jean touati
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Leo Lavoie à dit:Ma question demeure toujours pour ce qui est de l'hypnose Ericksonnienne. Pourquoi l'esprit du patient se guérirait par lui même alors qu'il ne l'a pas fait par lui même avant? Est-ce que les métaphores de l'hypnose Éricksonnienne seraient les seuls outils qui lui manque?
Leo Lavoie à dit:Super super ce texte sur l'affiliation entre l'hypnose et la psychanalyse.
Je ne connaissais pas beaucoup Ferenczi et je ne savais pas qu'il "dissidait" en pratiquant encore l'hypnose malgré la réprobation de Freud. Une tête de mule ce Freud tout de même...
C'est un article absolument fascinant. Ça fait quelques fois que j'entend parler aussi de Chertok et je devrai bien mettre à l'édude de ce dernier.
Comme je l'ai toujours pensé depuis que je me suis "réconcilié" avec l'hypnose, elle va très bien avec les concepts fondamentaux de la psychanalyse. Et l'hypnoanalyse (je lisais dernièrement Dave Elman) est pour moi quelque chose qui va de soi. Cependant, comme semblent le penser Cal Banyan, le seul fait de revivre les événements traumatique ne suffit pas souvent. Il faut donc recadrer mais à partir des événements marquants.
Mais, me semble-t-il, l'hypnose Éricksonnienne se fie sur la présumée capacité de l'esprit à se recadrer soi-même si l'hypno le demande bien gentiment au subconscient et s'il fait les métaphores appropriées. Je me trompe?
Alors que le recadrage préconisé avec Cal Banyan est plus direct... L'hypno parle et "explique" les choses à l'enfant; celui auquel on a régressé et qui vit la situation traumatique.
Ma question demeure toujours pour ce qui est de l'hypnose Ericksonnienne. Pourquoi l'esprit du patient se guérirait par lui même alors qu'il ne l'a pas fait par lui même avant? Est-ce que les métaphores de l'hypnose Éricksonnienne seraient les seuls outils qui lui manque?
Ce qui me semble le plus correspondre serai "les méta-programmes": des processus mentaux que nous utilisons pour organiser et structurer notre pensée, des mécanismes que nous utilisons pour pouvoir satisfaire nos intentions et atteindre nos objectifs.Métaphore à dit:Chez les Ericksonniens, je sais qu'on ne parle ni des états du moi, mais des parties problématiques, alors je ne sais pas ce qui est similaire pour représenter les schémas, (structure psychique).
corfinas à dit:Pour moi, ça veut dire qu'un premier trauma peut influencer sur les conséquences des traumas suivants, ça ok, mais alors si on soigne ce trauma "d'origine", on soigne aussi les conséquences des autres ?
on sait qu'on a tout nettoyé quand la personne n'as plus de peur>3/10 que cela se reproduise...Comment sait on si on a réussi à "remonter" à ce trauma d'origine ?
acquise. vient du caractère des parents et leur intégration.Est ce que c'est les conséquences de ce trauma d'origine qui est appelé "défaut fondamental ou cicatrice ou faille" ?
"La structure psychique" comment peut on la définir ? est elle innée ? acquise ? peut on la "changer" ?
c'est presque toujours possible de soigner.Est ce que soigner le trauma d'origine revient justement à changer cette structure psychique ? Est ce toujours possible ?
a+
jean touati à dit:Bonjour,
Je prépare une réponse détaillée à vos diverses interrogations.
Merci de votre intérêt pour ce texte.
Cordialement,
Jean Touati Hypnothérapeute Cabinet Orgadia Paris
Corfinas à dit:J'ai lu avec grand intérêt l'article sur la psychanalyse et l'hypnose, un passage me pose questions :
"Le trauma agit en plusieurs temps. Il se passe quelque chose que la structure psychique ne parvient pas à intégrer, qui reste là à l’état clivé, et peut être réveillé par un événement ultérieur et déclencher une pathologie. 5/ A l'un ou l’autre de ces stades, un modèle se constitue, qu'on peut éventuellement appeler suivant Balint (2003) « défaut fondamental », « cicatrice » ou « faille », qui détermine la fragilité particulière de chaque individus à tel ou tel type de trauma ultérieur. 6/ C'est la structure psychique de l'individu qui le fragilise à certains traumas."
Pour moi, ça veut dire qu'un premier trauma peut influencer sur les conséquences des traumas suivants, ça ok, mais alors si on soigne ce trauma "d'origine", on soigne aussi les conséquences des autres ?
Comment sait on si on a réussi à "remonter" à ce trauma d'origine ?
Est ce que c'est les conséquences de ce trauma d'origine qui est appelé "défaut fondamental ou cicatrice ou faille" ?
"La structure psychique" comment peut on la définir ? est elle innée ? acquise ? peut on la "changer" ?
Est ce que soigner le trauma d'origine revient justement à changer cette structure psychique ? Est ce toujours possible ?
Métaphore à dit:Je n'ai pas pris la peine de tout liremais par rapport aux questionnements de Corfinas, ma première impression c'est que cela m'amène à parler des états du Moi, est ce de cela dont vous parlez M. TOUATI ?... ou bien un "schéma", c'est à dire un trauma qui se réactualise inconsciemment dans certaines situations qui ramène l'individu à une émotion/souffrance vécue pour la 1ère fois.
Différents schémas se mettent en place afin de s'adapter enfant à notre environnement, mais nous enferme parfois dans des situations bloquantes...qui ne se révèlent souvent qu'à l'âge adulte dans des comportements ou situations répétitives négatives.
Chez les Ericksonniens, je sais qu'on ne parle ni des états du moi, mais des parties problématiques, alors je ne sais pas ce qui est similaire pour représenter les schémas, (structure psychique).