lolopich
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Peut être travailler sur la peur de l'araignée et de sa toile
Fuir les araignées pour éviter leur toile, c'est la solution : une phobie thérapie finalement ?
Le pervers tisse sa toile et jubile lorsque sa victime s'agite pour s'en sortir : plus elle essaierait de s'en tirer, plus elle aggraverait son cas
Finalement ne pas se prendre au piège.
merci !! je vais voir si le travail que nous avons fait sur l'araignée a une incidence sur sa relation avec son pere
Elle peut trouver sur le net des articles sur le sujet. Elle s'y retrouvera car ce cas est fréquent.
Elle peut effectivement aller voir un psy, en tout cas il faut qu'elle soit certaine qu'elle n'est en rien responsable et que la solution (au sens ou son père devrait arrêter sa domination) n'est pas à trouver en elle. C'est le problème de son père uniquement.
En l'occurrence le psy par sa crédibilité auprès d'elle ne peut que contribuer à mettre en lumière ce qui ce joue dans ce genre d'influence et l'aider comprendre pourquoi elle est sous sa coupe. Son médecin traitant peut parfaitement lui décrire tout ça. Pour le reste tu peux très bien l'aider en t'appuyant, comme le dit surderien, sur la métaphore de la toile d'araignée (entre autre).
Par contre l'erreur serait d’entamer un travail sur elle, plus global, sous le prétexte de cette situation (en dehors des capacités à développer pour sortir de ce piège).
Car ce serait induire indirectement qu'elle contribue à sa soumission au père, une sorte de responsabilité. C'est un peu ce qui me fait peur chez les psy...
(désolé pour les psychologues, je pense surtout aux psychanalystes)
Pour moi, dans les deux cas que j'ai rencontré et ce que j'ai vue dans les études d'autres cas, j'en déduit que la priorité c'est d'arriver au "NON".
Et pour cela dépasser le "oui mais..." , le "oui mais" c'est l'allié du manipulateur.
Je veux bien dire "non"...... oui mais, je l'aime. Oui mais j'ai peur. Oui mais c'est pas sa faute. Oui mais c'est mon père. Oui mais c'est un peu ma faute. Oui mais....etc.
Il faut passer en revue tout les "oui mais", les recadrer, travailler dessus.
Une fois qu'il y à eu un "non", donc une rupture, ont peut consolider (fierté), prendre de la distance, ressentir les effets de la liberté gagné et le positif entraine le positif.
Cela peut prendre beaucoup de temps.
Ensuite et seulement ensuite, il peut y avoir un besoin de se reconstruire. Car avoir été sous la coupe d'un pervers narcissique laisse des traces.
Mais ne pas tout mélanger
C'est une excellente étape !Ce qui est déja positif c'est qu'au niveau conscient elle voit comment il la manipule
Sous hypnose ce serait sans doute une bonne chose que de lui faire vivre cela, ensuite augmenter sa capacité à ne plus culpabiliser et de ne plus avoir peur des représailles.Comme tu dis , toute la difficulté pour elle va être de pouvoir dire Non sans culpabiliser ni avoir peur des représailles!
Elle n'est pas responsable des attitudes de son père, on est bien d'accord, pourtant son travail est de sortir de cet engrenage, même si dans ce cas si elle est victime.Par contre l'erreur serait d’entamer un travail sur elle
oui la fille !
Bonjour ... je me permets d'intervenir ayant connu personnellement le PB ... je conseille des séances de groupe psychothérapique pour les victimes de violence ... Elles sont très bénéfiques ... Tout d'abord pour une prise de conscience que nous sommes tout d'abord les victimes et ensuite pour nous permettre de parler librement ... Un suivi psychologique est vitale afin de ne pas tomber en grave dépression ...
Le pervers narcissique est un professionnel de la dominance. Il ne vit que par sa domination. Lui échapper est impossible. C'est ce pourquoi les thérapeutes les fuient et que la justice les craint.
Faire résilience en étant conscient de la chose.
Un challenge