Nippon
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Personnellement j'évite les étiquettes irréversibles "orthorexie" "anorexie" schizophrénie" qui figent les personnes dans une pathologie structurée.
Une pathologie est toujours personnalisable et c'est sur un petit détail intéressant, propre à un patient donné, que ma thérapie ciblée va pouvoir reposer.
La "grosse" qui se persuade qu'elle est super heureuse comme elle est, se joue le jeu de l'autruche +++
Mettre une étiquette d'orthorexique peut confirmer à la personne qu'elle est condamnée à l'être et le rester
Toute la stratégie c'est de lui montrer qu'elle s'est créé, qu'elle s'est construite, une personnalité qui ne correspond pas à sa personne et qu'elle peut évoluer dans le sens, vers la façon qu'elle souhaite vraiment fondamentalement
C'est là que des métaphores subtilement stratégiques peuvent l'amener à se sortir du faux self qu'elle s'est créé.
"Lorsqu'un colosse est prisonnier de sa cuirasse, l'aider à trouver son tendon d'Achille... "
Le bouton hypnotique où il n'a juste qu'à appuyer pour que tout se pulvérise et qu'il renaisse de ses cendres.
Ce n'est pas pour rien que Milton s'appelait le phénix...
J'ai connu une femme grosse qui était la joie personnifiée.La "grosse" qui se persuade qu'elle est super heureuse comme elle est, se joue le jeu de l'autruche +++
J'ai beaucoup tiqué sur cette phrase également, étant une grosse heureuse.
Mais bon j'ai l'habitude de la grossophobie et même si je n'en pense pas du bien (pas plus que du racisme ou de l'homophobie) j'y suis habituée (parce que heureusement ou malheureusement on s'habitue aux préjugés quand on y est confronté toute sa vie).