle préfère crever que seulement envisager la solution....
Ivan.67 à dit:Oui, je sais bien cela. Et, ce n'était qu'une manière caricaturale d'exprimer la difficulté qu'on certaines personnes à se sortir de leurs souffrances. Watzlawick n'a fait que répèter erickson lorsque ce dernier disait qu'il fallait aider le patient à sortir du piège à mouche : c'est à dire trouver le chemin le plus étroit... Evidemment qu'il y a une partie qui bloque et que cette personne préfère être heureuse que malheureuse. Et, probablement, que c'est cette partie qui l'empèche d'envisager la solution, ainsi que, plus généralement une partie de son système de représentations. Cependant, elle n'a pas un moi faible, et justement, je crois que sa force est sa faiblesse. Merci pour votre proposition de solution complémentaire...
Ivan.67 à dit:Pour répondre à intemporelle : après cela, je ne l'ai plus vraiment vu. Elle n'avait de toute manière pas les moyens de s'offrir une thérapie autre que celles remboursées par la sécu.
Ivan.67 à dit:Pour répondre à Katia : (..) Je lui ai dit que j'avais rêvé de l'une nos conversation et que nous étions sur un bateau qui prenait l'eau alors et qu'elle ne le voyait pas tandis qu'elle voulait absolument rejoindre une île (méthaphore du but impossible de sa vie).
En lui disant que vous aviez rêvé d'elle, vous avez retenu son attention consciente et inconsciente. Je trouve l'idée superbe. Je suis certaine que cela l'a marqué, qu'elle le racontera, et que peut être ça pourra faire son effet, lorsqu'une autre personne (une de plus) lui fera vraisemblablement le même retour.
J'ai écrit que la plupart de nos problèmes et erreurs sont dus à notre ignorance (on ne sait pas), c'est consciemment effectivement que l'on ne le sait pas assez. Inconsciemment nous le savons souvent, mais cette connaissance reste souterraine, enfouie.
Parfois elle est facile d'accès, parfois moins. Le truc est de parvenir à la faire émerger à la conscience (et que la conscience puisse l'integrer)
katia (zoulouk) à dit:Merci pour votre commentaire. Effectivement, lorsque je lui ai dit ça, elle m'a répondu "ça c'est tout à fait moi, en parlant de l'île qu'elle voulait atteindre... Malheureusement, elle a fait plutot l'impasse sur le bateau qui prenait l'eau. Je pense que cet aspect de la question peut encore émerger et prendre son sens, pour elle.Ivan.67 à dit:Pour répondre à Katia : (..) Je lui ai dit que j'avais rêvé de l'une nos conversation et que nous étions sur un bateau qui prenait l'eau alors et qu'elle ne le voyait pas tandis qu'elle voulait absolument rejoindre une île (méthaphore du but impossible de sa vie).
En lui disant que vous aviez rêvé d'elle, vous avez retenu son attention consciente et inconsciente. Je trouve l'idée superbe. Je suis certaine que cela l'a marqué, qu'elle le racontera, et que peut être ça pourra faire son effet, lorsqu'une autre personne (une de plus) lui fera vraisemblablement le même retour.
J'ai écrit que la plupart de nos problèmes et erreurs sont dus à notre ignorance (on ne sait pas), c'est consciemment effectivement que l'on ne le sait pas assez. Inconsciemment nous le savons souvent, mais cette connaissance reste souterraine, enfouie.
Parfois elle est facile d'accès, parfois moins. Le truc est de parvenir à la faire émerger à la conscience (et que la conscience puisse l'integrer)
Votre approche concernant ce savoir inconscient qu'il faut conscientiser "suffisamment" me parle également. Cependant, de plus en plus, je crois que cette conscientisation est en fait une forme de recadrage. Aussi, plutôt que d'entrer dans, je dirais "le dilemme conscient/inconscient", je m'interroge ces derniers temps s'il ne serait pas plus approprié de dire que plus ou moins consciemment, plus ou moins inconsciemment, ce qui se passe, en fait, c'est un recadrage des pensées ouvrant l'accès à de nouvelles possibilités...
katia (zoulouk) à dit:Ivan.67 à dit:Pour répondre à Katia : (..) Je lui ai dit que j'avais rêvé de l'une nos conversation et que nous étions sur un bateau qui prenait l'eau alors et qu'elle ne le voyait pas tandis qu'elle voulait absolument rejoindre une île (méthaphore du but impossible de sa vie).
