Paul Elie
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tout à fait, mais pour moi une TCC ne favorise pas ce véritable changement...-Réalité- à dit:Oui, mais je ne crois pas que ce genre de thérapie ou que n’importe laquelle d’ailleurs puisse échapper au phénomène (dés lors qu’elle est efficace). Plus précisément, un véritable changement provoque toujours une modification sur le plan émotionnel, cognitif et comportemental. Donc si la personne est convoqué, bousculé dans sa totalité, il me parait fort douteux qu’il n’y ait pas un « état modifié de la conscience » en la circonstance.
que la personne soit focailisée, concentrée sur des choses passées... car à ce moment et uniquement à ce moment là, les mémoires convoquées deviennent plastiques et recadrables facilement.si il y a état de conscience modifié et que des ressentis liés au passé évoluent, alors on a ce que l'on avait déjà précédemment + se changer plus profondément par gommage de ces mêmes schémas anciens.
Je vois. Une conscience modifiée faciliterait donc la modification des schémas. Pouvons-nous explorer ce point de vue ? Une rêverie, un état d’ébriété sont également des états de conscience particuliers, n’est-ce pas ? Pourraient-ils amener une modification des schémas ? Selon vous quels sont les attributs ou les conditions nécessaires pour que l’état de conscience auquel vous vous référez soit capable de provoquer une modification ?
on apprend plus de ses échecs que de ses réussites. on est donc plus marqué par le négatif...
Je ne partage pas cette vision des choses qui, à mon sens, qui reléve du pessimisme.
je persiste, mais j'explique davantage, je suis allé trop vite : certainement fois, le changement direct est impossible en raison de certains ressentis tels que "je suis prisonier de mes parents et mes parents consitutent un modèle que je dois suivre"l'être humain est plus ou moins capable de se changer, suivant les ressentis conditionnants présents en lui....avec certains de ces ressentis, il est presque impossible de se changer... je vous envoie un mp.
C’est le genre de conception qui vous fera adoptez une posture défaitiste. Imaginez que le client dont vous vous occupez la perçoive...
-Je vous remercie pour votre message privé et pour les éclaircissements sur vos conceptions.
pour moi, une personne consciente serait intrinsèquement en faible capacité de se changer.
Alors que de mon point de vue, la conscience est neutre. Ce qui empêche de changer, ce sont plutôt des conceptions erronées auxquelles on se cramponne, des habitudes, des peurs, des désirs… et ce qui est amusant, c’est que des psychanalystes pourront voir ces choses comme faisant partie de l’ « inconscient ». Leur objectif étant que le sujet prenne conscience de celui-ci. Mais, à l’évidence, si cette prise de conscience est parfois intéressante pour le sujet, elle ne suffit généralement pas pour qu’il change. Un Milton Erickson, de son coté, considérait l’ « inconscient » comme quelque chose de très positif, comme un « réservoir de ressources ». On peut se demander si un patient pourrait s’y retrouver dans toutes ces théories contradictoires! Mais bon, heureusement pour lui, il ne se pose pas trop de question sur les mécanismes du changement, il a foi en son thérapeute et il pense qu’il peut changer.
tout à fait, mais pour moi une TCC ne favorise pas ce véritable changement...
que la personne soit focailisée, concentrée sur des choses passées... car à ce moment et uniquement à ce moment là, les mémoires convoquées deviennent plastiques et recadrables facilement.
entendons nous bien, ce que je veux dire c'est que c'est bien plus facile dans cet état, cela reste possible en verbal pur, même pendant l'anamnèse ou en conversation avec quelqu'un d'autre, il faut juste que le message reçu puisse recadrer ce qui est ancien et encore prenant en terme de ressenti... nettement plus rare et difficile.
faudra alors que je retrouve la référence bibliographique adéquate.
je persiste, mais j'explique davantage, je suis allé trop vite : certainement fois, le changement direct est impossible en raison de certains ressentis tels que "je suis prisonier de mes parents et mes parents consitutent un modèle que je dois suivre"
une personne avec cela en elle aura effectivement peu de possibilité de changer.
Dans ce cas, seule une thérapie qui commence par travailler à dimminuer ces ressentis là aura une chance réelle d'aider la personne à changer.
On peut changer facilement en théorie, tout dépend de sa personnalité, de son vécu, de quel état on utilise pour le faire et si on sait comment le faire.
oh, dès fois la perosnne vient mais elle se demande pourquoi car elle tellement peur de ne pas arriver à changer que cela en devient une prophétie autoréalisante...
surderien à dit:MARS- ATACK à dit:OUI justement,
n'est t on pas dans une attitude proche de la schizophrénie ?Métaphore à dit:Vous ne vous lassez jamais de votre miroir Surderien, en fait vous devenez un peu répétitif, je vous croyais plus imaginatif... :roll:
Métaphore, votre réponse me déçoit !
Vous avez là des éléments précis de questionnement et vous vous dérobez précisément dans un répétitif automatisme du type "Métaphore proche de la schizophrénie"
Bon, d'accord on n'est pas sur un forum de psychiatrie, mais j'aimerais bien qu'un psychiatre vienne donner son avis sur ces réflexions sans fin pour y mettre enfin fin.
la démarche de thérapie cognitivo-comportementale n'exclut nullement des séances dans lesquelles on emploie 100 % des ressources de la thérapie brève (HE compris) :valikor à dit:(...) tout à fait, mais pour moi une TCC ne favorise pas ce véritable changement...
Je ne ressens pas que cela se produise en séance de thérapie, pas aussi bien que sur le papier !-Réalité- à dit:Vous accordez beaucoup d’importance aux ressentis et aux émotions de la personne et vous en avez fait la visée de votre action. Nous sommes d’accord, en agissant sur ce plan, cela peut amener une modification cognitive et comportementale. Mais il faut considérer qu’il s’agit d’un système circulaire. Si dans le cours d’une conversation vous bousculez une croyance forte ou que vous amenez progressivement le sujet à en reconnaitre sa fausseté, il y peut également y avoir des incidences émotionnelles et comportementales. Et ceci est tout aussi valable si l’action est centrée sur la modification du comportement.
Eh bien tout dépend si les "choses passées" font référence au SPI bloqué ou non !que la personne soit focalisée, concentrée sur des choses passées... car à ce moment et uniquement à ce moment là, les mémoires convoquées deviennent plastiques et recadrables facilement.
(réponse)
Je suis d’accord, mais pouvons-nous approfondir ? La personne peut être centrée sur des choses passées mais qu'il s'agisse de ruminations. Comment décririez-vous les aspects de cette imagination à laquelle le sujet se doit d'aboutir pour que la modification puisse éventuellement survenir ?
Je suis tenté de dire : simple changement de référentielMétaphore à dit:Il n'y a pas que les troubles de la personnalité, tout simplement des Etats du moi en conflit dont personne ne parle (...)
Pour mon compte, pas du tout.Métaphore à dit:Mais pour moi c'est une évidence, en thérapie on commence toujours par traiter les traumatismes (voir anamnèse) avant de traiter les distorsions cognitives du moment...
Métaphore à dit:castorix à dit:Pour mon compte, pas du tout.Métaphore à dit:Mais pour moi c'est une évidence, en thérapie on commence toujours par traiter les traumatismes (voir anamnèse) avant de traiter les distorsions cognitives du moment...
Je reprends ce passage, une distorsion cognitive prend sa source habituellement dans un SPI, donc il est facile de comprendre qu'on ne peut traiter une distorsion cognitive sans passer par la case départ, sinon le recadrage c'est souvent du vent... d'ailleurs il me semble que c'est cela que vous évoquiez précédemment.
Houlala, rien de freudien dans mes propositions...jeangeneve à dit:bon on est dans l'analytique, le freudien et tout le tremblement...
(...)
donc en EMDR pas de modification des SPI....
croyance ou réalité ?
castorix à dit:NB je ne cite pas EMDR mais HTSMA justement car il est important de ne pas se jeter mécaniquement sur tout ce qui ressemble à un trauma, pour faire tourner les yeux... mais de l'intégrer dans une thérapie stratégique et structurée (rien de formaté - tout adapté à la personne, mais avec des gradations)
jeangeneve à dit:bon,
si le concept d'état du moi c'est pas Freudien....
si vous le dites
quand a métaphone c'est fou ce que vous projetez comme croyances sur la stimulation alternative
katia (zoulouk) à dit:Citation: "on apprend plus de ses echecs que de ses réussites"
On peut apprendre autant de ses echecs que de ses réussites
La rumination c'est comme une sorte d'auto hypnose... c'est rester bloqué indéfiniment ou longuement sur la même idée ou même genre d'idées.
Par ce procédé on nourrit ces pensées obsedantes pour les faire grandir de plus en plus. J'y vois presque comme un genre de plaisir...
Si on rumine toute une journée de temps "j'en ai marre de x truc", à la fin de la journée on en a encore plus marre...
Mais nous sommes des êtres humains et non des ruminants...
et pouvons nous extraire de ces pensées... par exemple en en trouvant des pensées plus stimulantes et constructives... ou de laisser passer le wagon de ces idées....
Je ne ressens pas que cela se produise en séance de thérapie, pas aussi bien que sur le papier !
En effet lorsque la conversation fait passer le sujet en mode "Y" (exemple : un mode Enfant Vulnérable, par exemple Enfant Rejeté) et non plus dans son mode Adulte Sain, alors on n'obtiendra aucune modification par la conviction !
D'après moi c'est même un principe qu'un mode (fondé sur un Schéma précoce inadapté, SPI) rend imperméable au recadrage thérapeutique simple, classique.
C'est bien là qu'intervient l'intérêt par exemple d'une méthode psycho-corporelle.
Sinon en mode TCC classique c'est laborieux, lent, passant par des conditionnements positifs progressifs accumulés par des entretiens successifs travaillant progressivement mais hélas trop à la marge, sur ce que la personne peut accepter consciemment (souvent limité par les perturbations en cours de sa vie ! car tout serait si facile si les problèmes s'écrivaient tous au passé... )
(j'assume la responsabilité de mes affirmations, au point de réflexion où je me trouve en 2011)
Précision :Métaphore à dit:(...) et je précise que l'EMDR sert à éliminer un souvenir traumatique suscitant toujours une perturbation dans la vie actuelle de l'individu.
Littéralement, EMDR = Eye-Movement (par les mouvements oculaires...) Desensitization (...désensibilisation...) and Reprocessing (... et re-traitement de l'information).Métaphore à dit:(...) "EMDR" qui par définition signifie : l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
Je me permets de vous demander un partage d'expérience : avez-vous déjà employé cette technique avec une personne en demande d'aide ?Métaphore à dit:Et je tiens à préciser encore une fois qu'il faut être prudent avec cette technique, attendre que le sujet ait les ressources suffisantes, sinon cela renforce l'état d'angoisse chez l'individu et le déstabilise encore plus.
valikor à dit:on apprend plus de ses échecs que de ses réussites. on est donc plus marqué par le négatif...
-Réalité- à dit:Je ne partage pas cette vision des choses qui, à mon sens, qui relève du pessimisme.
jeangeneve à dit:arf, bon on est dans l'analytique, le freudien et tout le tremblement...
théorie en perte de vitesse (pour être gentils)
donc en EMDR pas de modification des SPI....
croyance ou réalité ?
il est temps de laisser les forum analytiques aux analystes
enfin j'ai crus que l'on était dans la thérapie brève ici :lol:
non sérieusement, c'est assez inquiétant de voir comment des formations induise des croyances.
un formatage ?
ou un fort pouvoir des analystes ?
on ne semble pas sortit de ces fameuses séances avec un maximum de décharges émotionnelles qui sont sensée guérir.
-Réalité- à dit:Bonjour katia (zoulouk).
katia (zoulouk) à dit:Citation: "on apprend plus de ses echecs que de ses réussites"
On peut apprendre autant de ses echecs que de ses réussites
La rumination c'est comme une sorte d'auto hypnose... c'est rester bloqué indéfiniment ou longuement sur la même idée ou même genre d'idées.
Par ce procédé on nourrit ces pensées obsedantes pour les faire grandir de plus en plus. J'y vois presque comme un genre de plaisir...
Si on rumine toute une journée de temps "j'en ai marre de x truc", à la fin de la journée on en a encore plus marre...
Mais nous sommes des êtres humains et non des ruminants...
et pouvons nous extraire de ces pensées... par exemple en en trouvant des pensées plus stimulantes et constructives... ou de laisser passer le wagon de ces idées....
Pour moi, une rumination, c’est un problème qui cherche sa solution. Mais cette recherche est généralement infructueuse car elle s’effectue sur un mode crispé. Donc, oui, trouver la solution, penser à autre chose sont des portes de sortie à la rumination.
surderien à dit:idéal : Mr X, on va vous diminuer la douleur, puis remettre en place les os, plâtrer, vous faire une ordonnance pour des béquilles, vous aider à apprendre à vous en servir et on en profitera pour vérifier votre vue, faire un bilan complet pour comprendre pourquoi c'est arrivé et surtout faire en sorte que cela n'arrive plus. Ca vous va?
Non, çà ne me va pas !
Votre script se termine par une négation ...
et surtout n'oublie pas de...
Une méthode idéale pour déclencher des TDA...
8)
C'était çà la réponse attendue ?