burn out out

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rinnzai

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bonjour,

peut être que je vais répéter des choses déjà dites ici, mais pas moyen de trouver des sujets là-dessus sur le forum...

voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup... suivie d'une incapacité durable à se concentrer sur des choses même toutes simples. pas d'épisode dépressif heureusement...
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités...

les capacités intellectuelles et de concentration reviennent peu à peu avec le temps + qq mois de congé relaxation et compagnie... elles reviennent d'abord en dehors du travail ( j'ai retrouvé peu à peu du plaisir à lire... ) mais pas entièrement au niveau du travail. c'est l'impression que j'en ai en tout cas.

ca va faire deux ans maintenant, je ne me suis jamais vraiment remis de ce truc, et je vis de petits boulots temporaires qui n'ont plus rien à voir avec ma profession.

j'ai une peur bleue de revivre cette perte d'énergie, j'ai une peur bleue de repostuler pour un taf à responsabilités.

je m'imagine cet épisode de burn out (si on peut appeler ca comme ça) comme un fusible opéré par l'inconscient qui a sauté, pour éviter des répercussions plus graves ou qqch dont lui seul a le secret...
n'empêche que la peur est là et que j'ai envie de la transcender...

est-ce que le burn out se traite efficacement avec l'hypnose ?
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.

Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.

Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense. Comme le simple et banal fait d'ôter son soulier 2 minutes est une jouissance si le soulier est trop étroit.

Mais le plaisir s'étiole avec le temps... Il n'a rien de solide, de profond, de bien enraciné. Par contre les conclusions que l'on s'est fait dans notre enfance, à la suite de carences, elles, elle sont bien enracinées malheureusement.

Bref, c'est une question d'estime de soi profonde et intrinsèque, qui n'est sensée dépendre que sur ce ressenti que l'on est un être humain unique et digne d'amour et de respect.

Ce ressenti il vient avec l'existence. Il est inné. Il est inhérent au simple fait du nourrisson qui réclame le sein à grand cris et qui apprend à bouger ses membres avec l'enthousiasme inné de la vie. Il faut le retrouver et réaliser qu'il ne dépend de rien à l'extérieur de soi.
 
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Abde65

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Bonsoir Rinnzai,

Observez la qualité des réponses de certains intervenants, elles sont posées, argumentées, elles vous ouvrent l'esprit et font sonner sûrement en vous des choses que vous avez au fond de vous même un peu comprises ou percues par moment.
A titre perso, lire ces posts est un véritable délice, il parait qu'une thérapie réussie se fait quand il y a transfert alors le mien se fait dans ce forum et j'y prends grand plaisir. :p
Pour revenir timidement à votre cas, j'observe qu' Yvan67 a donné une très bonne photographie et description de ce Burn out ( dépression, surmenage, épuisement psychique...).
Même Intemporelle est presque d'accord, consulter un bon hypnothérapeute clinique...Sur la fin, je rajouterais que la difficulté c'est que lorsque l'on est proche du tourbillon il nous est difficile d'arborer une attitude sereine ou justement l'on s'écoute. :?
Pris dans la spirale infernale, je n'avais pour ma part pas pu prendre du recul et je n'arrivais pas à faire souffler mon esprit pris par mes préoccupations professionnelles qui étaient pour moi vitale sur le moment ( je croyais !).
Et c'est là ou çà coince, ou ce recul que conseil Katia ou Yvan67 n'est plus possible......et là magiquement vient le post de Leo de Savoie qui à mon sens exprime clairement un des fonds du problème:
Leo Lavoie

"Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion. "

Il vient donc tout naturellement que s'écouter est insuffisant, car en fait on ne sait pas s'écouter car des personnes, qui comme moi ont fait du surmenage sont défaillantes dans la structuration de leur image intériorisée ( même si celle ci a surement évolué avec le temps, l'adolescence, les diplômes, les responsabilités....) en quête perpétuelle de reconnaissance.

En conclusion, "même si une douleur c'est une douleur partie "( signature de Valikor) elle partira de manière définitive ( j'ose le croire !) lorsque notre Inconscient sera en paix avec nous mêmes, si l'on ressent dans ses tripes ou dans son Inconscient que la solution du repos est un analgésique, alors c'est qu'il y a quelque chose à chercher pour enfin aller mieux....pour celà, prenez le temps de choisir votre guide.
A bientôt,
 
T

Triggermind

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rinnzai à dit:
voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup/…/
pas d'épisode dépressif heureusement... /…/

démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités.../…/
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.

Je pense que vous avez très bien défini le burn out:
Trop de travail + trop de responsabilités
La surcharge de travail seule donnera d'autres symptômes mais pas un burn out.
Il faut une autre condition pour le burn out, trop de responsabilité, ou trop de pression, comme des objectifs impossibles à atteindre.
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités

La fatigue est assez sélective:
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.
et la procrastination, qui est souvent intense, est tout aussi sélective.

Leo Lavoie à dit:
Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.

Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.

Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..

"Psychomécaniquement" je vois les choses un peu différemment de Léo,
l'investissement de soi est bien présent,
mais le surinvestissement n'est pas forcément volontaire ni obligatoirement lié à un besoin de reconnaissance.
Peut être plutôt lié aux conditions de travail dans la société actuelle.