En lui disant que vous aviez rêvé d'elle, vous avez retenu son attention consciente et inconsciente. Je trouve l'idée superbe. Je suis certaine que cela l'a marqué, qu'elle le racontera, et que peut être ça pourra faire son effet, lorsqu'une autre personne (une de plus) lui fera vraisemblablement le même retour.
Ivan.67 à dit:Merci pour votre commentaire. Effectivement, lorsque je lui ai dit ça, elle m'a répondu "ça c'est tout à fait moi, en parlant de l'île qu'elle voulait atteindre... Malheureusement, elle a fait plutot l'impasse sur le bateau qui prenait l'eau. Je pense que cet aspect de la question peut encore émerger et prendre son sens, pour elle.
Ivan.67 à dit:je m'interroge ces derniers temps s'il ne serait pas plus approprié de dire que plus ou moins consciemment, plus ou moins inconsciemment, ce qui se passe, en fait, c'est un recadrage des pensées ouvrant l'accès à de nouvelles possibilités...
katia (zoulouk) à dit:Quand une personne est en face de ce qu'elle ne veut absolument pas faire, elle est persuadée qu'il ne faut pas le faire. Que cela lui nuirait gravement !
Et quand une personne est confrontée depuis longtemps à quelque chose sur quoi elle bute, qu'elle tourne en rond, qu'elle na pas trouvé, il est alors très légitime que la "solution" soit la où elle ne veut pas regarder.
katia (zoulouk) à dit:quote]Merci pour votre commentaire. Effectivement, lorsque je lui ai dit ça, elle m'a répondu "ça c'est tout à fait moi, en parlant de l'île qu'elle voulait atteindre... Malheureusement, elle a fait plutot l'impasse sur le bateau qui prenait l'eau. Je pense que cet aspect de la question peut encore émerger et prendre son sens, pour elle.
Je pense aussi, peut être...
jeangeneve à dit:Bien j'ai pas d'avis sur vous propos,
voici donc une métaphore intemporelle en fin presque tant qu'il auras des vaches.
quand des fois je veux pas prendre la route toute tracée, je peu dire tracée pour moi.
i faut je franchise la clôture et traverse le champ, c'est plus simple, rapide
le camp est tapissé de bouses de vaches et a force de me concentrer a les éviter, c'est comme inné, inévitable, je fini par m'emmêler les jambes j'en évite une dernière pour plonger avec l'autre jambe dans une belle bouse, la plus fraîche, volumineuse, visqueuse, et oui en pleins dedans paf chaussure niquée et moi avec .
passé la surprise, viens le bonheur, le bonheur d'être en pleins dedans, ca pue certes, j'ai pleins de nouvelles copines moches.
c'est le bonheur de s'avoir que inconsciemment je me porte bonheur, la route n'est plus un objectif si urgent, je suis moins pressé l'herbe essuie mes chaussures, je prend peu a peu congé des mouches à qui je souhaite un bon appétit, je rejoint la route, je peu aussi la traverser et rejoindre un autre champ.
certaines personnes dirons que cela sent le vécu
pour moi ça du sens
même si à cette heure-ci on y vois pas encore très clair que cette non aventure du quotidien entre en moi
c'est la merde, ça pue et c'est pas si grave finalement
jeangeneve à dit:Bien j'ai pas d'avis sur vous propos,
voici donc une métaphore intemporelle en fin presque tant qu'il auras des vaches.
quand des fois je veux pas prendre la route toute tracée, je peu dire tracée pour moi.
i faut je franchise la clôture et traverse le champ, c'est plus simple, rapide
le camp est tapissé de bouses de vaches et a force de me concentrer a les éviter, c'est comme inné, inévitable, je fini par m'emmêler les jambes j'en évite une dernière pour plonger avec l'autre jambe dans une belle bouse, la plus fraîche, volumineuse, visqueuse, et oui en pleins dedans paf chaussure niquée et moi avec .
passé la surprise, viens le bonheur, le bonheur d'être en pleins dedans, ca pue certes, j'ai pleins de nouvelles copines moches.
c'est le bonheur de s'avoir que inconsciemment je me porte bonheur, la route n'est plus un objectif si urgent, je suis moins pressé l'herbe essuie mes chaussures, je prend peu a peu congé des mouches à qui je souhaite un bon appétit, je rejoint la route, je peu aussi la traverser et rejoindre un autre champ.
certaines personnes dirons que cela sent le vécu
pour moi ça du sens
même si à cette heure-ci on y vois pas encore très clair que cette non aventure du quotidien entre en moi
c'est la merde, ça pue et c'est pas si grave finalement