J'ai une cliente qui est venue me consulter pour une perte de poids. Elle est convaincue qu'elle a un blocage intérieure qui l'empêche de maigrir. En discutant, il s'est avéré qu'elle s'est sentie abandonnée par ses parents quand ils sont décédés lorsqu'elle avait 18 ans. Elle en a maintenant 50 ans.
J'aimerais la mettre comme en contact avec ses parents afin qu'elle puisse leur dire ce qu'elle a besoin de leur dire. Le hic est que je n'ai pas le droit de faire une régression. J'habite au Québec et si on n'est pas psychologue, on n'a pas le droit à la régression.
Alors, je me demande comment arriver à ce qu'elle puisse modifier cette émotion. Avez-vous des suggestions ?
Vous pouvez travailler dans le présent.Qu'elle vous parle de relations avec lesquelles elle se sent bien,avec lesquelles elles échangent en toute amitié sans attendre rien en retour,tout en sachant qu'elle peut compter sur eux en cas de problème.
Je me souviens d'une dame qui avait dit à ma mère,alors qu'elle se plaignait d'avoir été orpheline à 4ans:"vous savez on ne peut pas choisir sa famille,mais ses amis oui!"Cette phrase a longtemps raisonné en moi ,et malgré mes 14 ans j'ai compris qu'elle lui disait qu'elle était là bien là pour elle à ce moment donné de sa vie,sur son chemin.
Le sentiment d'abandon pourra alors se transformer en sentiment de vie dans le moment présent.N'est ce pas cela le plus important?
Bonjour,
Est il possible que vous puissiez travailler sur la petite fille qu'elle a été en les faisant se rencontrer (l'adulte qu'elle est et la petite fille qui est encore en elle) dans un endroit sécure ?
Le but est que l'adulte s'adresse à cette petite fille blessée en lui montrant tout ce qu'elle à réussi dans sa vie et tout ce qu'elle continue à mettre en place (dont votre travail) pour atténuer cette douleur. Rassurer cette petite fille qui peut enfin être prise en charge par un adulte.
J'espère avoir été assez explicite....
Isabelle
Bizarre cela je trouve, faire appel a un souvenir est déjà une régression.
Il me semble que jean charles chabot n'est pas psy et pourtant il fait des régressions.
Sinon comme suggestion,
Ses parents "vivent" encore en elle, c'est une partie d'elle, une partie qu'elle peu contacter à tout moment quand elle en a besoin.
Mais il y a une chose qui m'inquiète, si elle se sent abandonnée, il me semble que parler et ne pas recevoir de réponse est aussi une forme d'abandon.
Je pense que cette dame a surtout besoin d'être réconfortée et de faire le deuil de ses parents.
Peut-être que cette personne peut changer de compagnon contre le sentiment d'abandon ? Son compagnon de "chagrin" semble être la nourriture qui la réconforte de ce sentiment.
N'y a t'il pas quelque chose d'autre qui pourrait la réconforter tout autant ?