Bonjour,
J'essaie depuis peu a me synchroniser a la resPiration de quelqu'un: sans succès.
Enfin, si mais il faut que j'arrete de parler. Je le fais en cour avec mon voisin ou ma voisine de table ( a son insu, mouhahah ), ou alors quand j'hypnotise quelqu'un. Le problème dans le dernier cas est que je n'arrive pas a visualiser a quelle "stade" de la respiration mon interlocuteur est. Ou je met bien 4 secondes ou 5, ce qui n'est encore pas trop gênant en hypnose puisque je synchronise pendant le 5 4 3 2 1 0, mais pour me synchroniser de manière efficace a quelqu'un d'alerte, c'est plus embêtant !
J'aurais aime savoir si vous auriez des astuces pour ça ?
Désolé de remonter un "vieux" topic, mais c'est un des plus récents, et je ne vois pas l'intérêt de recréer un topic qui existe déjà.
Donc, à en voir la façon dont tu essayes de te synchroniser avec les autres, en respiration, tu le fais en observant la façon dont ils respirent, donc consciemment. Hé bien, c'est là que ça devient impossible : on ne peut pas consciemment se placer au même rythme de respiration, voire du battement du coeur, des clignements des yeux... On doit le faire inconsciemment. Evidemment, il n'y a pas de "truc" pour ça, il suffit juste de faire confiance à son subconscient, et se laisser aller en regardant celui/celle qui respire. Je sais que dit comme ça, c'est assez plat, mais c'est la seule façon d'être "dans la peau" de la personne qu'on imite.
Cela dit, pour faire confiance à son subconscient, il faut un minimum d'entraînement, deux-trois séances d'auto-hypnose, et ça devient aussi naturel que marcher à pieds.
En fait, cette compétence, tu l'as déjà. C'est comme la compétence de voir, sentir, toucher...Tu ne te poses même pas la question, c'est naturel.
Le fait de faire de l'auto-hypnose, c'est surtout pour habituer à faire appel au subconscient, on peut comparer ça à un muscle, plus tu l'utilises, plus il est puissant.
Et normalement, avec quelques tentatives, on s'adapte naturellement au rythme biologique de n'importe qui (enfin presque, s'adapter au rythme d'un cardiaque n'est pas conseillé).
Ca dépend aussi peut être de ta "plasticité", je donne un exemple:
Quand j'étais en école de sage-femme (j'ai arrêté en cours de route) je faisais beaucoup d'exercices de respiration pour en fait accompagner les patiente et du coup il y a eu plusieurs conséquences: je tenais presque 2 minutes en apnée alors qu'à quelques mois de distance avant que je n'ai commencé l'école et après que j'ai arrêté c'était plutôt de l'ordre de 20 secondes et aussi je pouvais faire des rythmes très très lents ou beaucoup plus rapides.
Je pouvais facilement me caler sur n'importe quelle respiration.
J'ai arrêté quelques mois et à la reprise j'avais pas mal perdu.
Mon inconscient pouvait toujours se caler mais mon corps pas forcément. Au début quand j'ai essayé à nouveau de me caler je ne pouvais le faire que sur des respirations proches des miennes.
Franchement j'ai jamais rien lu là dessus mais qui sait peut être qu'un peu d'entrainement à l'apnée peut aider certaines personnes?
Outre la technique en elle même, il ne faut pas oublier que la synchro permet entre autre de passer du pacing au leading. Plutôt utile
J'ai personnelement tendance à me caler sur toutes les inspirations. Le calage sur les expirations se fait alors naturellement et surtout sans y penser.
Ce qui peut me prendre le plus de temps pour me caler sur une respiration c'est les pauses entre inspiration et expiration, ou alors les respirations très légères et rapides... Du coup pour m'entrainer j'ai essayé de me caler sur la respiration de mon chat quand il est au repos (ce qui fait une respiration très rapide pour un humain; hors de question d'essayer avec la lapine, c'est trop rapide^^) le soucis c'est que ça me colle en hyperoxie (je n'arrive visiblement pas à respirer très peu d'air) et du coup je plane; et également ça me stresse (on n'avait plus besoin de montrer l'impact de la respiration sur le stress mais bon...).
Hahaha Prudence, belle exploration !
Le plus important est le rapport relationnel dans sa globalité. Si une tentative de synchro sur la respiration nuit à l'ensemble, oublie et continue le reste.
Une astuce intéressante est de se synchroniser 1ou 2 respiration sur 3/4. tu te synchronise pdt 2 cycles, tu laisses passer, parler, discuter un peu, tu te resynchronise, tu laisses passer, parler, discuter un peu....
et puis encore une fois, si le rapport relationnel est établit, si "ça colle", nul besoin d'en faire trop. Par contre, si à certains moments on commence un peu à "perdre" la personne alors là on s'y remet.
Hahaha Prudence, belle exploration !
Le plus important est le rapport relationnel dans sa globalité. Si une tentative de synchro sur la respiration nuit à l'ensemble, oublie et continue le reste.
Une astuce intéressante est de se synchroniser 1ou 2 respiration sur 3/4. tu te synchronise pdt 2 cycles, tu laisses passer, parler, discuter un peu, tu te resynchronise, tu laisses passer, parler, discuter un peu....
et puis encore une fois, si le rapport relationnel est établit, si "ça colle", nul besoin d'en faire trop. Par contre, si à certains moments on commence un peu à "perdre" la personne alors là on s'y remet.
Oui, 1/2 j'avais essayé avec le chat mais je n'y arrive pas, par contre, ce qui est marrant c'est que allongée avec le chat contre ma tête et lui sentant mon souffle, il lui arrive (nous?) de se synchroniser à du 1/2 mais ça semble l'énerver. Je pense que c'est parce que ça le détend ( :roll: mon chat déteste s'endormir, je n'avais jamais vu ça sur un animal avant lui, il sort les griffes, parfois grogne, il bat nerveusement de la queue, ses yeux se ferment mais il lutte).
Mais autrement ce n'est pas un outils que j'utilise souvent ou instinctivement, j'ai tendance à l'utiliser seulement quand je vois une personne très stressée pour l'amener à plus de calme. Pourtant, c'est un outil qui permet des choses bien plus riches.
Ca me fait rire parce tu dis "si "ça colle", nul besoin d'en faire trop." et (outre le fait que je sois d'accord avec toi) j'ai tendance à le faire quand ça "décolle" au point de vue émotionnel, ça me suggère une autre définition du verbe décoller... :lol: