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rinnzai
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rinnzai à dit:voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup/…/
pas d'épisode dépressif heureusement... /…/
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités.../…/
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.
Leo Lavoie à dit:Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.
Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..
******** à dit:éviter juste ceux qui prétendent vous guérir en 3 séances .
Bonjour Triggermind,Triggermind à dit:rinnzai à dit:voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup/…/
pas d'épisode dépressif heureusement... /…/
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités.../…/
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.
Je pense que vous avez très bien défini le burn out:
Trop de travail + trop de responsabilités
La surcharge de travail seule donnera d'autres symptômes mais pas un burn out.
Il faut une autre condition pour le burn out, trop de responsabilité, ou trop de pression, comme des objectifs impossibles à atteindre.
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités
La fatigue est assez sélective:
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.
et la procrastination, qui est souvent intense, est tout aussi sélective.
Leo Lavoie à dit:Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.
Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..
"Psychomécaniquement" je vois les choses un peu différemment de Léo,
l'investissement de soi est bien présent,
mais le surinvestissement n'est pas forcément volontaire ni obligatoirement lié à un besoin de reconnaissance.
Peut être plutôt lié aux conditions de travail dans la société actuelle.
L'hypnose est certainement la meilleure thérapie dans cette indication.
******** à dit:éviter juste ceux qui prétendent vous guérir en 3 séances .
Il faut surtout éviter de faire naitre ou d'entretenir une croyance comme quoi cela doit être long et difficile.
Sans traitement, c'est souvent effectivement long.
Le site Priorité Santé cité plus haut est excellent sur bien des points et Jean Charles Bettan est très compétant.
Cependant il est marqué par sa formation première d'analyste et sur des problèmes comme le burn out ou la dépression,
les analystes sont souvent assez réfractaires aux thérapies brèves.
il faut en fait que je trouve le moyen de ne plus me prendre la tête avec les soucis du monde professionnel (aucune idée de comment réaliser ça), de m'écouter (ca je vois un peu mieux...) et de mettre le travail en second plan dans ma vie (ce qui est assez délicat quand on fait des journées complètes).
Que vous sortiez du burn out seul ou par une thérapie, vous en serez de toute façon profondément modifié.
Pas forcément en mettant le travail au second plan,
le travail sans être un but ultime peut parfaitement être épanouissant à certaines périodes même après un burn out,
mais vous ne laisserez plus votre vie privée de côté.
valikor à dit:Au final, votre boite ne vous paiera jamais assez pour que vous acceptiez d'y laisser votre santé...
un boulot, on peut en trouver un autre, mais la santé?[/quote
valikor à dit:]
Oui c'est quoi la santé au final ? il est courant d'entendre dire, tant qu'on a la santé ?... cette phrase suscite toujours beaucoup d'interrogations pour moi, car ça ne veut pas dire grand chose...
La santé pour moi c'est quand on est heureux, qu'on a un travail dans lequel on peut s'épanouir, des amis avec qui on partage des choses en commun, une famille à l'écoute, et aussi des passions diverses et variées, à partir de là, on est souvent heureux...
Si ce n'est pas le cas, c'est que la personne se ment à elle même, et là on est dans des distorsions cognitives en tous genres...
Juste une dernière remarque, même si on ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie, on est responsable de ce que l'on est ! on peut toujours changer, mais a t-on le courage de le faire ?... là est la question !...
Sur ce bonne journée à tous
PS : Mais j'aime à rappeler que nous construisons notre bonheur (ou notre malheur) avec nos pensées, car le bonheur est très différent pour chaque individu...
Leo Lavoie à dit:Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.
Moi je ne suis pas sûre que cela vienne uniquement d'une surcharge de travail, mais de l'investissement émotionnel qu'on y a consacré (reconnaissance à tout prix, objectifs à atteindre pour être qqu'un, frustration, mépris, etc ...)
Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.
OK j'en parle plus haut...
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense. Comme le simple et banal fait d'ôter son soulier 2 minutes est une jouissance si le soulier est trop étroit.
J'aime bien le parallèle avec la cocaïne ... :wink: car c'est exactement ça !
Mais le plaisir s'étiole avec le temps... Il n'a rien de solide, de profond, de bien enraciné. Par contre les conclusions que l'on s'est fait dans notre enfance, à la suite de carences, elles, elle sont bien enracinées malheureusement.
Complètement d'accord, et il faut remonter à la source de ces insatisfactions (émotions refoulées, sentiment d'impuissance,...) qui ont fait boule de neige pour en arriver à un burn out.
Bref, c'est une question d'estime de soi profonde et intrinsèque, qui n'est sensée dépendre que sur ce ressenti que l'on est un être humain unique et digne d'amour et de respect.
Bien sûr, mais là il y a souvent un travail de regression à faire...
Travailler sur les distorsions cognitives est un excellent travail, cela révèle à quels points nos réactions sont émotionnelles et non objectives pour la plupart... c'est ce qui permet de devenir adulte ...
Abde65 à dit:Le travail, dans les discours de façade autour d'un café est mis en avant comme un gagne pain principalement, hors dans l'expérience vécue par Rinnzai, la représentation de ce travail symbolisait dans son fort intérieur certainement bien plus qu'un simple gagne pain très correct, il aspire d'ailleurs à retrouver un poste en rapport avec ses compétences.
Abde65 à dit:Là, faillir n'était pas supportable pourtant le conscient n'avait pas ce recul pour appréhender avec justesse la quantité de travail qu'on lui avait confié et accepter en Adulte de rester Maître de sa Vie sans la sacrifier à un job professionnel
Au nom de quelle cause dois-t-on accepter une telle souffrance, une telle dépression comme le Burn out ? Pour xK€ ?Parce que c'est important ????A y réfléchir aujourd'hui, le point positif de ce Burn Out c'est que j'ai appris sur moi même, et une bonne réponse est autour des dernières lignes du post de Leo Lavoie:
le burn Out, ou autres pbs ne sont souvent que l'expression, les symptomes d'un malaise plus profond...
Triggermind à dit:Leo Lavoie à dit:Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.
Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.
Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..
"Psychomécaniquement" je vois les choses un peu différemment de Léo,
l'investissement de soi est bien présent,
mais le surinvestissement n'est pas forcément volontaire ni obligatoirement lié à un besoin de reconnaissance.
Peut être plutôt lié aux conditions de travail dans la société actuelle.
Intemporelle à dit:Moi je retiens ceci : Je crois qu'elle était dans l'authenticité
Le problème c'est que ça dérange parfois, même souvent les autres pour ceux qui s'y trouvent... et cela est même flagrant sur un forum comme celui-ci...mais ça fait partie de la vie... :wink:
Il faut dire que le masque social est grand, mais qu'il est ligitime et parfois indispensable, mais attention de ne pas s'identifier à son masque social...
Leo Lavoie à dit:Intemporelle à dit:Moi je retiens ceci : Je crois qu'elle était dans l'authenticité
Le problème c'est que ça dérange parfois, même souvent les autres pour ceux qui s'y trouvent... et cela est même flagrant sur un forum comme celui-ci...mais ça fait partie de la vie... :wink:
Il faut dire que le masque social est grand, mais qu'il est ligitime et parfois indispensable, mais attention de ne pas s'identifier à son masque social...
Remarquez que l'on peut être tout à fait authentique, tout en étant courtois, bienveillant, et en parlant avec délicatesse et même gentillesse. :roll:
Oui bien sûr, l'un n'empêche pas l'autre... néanmoins osez dire les choses plus directement dérangent bien trop souvent, donc on peut se demander ce qui heurtent ? mises à part des dysfonctionnements cognitifs, oui j'y reviens , car c'est tellement flagrant sur ce forum... :lol:
Je ne me souviens pas de qui que ce soit qui aurait été honni ou banni ou même régulièrement réprouvé, ici même dans ce forum, juste à cause de son authenticité.
Peut être votre mémoire vous fait défaut... mais c'est pas bien grave, on ne retient parfois que ce qui est convenable à son conditionnement...
C'est exactement pour poser cette question que j'ai donné la description que j'ai rédigé. On voit bien dans cet exemple qu'il y a une bonne part de contingences, de problèmes extérieurs à soi... et, précisément, à cause de cela, que peut faire une telle personne ? A quel moment peut-elle réellement décider de dire "stop" ? Et comment peut-elle le faire ?katia (zoulouk) à dit:Voilà une question intéressante, comment ne pas plonger ou re-plonger dans ce burn out ?
Quand tirer la sonnette d'alarme ?
Est au bout d'un mois en rentrant tellement épuisé que je ne vois plus mes amis, est ce quand je ne supporte plus les bruits des enfants, les bruits, les contrariétés ?
Ou bien plus tôt, quand je me réveille fatigué ?
Et surtout que puis je soit changer dans mon fonctionnement ou dans mes choix pour aller mieux ?
Enfin dans le burn out, il y a une idée de sacrifice de soi... De son bien être mental et physique.
rinnzai à dit:j'ai cette impression que mère teresa et les gens de ce calibre (viktor frankl, et bien d'autres) ont à la base une énorme estime d'eux-mêmes, mais celle-ci est transcendée, et ils finissent par s'oublier totalement.
Ils sont devenus leurs causes. Ils ont fusionné avec elle.
C'est la réalisation ultime de l'homme !!
Intemporelle à dit:Je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'une estime de soi même, c'est bien au delà de l'aspect de soi même... mais là on est sur un registre plus spirituel...
rinnzai à dit:Intemporelle à dit:Je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'une estime de soi même, c'est bien au delà de l'aspect de soi même... mais là on est sur un registre plus spirituel...
c'est bien ce que je dis... elle est transcendée...
;-) C'était un peu prévisible que vous ne partagiez pas ce point de vue. C'était aussi risqué de ma part, de lancer quelque chose de ce genre sans plus d'explications. Bon comme je n'ai plus envie, vue l'heure de développer, je pense que ceux qui chercheront à faire le lien entre intégrité et perfectionnisme, finiront pas comprendre le sens de mon idée.Intemporelle à dit:Je ne partage pas du tout votre point de vue Ivan et notamment ce passage :
Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...
Mais pas du tout...
Justement parce qu'elle est intègre et authentique, elle se fout de ce que pense les autres, elle agit avec sa conscience, l'intuition qui la guide, ou l'éveil spirituel ...
Léo a parlé de mission, j'aime assez cette définition, d'ailleurs j'ai lu un bouquin il y a longtemps qui s'intitule : DÉCOUVREZ VOTRE MISSION PERSONNELLE de Nicole GRATTON.
Moi je ne pose jamais ce type de questions aux déprimés, je pense que je les déprimerais encore plus... :?
Je crois que je vois ce que vous voulez dire... Mais je ne suis pas sur qu'elle était, d'emblée pourvu d'une énorme estime d'elle-même (mais si c'était le cas, tant mieux pour elle... Peut-être aussi que c'est une partie de l'explication)rinnzai à dit:j'ai cette impression que mère teresa et les gens de ce calibre (viktor frankl, et bien d'autres) ont à la base une énorme estime d'eux-mêmes, mais celle-ci est transcendée, et ils finissent par s'oublier totalement.
Ils sont devenus leurs causes. Ils ont fusionné avec elle.
C'est la réalisation ultime de l'homme !!
Ivan.67 à dit:;-) C'était un peu prévisible que vous ne partagiez pas ce point de vue. C'était aussi risqué de ma part, de lancer quelque chose de ce genre sans plus d'explications. Bon comme je n'ai plus envie, vue l'heure de développer, je pense que ceux qui chercheront à faire le lien entre intégrité et perfectionnisme, finiront pas comprendre le sens de mon idée.Intemporelle à dit:Je ne partage pas du tout votre point de vue Ivan et notamment ce passage :
Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...
Mais pas du tout...
Justement parce qu'elle est intègre et authentique, elle se fout de ce que pense les autres, elle agit avec sa conscience, l'intuition qui la guide, ou l'éveil spirituel ...
Léo a parlé de mission, j'aime assez cette définition, d'ailleurs j'ai lu un bouquin il y a longtemps qui s'intitule : DÉCOUVREZ VOTRE MISSION PERSONNELLE de Nicole GRATTON.
Moi je ne pose jamais ce type de questions aux déprimés, je pense que je les déprimerais encore plus... :?
Risquer ? je ne vois pas en quoi ce que vous ressentez est risqué ?... :shock: moi je ne partage toujours pas ce point de vue mais alors pas du tout, car il n'y a aucun lien à faire... maintenant si cela vous rassure que certains comprennent ça vous regarde Ivan... :roll:
Et concernant les déprimés, je maintiens ce que j'ai dit précédemment, chacun son style... mais si vous associez intégrité et perfectionniste, c'est vrai que j'ai des doutes sur votre manière de pratiquer...
Je pense qu'il y a un aspect spirituel qui vous dépasse un peu,... mais bon ...
Intemporelle à dit:Leo Lavoie à dit:Remarquez que l'on peut être tout à fait authentique, tout en étant courtois, bienveillant, et en parlant avec délicatesse et même gentillesse. :roll:
Oui bien sûr, l'un n'empêche pas l'autre...
Intemporelle à dit:Risquer ? je ne vois pas en quoi ce que vous ressentez est risqué ?... moi je ne partage toujours pas ce point de vue mais alors pas du tout, car il n'y a aucun lien à faire... maintenant si cela vous rassure que certains comprennent ça vous regarde Ivan... :roll:
Et concernant les déprimés, je maintiens ce que j'ai dit précédemment, chacun son style... mais si vous associez intégrité et perfectionniste, c'est vrai que j'ai des doutes sur votre manière de pratiquer...
Je pense qu'il y a un aspect spirituel qui vous dépasse un peu,... mais bon ...