L'hypnose est certainement la meilleure thérapie dans cette indication.

******** à dit:
éviter juste ceux qui prétendent vous guérir en 3 séances .

Il faut surtout éviter de faire naitre ou d'entretenir une croyance comme quoi cela doit être long et difficile.
Sans traitement, c'est souvent effectivement long.

Le site Priorité Santé cité plus haut est excellent sur bien des points et Jean Charles Bettan est très compétant.
Cependant il est marqué par sa formation première d'analyste et sur des problèmes comme le burn out ou la dépression,
les analystes sont souvent assez réfractaires aux thérapies brèves.

il faut en fait que je trouve le moyen de ne plus me prendre la tête avec les soucis du monde professionnel (aucune idée de comment réaliser ça), de m'écouter (ca je vois un peu mieux...) et de mettre le travail en second plan dans ma vie (ce qui est assez délicat quand on fait des journées complètes).

Que vous sortiez du burn out seul ou par une thérapie, vous en serez de toute façon profondément modifié.
Pas forcément en mettant le travail au second plan,
le travail sans être un but ultime peut parfaitement être épanouissant à certaines périodes même après un burn out,
mais vous ne laisserez plus votre vie privée de côté.
 
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Abde65

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Triggermind à dit:
rinnzai à dit:
voilà en gros ce que j'ai vécu : trop de travail, trop de responsabilités, puis après une année à un rythme trop élevé (que je me suis moi même imposé il faut dire) un gros pétage de câble avec cette horrrrible impression de se vider de son énergie d'un coup/…/
pas d'épisode dépressif heureusement... /…/

démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités.../…/
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.

Je pense que vous avez très bien défini le burn out:
Trop de travail + trop de responsabilités
La surcharge de travail seule donnera d'autres symptômes mais pas un burn out.
Il faut une autre condition pour le burn out, trop de responsabilité, ou trop de pression, comme des objectifs impossibles à atteindre.
démission dans la foulée, changement de travail plusieurs fois avec de moins en moins de responsabilités

La fatigue est assez sélective:
il y a là derrière des ancrages très profonds, à commencer par ordinateur pour travailller = fatigue.
et la procrastination, qui est souvent intense, est tout aussi sélective.

Leo Lavoie à dit:
Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.

Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.

Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..

"Psychomécaniquement" je vois les choses un peu différemment de Léo,
l'investissement de soi est bien présent,
mais le surinvestissement n'est pas forcément volontaire ni obligatoirement lié à un besoin de reconnaissance.
Peut être plutôt lié aux conditions de travail dans la société actuelle.

L'hypnose est certainement la meilleure thérapie dans cette indication.

******** à dit:
éviter juste ceux qui prétendent vous guérir en 3 séances .

Il faut surtout éviter de faire naitre ou d'entretenir une croyance comme quoi cela doit être long et difficile.
Sans traitement, c'est souvent effectivement long.

Le site Priorité Santé cité plus haut est excellent sur bien des points et Jean Charles Bettan est très compétant.
Cependant il est marqué par sa formation première d'analyste et sur des problèmes comme le burn out ou la dépression,
les analystes sont souvent assez réfractaires aux thérapies brèves.

il faut en fait que je trouve le moyen de ne plus me prendre la tête avec les soucis du monde professionnel (aucune idée de comment réaliser ça), de m'écouter (ca je vois un peu mieux...) et de mettre le travail en second plan dans ma vie (ce qui est assez délicat quand on fait des journées complètes).

Que vous sortiez du burn out seul ou par une thérapie, vous en serez de toute façon profondément modifié.
Pas forcément en mettant le travail au second plan,
le travail sans être un but ultime peut parfaitement être épanouissant à certaines périodes même après un burn out,
mais vous ne laisserez plus votre vie privée de côté.
Bonjour Triggermind,

Oui...vous aussi avez une approche qui me semble souvent très bien etayée, cependant permettez les remarques suivantes:
:)
Pour l'avoir vécu et en être sorti, je crois que Trop de travail + Trop de responsabilités + Pression associés à des objectifs irréalistes conduisent à un Burn out ( ou surmenage ingérable, épuisement......) lorsque l'on associe une part affective bien trop importante à notre travail. :?

Le travail, dans les discours de façade autour d'un café est mis en avant comme un gagne pain principalement, hors dans l'expérience vécue par Rinnzai, la représentation de ce travail symbolisait dans son fort intérieur certainement bien plus qu'un simple gagne pain très correct, il aspire d'ailleurs à retrouver un poste en rapport avec ses compétences.
C'est une grosse partie de son Etre qui était engagé dans une mise en scène vitale pour son Inconscient....
Là, faillir n'était pas supportable pourtant le conscient n'avait pas ce recul pour appréhender avec justesse la quantité de travail qu'on lui avait confié et accepter en Adulte de rester Maître de sa Vie sans la sacrifier à un job professionnel ( ou sa boite) dont la représentation interne sacralisée est probablement fausse.
Au nom de quelle cause dois-t-on accepter une telle souffrance, une telle dépression comme le Burn out ? Pour xK€ ?Parce que c'est important ????A y réfléchir aujourd'hui, le point positif de ce Burn Out c'est que j'ai appris sur moi même, et une bonne réponse est autour des dernières lignes du post de Leo Lavoie:

De manière générale, c'est cette part de nous émotionnelle qu'il faut travailler, le burn Out, ou autres pbs ne sont souvent que l'expression, les symptomes d'un malaise plus profond....
En effet, regardez courir ces Mesieurs à la Présidentielle, malgre le "Taf",les responsabilités, les objectifs affichés aux électeurs que tout le monde sait inatteignables, ces Messieurs ne feront pas de Burn Out ! 8)

Eux, leur Ego boursouflés les empêchera au moins de faire un Burn Out, sur le reste, nous en connaissons fort peu.

2°-A propos de Jean Charles Bettan, si vous prenez le temps de compulser ce site,
https://www.priorite-sante.com/
vous verrez aussi que cet Analyste, parle de Dépression Réactionnelle et avance que la thérapie par l'hypnose est bien appropriée dans ces cas.
Rinnzai est dans ce cas à mon sens, il a vécu une dépression réactionnelle, et l'hypnose est une voie efficace pour toucher l' Inconscient et lui "montrer ou faire découvrir" une nouvelle compréhension plus efficace.
Il déconseille l' Hypnothérapîe dans les cas de structures psychotiques, ainsi que sur des personnes moins bien structurées que le discours de Rinnzai laisse paraître, :D
:arrow:
Bonne journée,
 
valikor

valikor

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Au final, votre boite ne vous paiera jamais assez pour que vous acceptiez d'y laisser votre santé...

un boulot, on peut en trouver un autre, mais la santé?
 
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Intemporelle

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valikor à dit:
Au final, votre boite ne vous paiera jamais assez pour que vous acceptiez d'y laisser votre santé...

un boulot, on peut en trouver un autre, mais la santé?[/quote
valikor à dit:
]


Oui c'est quoi la santé au final ? il est courant d'entendre dire, tant qu'on a la santé ?... cette phrase suscite toujours beaucoup d'interrogations pour moi, car ça ne veut pas dire grand chose...

La santé pour moi c'est quand on est heureux, qu'on a un travail dans lequel on peut s'épanouir, des amis avec qui on partage des choses en commun, une famille à l'écoute, et aussi des passions diverses et variées, à partir de là, on est souvent heureux...

Si ce n'est pas le cas, c'est que la personne se ment à elle même, et là on est dans des distorsions cognitives en tous genres...

Juste une dernière remarque, même si on ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie, on est responsable de ce que l'on est ! on peut toujours changer, mais a t-on le courage de le faire ?... là est la question !...

Sur ce bonne journée à tous :D


PS : Mais j'aime à rappeler que nous construisons notre bonheur (ou notre malheur) avec nos pensées, car le bonheur est très différent pour chaque individu...
 
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rinnzai

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oui, bcp de choses évoquées là sonnent très juste... la mauvaise estime de soi, clef du burn out !!
il est clair que les politiques avec leur égo hypertrophié n'ont pas de risques de ce côté-là...

je vous remets ici une suggestion reçue en mp sur le perfectionnisme et la possibilité de l'utiliser dans la démarche.

La stratégie c'est d'utiliser ce perfectionnisme pour se perfectionner à trouver des outils et des techniques anti burn out et de les associer dans son travail quotidien ( dans sa pratique quotidienne ) pour travailler en s'amusant. et le travail devient encore plus parfait tout en faisant disparaître tout risque de burn out

cette idée d'utiliser la force de l'ennemi pour le vaincre me paraît intéressante :D
 
I

Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.
Moi je ne suis pas sûre que cela vienne uniquement d'une surcharge de travail, mais de l'investissement émotionnel qu'on y a consacré (reconnaissance à tout prix, objectifs à atteindre pour être qqu'un, frustration, mépris, etc ...)

Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.
OK j'en parle plus haut...

Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense. Comme le simple et banal fait d'ôter son soulier 2 minutes est une jouissance si le soulier est trop étroit.
J'aime bien le parallèle avec la cocaïne ... :wink: car c'est exactement ça !

Mais le plaisir s'étiole avec le temps... Il n'a rien de solide, de profond, de bien enraciné. Par contre les conclusions que l'on s'est fait dans notre enfance, à la suite de carences, elles, elle sont bien enracinées malheureusement.
Complètement d'accord, et il faut remonter à la source de ces insatisfactions (émotions refoulées, sentiment d'impuissance,...) qui ont fait boule de neige pour en arriver à un burn out.

Bref, c'est une question d'estime de soi profonde et intrinsèque, qui n'est sensée dépendre que sur ce ressenti que l'on est un être humain unique et digne d'amour et de respect.
Bien sûr, mais là il y a souvent un travail de regression à faire...

Travailler sur les distorsions cognitives est un excellent travail, cela révèle à quels points nos réactions sont émotionnelles et non objectives pour la plupart... c'est ce qui permet de devenir adulte ...
 
T

Triggermind

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Bonjour Abde65,

Abde65 à dit:
Le travail, dans les discours de façade autour d'un café est mis en avant comme un gagne pain principalement, hors dans l'expérience vécue par Rinnzai, la représentation de ce travail symbolisait dans son fort intérieur certainement bien plus qu'un simple gagne pain très correct, il aspire d'ailleurs à retrouver un poste en rapport avec ses compétences.

S'investir dans son travail et le considérer comme plus qu'un simple gagne pain est à mon sens tout à fait normal.
Et si Rinnzai "aspire à retrouver un poste en rapport avec ses compétences", je pense que c'est tout à fait possible après un burn out,
et il pourra de nouveau s'épanouir (aussi) dans un travail.


Abde65 à dit:
Là, faillir n'était pas supportable pourtant le conscient n'avait pas ce recul pour appréhender avec justesse la quantité de travail qu'on lui avait confié et accepter en Adulte de rester Maître de sa Vie sans la sacrifier à un job professionnel
Au nom de quelle cause dois-t-on accepter une telle souffrance, une telle dépression comme le Burn out ? Pour xK€ ?Parce que c'est important ????A y réfléchir aujourd'hui, le point positif de ce Burn Out c'est que j'ai appris sur moi même, et une bonne réponse est autour des dernières lignes du post de Leo Lavoie:

le burn Out, ou autres pbs ne sont souvent que l'expression, les symptomes d'un malaise plus profond...

Pour ma part j'ai constaté que le le burn out survenait de façon réactionnelle sans nécessité de facteurs personnels prédisposant.
Un peu comme une dépression réactionnelle et non endogène,
la thérapie brève est donc toute indiquée.
Mais il est bien sur possible que le burn out survienne chez une personne
prédisposée, c'est alors aussi un symptôme et il faut alors éventuellement s'occuper de ces facteurs prédisposant.

Le burn out est bien le symptôme d'un malais profond,
mais un malaise de la société plus que de la personne.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Ce qui est favorisant, c'est quand il y a une pression au niveau du temps pour réaliser le travail, et que la personne est en sur régime constamment. des délais à respecter!
En toujours speed.

Par exemple prendre 2 minutes de pause en 9 h de travail, pas manger, ou en marchant, toujours courir et se précipiter (etre au maximum avant la confusion), ne pas aller aux toilettes, ne plus dormir parce qu'on reste sur le même rythme speed... Etc...

Parfois certains métiers veulent cela !

C'est un problème de société, mais aussi d'individus. C'est à dire que les conditions de travail existent parce qu'acceptées par les salariés et qu'il y a des remplaçants qui attendent
Au portillon.

Quand le surmenage est imposé par l'employeur, nécessaire pour garder son poste, c'est différent d'un perfectionnisme que l'on exige pour soi, ou encore d'une personne qui choisit de faire trois métiers.

Entre une situation subie et choisie, il y a une grande différence.
 
Ivan Schmitt

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La dépression, le burn out, appelez ça comme vous le voudrez, de toute manière c'est compliqué. D'abord, parce que ça peut se mettre en place de façon très insinueuse : beaucoup dirons, "je ne sais même pas pourquoi je suis déprimé" ou encore : "je ne sais même pas pourquoi je suis fatigué, épuisé, démotivé".
Vous faites un travail à temps plein. Jusque là ça va. Vous faites un travail ou l'on vous demande d'atteindre des objectifs. Ca va toujours, mais vous êtes sous tension. Vous faites un travail ou l'on vous demande d'atteindre des objectifs et, lorsque vous les atteignez on vous jalouse, lorsque vous ne les atteignez pas, on vous démonte. Là vous commencez à vous demander pourquoi vous travaillez. Un jour, vous vous en apercevez à peine, l'équipe de pro qui vous entoure, se chamaille de plus en plus. Mauvaise ambiance au travail... Ca va toujours, mais vous allez au travail à reculons. Ca va toujours, parce qu'assez fort pour assumer tout cela vous êtes fier. Vous étiez déjà perfectionniste, vous vous dites qu'en l'étant un peu plus... Alors, sur vos gardes vous atteignez vos objectifs et vous faites parti de ceux à qui l'on ne peut rien reprocher. D'ailleurs, le reproches vous laissent froids... et les compliment, finalement aussi : le travail, c'est dur, mais vous assumez. Sans le savoir vous êtes déjà coupé de vos émotions. Lorsque vous rentrez chez vous, le soir, vous êtes épuisé. Mais bon... ça ira. Vous supportez de plus en plus mal vos enfants. Votre époux(se) se plaint de ce que vous ne vivez plus que pour le travail. C'est un comble ! "Parce que tu crois que ça m'amuse ?". Il/Elle s'éloigne de vous... psychologiquement, émotionnellement. L'un de vos enfants plante ses études... Vous n'êtes pas assez parfait pour être partout. D'ailleurs, vous n'êtes jamais là. Au détour d'un hiver, vous attrapez un rhume. Arrêt maladie : que vont-il penser au travail ? A la maison : vous vous sentez vide inutile. Vous la/le voyez un peu plus souvent, juste assez pour se rendre compte que vous vous supportez de moins en moins tous les deux... Est-elle/il encore amoureux(se) ? Dans le même temps, il/elle tente de vous choyer... mais vous savez bien que ce n'est pas ce dont vous avez besoin : "T'es gentil(le) avec moi, mais tu ne me comprends pas. Je ne suis pas un incapable tout de même ! Je suis juste malade. Et puis... aussi... je suis énervé, en colère.... D'ailleurs je ne me comprends même pas moi-même...". Presque rétabli, vous vous surprenez à crier avec votre conjoint. "Tiens, ça ne m'étais jamais arrivé.."'. Ca va presque mieux, mais vous vous apervez que vous supportez encore plus mal vos enfants. Et vous vous demandez ou vous en êtes avec votre conjoint. Mais finalement, vous êtes surement, juste un peu anxieux. Et... déjà, c'est le moment de reprendre le travail. Vous êtes aussi juste "un peu" stressé.

Deux semaines plus tard, c'est le burn out, complet. La dépression nerveuse. Vous avez craqué, et c'est définitif (dans le sens ou ça va durer un bout de temps pour remonter la pente). C'est une crise d'angoisse, un épuisement généralisé, une sensation de tristesse impossible à faire partir. Une démotivation profonde. Bref, l'inconscient à dit "stop" ; "arrête de faire ce que tu es en train de faire".

Ca a pris des années à se construire, détails après détails, mais, tout ce qu'il a de positif est aujourd'hui soit neutre, soit négatif. Et le moindre geste coute un effort. Et vous avez oublié la différence entre faire un effort... et ne pas en faire. Non seulement parce que c'est ce que vous avez appris depuis quelques années, mais aujourd'hui, en plus, parce que vous êtes épuisé.

Et lorsqu'on ne sait plus ce qui est bien pour soi, parce qu'on a perdu la référence au plaisir, alors... évidemment, c'est difficile de se reposer, de s'écouter, de s'observer... parce qu'il n'y a plus que la douleur.
 
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Intemporelle

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Je pense que tout le monde a bien compris ce qu'est le burn out, mais peu de monde va comprendre comment ne pas plonger dans celui-ci...ou dans ce qui y ressemble...car c'est une sérieuse remise en question de son fonctionnement...

Il s'agit bien sûr de la société... de la productivité, et après ?... vous pensez que c'est uniquement la société qui vous condamne, je ne pense pas... mais voilà chacun aime son petit confort qu'il a acquis et est prêt à faire n'importe quoi pour bénéficier encore et encore de ces primes d'intéressement, ou autres avantages ... L'entreprise je la connais bien aussi, et je connais la pression mais voilà parfois, il faut faire des choix, des choix de vie, tant que nous restons accrochés à un confort matériel qui ne repose sur rien, alors on reste bien pauvre de l'intérieur...

Oh bien sûr, ce n'est pas simple, mais c'est une réalité !

Il est certain que nous traversons une crise économique, mais l'histoire est faite d'éternels recommencements...
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Voilà une question intéressante, comment ne pas plonger ou re-plonger dans ce burn out ?

Quand tirer la sonnette d'alarme ?

Est au bout d'un mois en rentrant tellement épuisé que je ne vois plus mes amis, est ce quand je ne supporte plus les bruits des enfants, les bruits, les contrariétés ?

Ou bien plus tôt, quand je me réveille fatigué ?

Et surtout que puis je soit changer dans mon fonctionnement ou dans mes choix pour aller mieux ?

Enfin dans le burn out, il y a une idée de sacrifice de soi... De son bien être mental et physique.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Leo Lavoie à dit:
Il est certain, à mon avis, que le burn out n'est pas du à l'excès de travail. Il est du à l'investissement de soi comme vous l'avez bien compris. Cet investissement de soi se manifeste souvent dans le fait de trop travailler et de là peut venir une confusion.

Psychomécaniquement parlant (ben oui je viens de l'inventer celle-là). Les addictions et accoutumances, viennent un peu de la même source. Le travailleur qui mise trop de son affectivité dans son travail ("moi, je donne toujours mon 110%...Je me donne entièrement à mâ tâche), il le fait par besoin de reconnaissance, vous l'avez bien compris.

Pour lui, la moindre reconnaissance est comme une ligne de cocaïne parce qu'il est en carence. Le plaisir est intense parce qu'il vient en contrepartie d'un mal être intense..

"Psychomécaniquement" je vois les choses un peu différemment de Léo,
l'investissement de soi est bien présent,
mais le surinvestissement n'est pas forcément volontaire ni obligatoirement lié à un besoin de reconnaissance.
Peut être plutôt lié aux conditions de travail dans la société actuelle.

L'on pourra accepter de travailler beaucoup, faire de longues heures et avoir de lourdes responsabilités avec une certaine légèreté si l'on ne mise pas trop de soi au niveau de l'estime et de l'amour de soi. Si l'on sait qu'on le fait pour garder son poste à cause d'un calcul simple d'avantages et de désavantages. Si le patron ne devient pas "papa" ou "maman".

Quand la mise est son ego et que l'on s'identifie totalement à cet ego. C'est là que le burn out nous guette.

Mais quand l'on sent que l'on a quelque chose de bon à offrir, et qu'on le sent avec le fondement d'une estime de soi bien en santé, l'on quittera un travail déraisonnablement exigeant en sachant que l'on est capable d'en trouver un autre. D'ailleurs c'est comme cela que la société finira par s'ajuster. En ce moment les industries carburent sur les carences affectives des gens et leur profit démesuré se fait là dessus.
Ils pressent leurs "citrons" jusqu'à la dernière goutte.

D'autres ont l'ego tellement gonflé qu'ils approchent les états psychotiques chroniques alors ils se sentent artificiellement supérieurs à leurs supérieurs, à la boite, à tout le monde et, comme on l'a dit ici, ils ne feront pas de burn out non plus, mais au prix d'une certaine "démence élégante"; un prix qu'ils n'ont pas le choix de payer et un état qui leur a été imposé par leur configuration psychologique.

D'autres se sentent investi d'une mission qui les dépasse et dépasse aussi les employeurs ou toute autre considération. Certains d'entre eux, je dirais, sont réellement dans le vrai. Par exemple, je n'aurais jamais cru que mére Térésa ait pu faire un burn out ou une dépression. Je crois en sa mission autant qu'elle y croyait pour elle. Je crois qu'elle était dans l'authenticité.
 
I

Intemporelle

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Moi je retiens ceci : Je crois qu'elle était dans l'authenticité

Le problème c'est que ça dérange parfois, même souvent les autres pour ceux qui s'y trouvent... et cela est même flagrant sur un forum comme celui-ci...mais ça fait partie de la vie... :wink:

Il faut dire que le masque social est grand, mais qu'il est ligitime et parfois indispensable, mais attention de ne pas s'identifier à son masque social...
 
Leo Lavoie

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Intemporelle à dit:
Moi je retiens ceci : Je crois qu'elle était dans l'authenticité

Le problème c'est que ça dérange parfois, même souvent les autres pour ceux qui s'y trouvent... et cela est même flagrant sur un forum comme celui-ci...mais ça fait partie de la vie... :wink:

Il faut dire que le masque social est grand, mais qu'il est ligitime et parfois indispensable, mais attention de ne pas s'identifier à son masque social...

Remarquez que l'on peut être tout à fait authentique, tout en étant courtois, bienveillant, et en parlant avec délicatesse et même gentillesse. :roll:

Je ne me souviens pas de qui que ce soit qui aurait été honni ou banni ou même régulièrement réprouvé, ici même dans ce forum, juste à cause de son authenticité.
 
xorguina

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Celà fait 1500 ans que nous sommes dans le patriarcat et nous avançons non dans le matriarcat que nous avons dejà expérimenté et qui est dans tout les incosncients collectif mais vers une sorte d'androgynat ou le masculin intérieur et le féminin intérieur s'épouseront.

Alors en attendant cette nouvelle ère, nous ressentons inconsciement cette dissonance..et nous cherchons à équilibrer notre masculin dominant et notre féminin intérieur qui a été perdu, culpabilisé bien trop souvent dénigré et complètement dévalorisé d'où ce malaise incompréhensible, absence d'émotions parfois et ce burn out...

 
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Intemporelle

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Leo Lavoie à dit:
Intemporelle à dit:
Moi je retiens ceci : Je crois qu'elle était dans l'authenticité

Le problème c'est que ça dérange parfois, même souvent les autres pour ceux qui s'y trouvent... et cela est même flagrant sur un forum comme celui-ci...mais ça fait partie de la vie... :wink:

Il faut dire que le masque social est grand, mais qu'il est ligitime et parfois indispensable, mais attention de ne pas s'identifier à son masque social...

Remarquez que l'on peut être tout à fait authentique, tout en étant courtois, bienveillant, et en parlant avec délicatesse et même gentillesse. :roll:
Oui bien sûr, l'un n'empêche pas l'autre... néanmoins osez dire les choses plus directement dérangent bien trop souvent, donc on peut se demander ce qui heurtent ? mises à part des dysfonctionnements cognitifs, oui j'y reviens , car c'est tellement flagrant sur ce forum... :lol:

Je ne me souviens pas de qui que ce soit qui aurait été honni ou banni ou même régulièrement réprouvé, ici même dans ce forum, juste à cause de son authenticité.
Peut être votre mémoire vous fait défaut... mais c'est pas bien grave, on ne retient parfois que ce qui est convenable à son conditionnement... :D
 
Ivan Schmitt

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katia (zoulouk) à dit:
Voilà une question intéressante, comment ne pas plonger ou re-plonger dans ce burn out ?

Quand tirer la sonnette d'alarme ?

Est au bout d'un mois en rentrant tellement épuisé que je ne vois plus mes amis, est ce quand je ne supporte plus les bruits des enfants, les bruits, les contrariétés ?

Ou bien plus tôt, quand je me réveille fatigué ?

Et surtout que puis je soit changer dans mon fonctionnement ou dans mes choix pour aller mieux ?

Enfin dans le burn out, il y a une idée de sacrifice de soi... De son bien être mental et physique.
C'est exactement pour poser cette question que j'ai donné la description que j'ai rédigé. On voit bien dans cet exemple qu'il y a une bonne part de contingences, de problèmes extérieurs à soi... et, précisément, à cause de cela, que peut faire une telle personne ? A quel moment peut-elle réellement décider de dire "stop" ? Et comment peut-elle le faire ?
Lorsqu'intemporelle dit qu'on sait bien ce que c'est le burn out, je pense aussi qu'en sachant vraiment ce que c'est on sait également comment court-circuiter le risque d'en arriver à en faire un.
Comme le dit Léo, il y a certainement une manière d'investir la réalité, différemment. L'exemple de mère Térésa est également intéressant, précisément à ce titre : comment a-t-elle pu faire pour en arriver à s'oublier à ce point sans faire un burn out ?
Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...

Je demande souvent aux déprimés que je rencontre (je l'ai déjà dit dans un autre post) : "Que faites-vous pour vous sentir bien, heureux ?". Plus exactement même : "Que faites-vous pour construire votre bonheur ?"
D'ailleurs qu'a fait la personne de l'exemple pour son bonheur, son bien-être ?
 
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Intemporelle

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Je ne partage pas du tout votre point de vue Ivan et notamment ce passage :

Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...

Mais pas du tout...
Justement parce qu'elle est intègre et authentique, elle se fout de ce que pense les autres, elle agit avec sa conscience, l'intuition qui la guide, ou l'éveil spirituel ...

Léo a parlé de mission, j'aime assez cette définition, d'ailleurs j'ai lu un bouquin il y a longtemps qui s'intitule : DÉCOUVREZ VOTRE MISSION PERSONNELLE de Nicole GRATTON.

Moi je ne pose jamais ce type de questions aux déprimés, je pense que je les déprimerais encore plus... :?
 
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rinnzai

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j'ai cette impression que mère teresa et les gens de ce calibre (viktor frankl, et bien d'autres) ont à la base une énorme estime d'eux-mêmes, mais celle-ci est transcendée, et ils finissent par s'oublier totalement.
Ils sont devenus leurs causes. Ils ont fusionné avec elle.
C'est la réalisation ultime de l'homme !! :D
 
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Intemporelle

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rinnzai à dit:
j'ai cette impression que mère teresa et les gens de ce calibre (viktor frankl, et bien d'autres) ont à la base une énorme estime d'eux-mêmes, mais celle-ci est transcendée, et ils finissent par s'oublier totalement.
Ils sont devenus leurs causes. Ils ont fusionné avec elle.
C'est la réalisation ultime de l'homme !! :D

Je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'une estime de soi même, c'est bien au delà de l'aspect de soi même... mais là on est sur un registre plus spirituel... :D
 
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rinnzai

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Intemporelle à dit:
Je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'une estime de soi même, c'est bien au delà de l'aspect de soi même... mais là on est sur un registre plus spirituel... :D

c'est bien ce que je dis... elle est transcendée...
 
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Intemporelle

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rinnzai à dit:
Intemporelle à dit:
Je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'une estime de soi même, c'est bien au delà de l'aspect de soi même... mais là on est sur un registre plus spirituel... :D

c'est bien ce que je dis... elle est transcendée...

Non car vous parlez d'une énorme estime de soi même, et pour moi ça n'a rien à voir...
 
Leo Lavoie

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Comme le dit Métaporelle, en effet, il ne s'agit pas vraiment d'estime de soi mais de quelque chose qui transcende à un niveau spirituel.

Comme l'on devient addict à des choses mauvaises, temporaires, nuisibles et néfastes. L'on peut aussi devenir addict à quelque chose qui va nous suivre dans l'éternité comme l'amour universel et la presence en tant que parcelle de Dieu. C'est l'addiction à laquelle nous sommes tous appelés. Je crois qu'elle était addict à ça; au fait de voir son Dieu dans chaque personne qu'elle soignait.

L'estime de soi est quelque chose qui n'a qu'à être confirmé et aiguillée dans l'enfance. C'est comme cela que l'on ne mise que ce qui doit être la mise dans notre vie, notre travail, nos relations, y compris, bien sûr, les relations de couple.

Mère Térésa s'oubliait pour ne pas nourrir son ego et vivre son nirvana spitituel. D'autres s'oublieront pour servir leur ego, pour satisfaire des parties de soi qui nous vampirisent, qui ne veulent pas mourir mais qui finissent par nous vider de notre énergie vitale. Les deux peuvent se ressembler en apparence mais voilà, pas de burn out chez les mères Térésa.
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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Intemporelle à dit:
Je ne partage pas du tout votre point de vue Ivan et notamment ce passage :

Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...

Mais pas du tout...
Justement parce qu'elle est intègre et authentique, elle se fout de ce que pense les autres, elle agit avec sa conscience, l'intuition qui la guide, ou l'éveil spirituel ...

Léo a parlé de mission, j'aime assez cette définition, d'ailleurs j'ai lu un bouquin il y a longtemps qui s'intitule : DÉCOUVREZ VOTRE MISSION PERSONNELLE de Nicole GRATTON.

Moi je ne pose jamais ce type de questions aux déprimés, je pense que je les déprimerais encore plus... :?
;-) C'était un peu prévisible que vous ne partagiez pas ce point de vue. C'était aussi risqué de ma part, de lancer quelque chose de ce genre sans plus d'explications. Bon comme je n'ai plus envie, vue l'heure de développer, je pense que ceux qui chercheront à faire le lien entre intégrité et perfectionnisme, finiront pas comprendre le sens de mon idée.

D'un autre coté, je ne pense pas que mère Térésa se fichait de ce que les autres pensent.

Pour ce qui est de ma question aux déprimés, je vous rassure, ça ne les déprime pas plus. Il est bien entendu, qu'autrement, je ne le ferais pas. Evidemment, tout dépend aussi de comment on s'y prend... autant qu'il est important de savoir aider a réapprendre à prendre plaisir.
 
Ivan Schmitt

Ivan Schmitt

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rinnzai à dit:
j'ai cette impression que mère teresa et les gens de ce calibre (viktor frankl, et bien d'autres) ont à la base une énorme estime d'eux-mêmes, mais celle-ci est transcendée, et ils finissent par s'oublier totalement.
Ils sont devenus leurs causes. Ils ont fusionné avec elle.
C'est la réalisation ultime de l'homme !! :D
Je crois que je vois ce que vous voulez dire... Mais je ne suis pas sur qu'elle était, d'emblée pourvu d'une énorme estime d'elle-même (mais si c'était le cas, tant mieux pour elle... Peut-être aussi que c'est une partie de l'explication)
D'une certaine manière, je pense qu'elle a surement puisé son estime d'elle-même dans ce qu'elle aidait les autres ; d'abord. Ensuite, de la satisfaction de l'aide qu'elle apportait. Et puis, finalement, de son sentiment de mission, du "pour Dieu", pour "le monde" et même finalement : pour la simplicité de savoir aimer ; de se savoir simple et humble.
Je crois que la force de mère Térésa résidait dans cette capacité de s'oublier, sans s'oublier assez pour tomber dans le burn out.

Un mélange subtil de plusieurs savoir être émotionnels et cognitifs...
 
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Intemporelle

Invité
Ivan.67 à dit:
Intemporelle à dit:
Je ne partage pas du tout votre point de vue Ivan et notamment ce passage :

Juste parce qu'elle était authentique ? Quand bien même... c'est quoi être authentique ? Au départ, encore faut-il ne pas confondre intégrité et authenticité : l'intégrité, découle souvent d'une tendance perfectionniste et quelque part, l'excès d'intégrité n'est qu'une autre manière de s'enfoncer...

Mais pas du tout...
Justement parce qu'elle est intègre et authentique, elle se fout de ce que pense les autres, elle agit avec sa conscience, l'intuition qui la guide, ou l'éveil spirituel ...

Léo a parlé de mission, j'aime assez cette définition, d'ailleurs j'ai lu un bouquin il y a longtemps qui s'intitule : DÉCOUVREZ VOTRE MISSION PERSONNELLE de Nicole GRATTON.

Moi je ne pose jamais ce type de questions aux déprimés, je pense que je les déprimerais encore plus... :?
;-) C'était un peu prévisible que vous ne partagiez pas ce point de vue. C'était aussi risqué de ma part, de lancer quelque chose de ce genre sans plus d'explications. Bon comme je n'ai plus envie, vue l'heure de développer, je pense que ceux qui chercheront à faire le lien entre intégrité et perfectionnisme, finiront pas comprendre le sens de mon idée.

Risquer ? je ne vois pas en quoi ce que vous ressentez est risqué ?... :shock: moi je ne partage toujours pas ce point de vue mais alors pas du tout, car il n'y a aucun lien à faire... maintenant si cela vous rassure que certains comprennent ça vous regarde Ivan... :roll:

Et concernant les déprimés, je maintiens ce que j'ai dit précédemment, chacun son style... mais si vous associez intégrité et perfectionniste, c'est vrai que j'ai des doutes sur votre manière de pratiquer...

Je pense qu'il y a un aspect spirituel qui vous dépasse un peu,... mais bon ...
 
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mindy

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Intemporelle à dit:
Leo Lavoie à dit:
Remarquez que l'on peut être tout à fait authentique, tout en étant courtois, bienveillant, et en parlant avec délicatesse et même gentillesse. :roll:
Oui bien sûr, l'un n'empêche pas l'autre...

Le souci étant que pour certaines personnes authenticité se mêle forcément avec agressivité, médisance, comme vous le disiez on peut effectivement penser à des dysfonctionnements cognitifs.

Voyez cet exemple ci-dessous:


Intemporelle à dit:
Risquer ? je ne vois pas en quoi ce que vous ressentez est risqué ?... moi je ne partage toujours pas ce point de vue mais alors pas du tout, car il n'y a aucun lien à faire... maintenant si cela vous rassure que certains comprennent ça vous regarde Ivan... :roll:

Et concernant les déprimés, je maintiens ce que j'ai dit précédemment, chacun son style... mais si vous associez intégrité et perfectionniste, c'est vrai que j'ai des doutes sur votre manière de pratiquer...

Je pense qu'il y a un aspect spirituel qui vous dépasse un peu,... mais bon ...

Beaucoup de rejet des croyances de l'autre, de sous-entendus malveillants renforcés par les points de suspension et les smileys, de croyances, de déductions hâtives et là encore pas très sympathiques pour l'interlocuteur. D'où les conflits incessants dans lesquels cette intervenante (choisie au hasard bien sûr) s'enlise constamment. Ce type de communication toxique exclue tout échange serein, ceci étant renforcé par la croyance de l'intervenante que cette façon d'échanger reflète une authenticité, nous sommes comme vous le disiez Intemporelle dans le cas d'un dysfonctionnement cognitif assez profond.
 
katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Mère teresa a choisi son chemin et l'a suivi avec coeur et conscience. La joie trouvée dans une mission, profession protège du burn out.

Comme le souligne Yvan, je ne pense pas on plus qu'elle se fichait du regard des autres. Peut être qu'elle aimait à croiser des regards remplis de joie ou d'amour ?

La quête de la perfection peut inclure de recharger ses batteries pour réaliser au mieux sa "mission" .
 
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