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katia (zoulouk)

katia (zoulouk)

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Valikor n êtes vous simplement plus au point dans votre technique ( vous savez la faire marcher) ?
C est a dire que les diverses techniques hypnotiques sont dépendantes de l opérateur. Et si tout se jouait dans les 5 premières minutes ?

L effet deresponsabilisant de l impact du passe est pas loin d' être indéniable ( j y peux rien, c est mes parents! ) alors que quel que soit notre passe, c est plus notre façon de réagir face aux événements de la vie qui est importante... ( pour certains stratégies)
On peut voir ses parents en baver sur des situations ou affects et décider d' y réfléchir pour eviter le piège.

Il y a des personnes qui ont des réactions pour le plus souvent marquées d' anxiété, et c est leur mode de réaction ordinaire. Pour eux ils ne sont pas anxieux, c est un mode de réaction légitime, un savoir acquis, pour eviter des dangers. Donc utile et raisonne.
Ils ont peur parfois, mais c est normal d' avoir peur... Leur ressenti et leur pensée sont en adéquation. Et quand on leur parle d' anxiété, ils ne sentent pas forcément concerne...
 
valikor

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katia (zoulouk) à dit:
Valikor n êtes vous simplement plus au point dans votre technique ( vous savez la faire marcher) ?
C est a dire que les diverses techniques hypnotiques sont dépendantes de l opérateur. Et si tout se jouait dans les 5 premières minutes ?
non.

L effet deresponsabilisant de l impact du passe est pas loin d' être indéniable ( j y peux rien, c est mes parents! ) alors que quel que soit notre passe, c est plus notre façon de réagir face aux événements de la vie qui est importante... ( pour certains stratégies)
On peut voir ses parents en baver sur des situations ou affects et décider d' y réfléchir pour eviter le piège.

c'est pas pour autant qu'on est réellement capable de faire différemment...

vous n'avez jamais entendu parler des compulsions alimentaires? le concept de "je veux de toutes mes forces faire différemment mais je ne peux pas" est il si difficile que cela à accepter?

Il y a des personnes qui ont des réactions pour le plus souvent marquées d' anxiété, et c est leur mode de réaction ordinaire. Pour eux ils ne sont pas anxieux, c est un mode de réaction légitime, un savoir acquis, pour eviter des dangers. Donc utile et raisonne.
Ils ont peur parfois, mais c est normal d' avoir peur... Leur ressenti et leur pensée sont en adéquation. Et quand on leur parle d' anxiété, ils ne sentent pas forcément concerne...

c'est normal d'avoir un peu peur.... pas d'avoir une peur exagérée

tout est dans la dose....

un peu de peur est salutaire, avoir peur tout le temps, non....
 
R

-Réalité-

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valikor


tout dépend de l'intensité du ressenti : à faible intensité, la croyance aura peu d'impact...
et ok, tout à fait d'accord pour le reste.

Ah! ressenti quand tu nous tiens....
Plus sérieusement, et, là, je me permets d’insister: eh bien, non, « tout ne dépend pas de l'intensité ressenti ». Au sujet de l’impact de la croyance malgré sa faible intensité émotionnelle: à partir d’une conception incompléte ou erronée d’elle-même, la personne peut s’être construite. Alors comme impact on peut difficilement faire mieux.

tout à fait juste pour les parents, mais c'est souvent les premiers d'une liste...
pour le reste :
oui je pensais comme cela avant.... jusqu'à ce que je remette en question cette façon de penser et j'essaie autrement... et que je l'aperçoive que les personnes allaient plus vite mieux...

Je ne doute pas que votre pratique soit efficace. Mais comment vous dire ? Entre ce que vous croyez faire et ce que vous faites réellement, il y a peut-être un monde, c’est pour l’instant mon sentiment. Et je vous avouerai que cette discussion avec vous m’a mis en appétit.



mon impression est que vous me semblez être plus proche de l'interprétation et des croyances que de l'observation...
plus éloigné donc d'une démarche scientifique type essais, résultats, retour d'expérience, affinage de la théorie....

C’est curieux comme impression. Qu’est-ce qui vous fait croire que dans le cadre de cette discussion, je ne prends pas en compte les données que vous me fournissez afin que je puisse me représenter le plus fidèlement possible votre pratique ?
 
jeangeneve

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là bas,
tout ce que induit une vidéo de M. Finel....


il faut pas qu'il en publie trop souvent :lol:

cela vous rend bien trop intéressants

j'ai beaucoup de pêne a accepter la possibilité que ca pourrais changer trop vite :shock:


en tous c'est supert
 
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Métaphore

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-Réalité- à dit:
C’est curieux comme impression. Qu’est-ce qui vous fait croire que dans le cadre de cette discussion, je ne prends pas en compte les données que vous me fournissez afin que je puisse me représenter le plus fidèlement possible votre pratique ?

Et moi j'ai l'étrange impression de déjà vu ... Réalité, vous avez le même raisonnement, questionnement, vocabulaire de qqu'un qu'on connais bien sur le forum...et qu'on ne voit plus d'ailleurs, hum... :roll: :idea: vous auriez un frère jumeau... :D
 
katia (zoulouk)

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Valikor a ecrit:
vous n'avez jamais entendu parler des compulsions alimentaires? le concept de "je veux de toutes mes forces faire différemment mais je ne peux pas" est il si difficile que cela à accepter?

ah oui........ et encore oui........

Pendant longtemps j'ai accepté cela, mais plus maintenant.... Je me suis aperçue que c'était pas très juste comme façon de penser,
et aussi que c'était un très bon inducteur d'echec.

Surtout la deuxième partie mais je ne peux pas....
Ce serait plutot, je ne peux pas à l'heure actuelle, mais plus tard ou très bientôt, je pourrais, sauf que je ne sais pas encore à l'heure actuelle comment je le pourrais...

S'alimenter normalement c'est possible, comme ne pas avoir peur des araignées...

Dès qu'on a l'idée qu'on peut pas, on peut pas.... et qu'on se persuade qu'on peut pas, on pourra toujours pas.... jamais...

Cette citation contient déjà son echec en elle même.
 
R

-Réalité-

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Métaphore

Et moi j'ai l'étrange impression de déjà vu ... Réalité, vous avez le même raisonnement, questionnement, vocabulaire de qqu'un qu'on connais bien sur le forum...et qu'on ne voit plus d'ailleurs, hum... vous auriez un frère jumeau...

Diable ! Il y aurait un esprit qui serait comme le "jumeau" du mien sur ce forum ? Cela m’intéresse, quel est son pseudonyme ?
 
Paul Elie

Paul Elie

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lacaune
-Réalité- à dit:
Métaphore

Et moi j'ai l'étrange impression de déjà vu ... Réalité, vous avez le même raisonnement, questionnement, vocabulaire de qqu'un qu'on connais bien sur le forum...et qu'on ne voit plus d'ailleurs, hum... vous auriez un frère jumeau...

Diable ! Il y aurait un esprit qui serait comme le "jumeau" du mien sur ce forum ? Cela m’intéresse, quel est son pseudonyme ?
plutôt le clone!
kevin enlève ton masque tu as été reconnu! :D
 
corfinas

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"Je voudrais bien mais je peux point." c'est un peu le pain quotidien des th, si "je peux point" mais que "je veux point" non plus, je ne viens pas consulter, non ?

Et pour les croyances/ressentis pour moi, c'est: situation + croyance = ressenti

Donc changer la croyance fera changer le ressenti et réciproquement changer le ressenti fera changer la croyance.
 
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Métaphore

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corfinas à dit:
"Je voudrais bien mais je peux point." c'est un peu le pain quotidien des th, si "je peux point" mais que "je veux point" non plus, je ne viens pas consulter, non ?

Et pour les croyances/ressentis pour moi, c'est: situation + croyance = ressenti

Donc changer la croyance fera changer le ressenti et réciproquement changer le ressenti fera changer la croyance.

Tout à fait d'accord... mais il faut d'abord changer la croyance pour changer le ressenti. Une croyance négative c'est une cognition profondément ancrée qu'on ne change pas comme ça, mais là encore chacun est différent, et ce qui sera facile pour un individu demandera beaucoup plus de temps pour un autre suivant sa capacité de changement et ses ressources intérieures.
 
Paul Elie

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lacaune
>>>>>mais il faut d'abord changer la croyance pour changer le ressenti.
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
je ne crois pas!
en s'attaquant a la croyance d'abord on risque l'échec!
par contre si on va apporter une lumière nouvelle sur un ressenti en changeant par exemple l'émotion qui y est attachée... on aura beaucoup plus de chances( progression et confiance) lorsque l'on remettra en question la croyance qui est une construction de ressenti successifs sur la ligne du temps....
affaiblir la croyance en modifiant le ressenti!
quoique l'on utilise comme style... la répétition et la progression sont des "facteurs" définissants l'empreinte comme étant forte ( croyance)
 
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Métaphore

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Toujours aussi confus Paulélie... :roll:

Une croyance négative est une distorsion cognitive qui prend en général sa source dans les traumas de l'enfance et/ou dans un conditionnement familial. Un ressenti est une émotion, par exemple dans une situation précise un adulte pourra ressentir un sentiment d'impuissance ou de rejet, vous ne pourrez changer le ressenti de cet individu si vous n'allez pas à la source, qu'est ce qui a conditionné cette croyance ?

C'est le but même de la thérapie hypnotique. Car la répétition d'une croyance négative devient réalité pour l'individu, et sans travailler sur l'origine il sera difficile de changer le ressenti. Plus l'individu aura été confronté à cette distorsion cognitive, plus il faudra aller rechercher ses ressources intérieures.
 
M

Métaphore

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castorix à dit:
Métaphore à dit:
(...) et je précise que l'EMDR sert à éliminer un souvenir traumatique suscitant toujours une perturbation dans la vie actuelle de l'individu.
Précision :
En enseignement de l'HTSMA on propose les mouvements alternatifs pour bien d'autres situations.



Métaphore à dit:
(...) "EMDR" qui par définition signifie : l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires
Littéralement, EMDR = Eye-Movement (par les mouvements oculaires...) Desensitization (...désensibilisation...) and Reprocessing (... et re-traitement de l'information).

Métaphore à dit:
Et je tiens à préciser encore une fois qu'il faut être prudent avec cette technique, attendre que le sujet ait les ressources suffisantes, sinon cela renforce l'état d'angoisse chez l'individu et le déstabilise encore plus.
Je me permets de vous demander un partage d'expérience : avez-vous déjà employé cette technique avec une personne en demande d'aide ?
En avez-vous l'habitude ? (depuis combien de temps ?)

Le cas échéant, à quelles situations réservez-vous l'emploi de cette méthode ?

Dans quels cas en êtes-vous le plus satisfaite ?
Pour quels problèmes réservez-vous votre avis sur cette utilisation, et dans ce cas quel autre moyen avez-vous préféré ?

Au fait, nous pourrions ouvrir un sujet spécifique, ce sera plus adapté si ce thème assez riche suscite des développements.
Je propose de l'ouvrir dans l'Hypnose qui soigne ou bien le Café de l'hypnose, à votre convenance, sous le titre "thérapie avec les stimulations alternatives" par exemple. (il y avait un vieux sujet ouvert mais trop lointain)
A vous l'honneur.

C'est fait sur le lien ci-dessous, si vous souhaitez le compléter...

https://www.transe-hypnose.com/sujet/therapie-avec-les-stimulations-alternatives.3654/
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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Métaphore à dit:
Toujours aussi confus Paulélie... :roll:

Une croyance négative est une distorsion cognitive qui prend en général sa source dans les traumas de l'enfance et/ou dans un conditionnement familial. Un ressenti est une émotion, par exemple dans une situation précise un adulte pourra ressentir un sentiment d'impuissance ou de rejet, vous ne pourrez changer le ressenti de cet individu si vous n'allez pas à la source, qu'est ce qui a conditionné cette croyance ?

C'est le but même de la thérapie hypnotique. Car la répétition d'une croyance négative devient réalité pour l'individu, et sans travailler sur l'origine il sera difficile de changer le ressenti. Plus l'individu aura été confronté à cette distorsion cognitive, plus il faudra aller rechercher ses ressources intérieures.

Et vous, vous êtes toujours aussi rapide à tenter de "descendre" les autres.

Il faut savoir que juste la répétition d'une donnée se transformera en croyance, oui, mais en croyance relativement facile à changer. Ce trauma dont vous parlez, il part d'un ressenti voyons. Un très fort ressenti.

Une croyance qui vient d'un ressenti, ç'est bien ça qui devient le pain et le beurre du thérapeute. Quand l'enfant voit que sa mère a une peur bleue d'une simple petite araignée, c'est ce qu'il ressent à voir sa mère qui enracine le ressenti plus loin dans le subconscient.

Et ce que Mr Paul voulait dire évidemment c'est que c'est ce ressenti qu'il faut changer à la base, par du recadrage avec les 5 phases ou autre technique. Oui, changer le ressenti de l'événement pour qu'il ne soit plus traumatique et qu'il ne soit plus le fondement de la croyance " les araignées sont les choses les plus dangereuses du monde".

Donc ici, je trouve que Mr Paul a absolument raison. Faut parfois faire un petit effort pour comprendre ce que les gens veulent dire.
 
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Métaphore

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Et bien Léo vous êtes le seul qui comprenne les propos de Paulélie...

Bref, rien de nouveau dans tout ça au final... :?
 
valikor

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-Réalité- à dit:
valikor


tout dépend de l'intensité du ressenti : à faible intensité, la croyance aura peu d'impact...
et ok, tout à fait d'accord pour le reste.

Ah! ressenti quand tu nous tiens....
Plus sérieusement, et, là, je me permets d’insister: eh bien, non, « tout ne dépend pas de l'intensité ressenti ». Au sujet de l’impact de la croyance malgré sa faible intensité émotionnelle: à partir d’une conception incompléte ou erronée d’elle-même, la personne peut s’être construite. Alors comme impact on peut difficilement faire mieux.

cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...


tout à fait juste pour les parents, mais c'est souvent les premiers d'une liste...
pour le reste :
oui je pensais comme cela avant.... jusqu'à ce que je remette en question cette façon de penser et j'essaie autrement... et que je l'aperçoive que les personnes allaient plus vite mieux...

Je ne doute pas que votre pratique soit efficace. Mais comment vous dire ? Entre ce que vous croyez faire et ce que vous faites réellement, il y a peut-être un monde, c’est pour l’instant mon sentiment. Et je vous avouerai que cette discussion avec vous m’a mis en appétit.

vous n'avez pas assez mangé pendant les fêtes? :wink:

c'est les limites du clavier... à ce stade, il n'y aurait que des démonstrations pour trancher...

mon impression est que vous me semblez être plus proche de l'interprétation et des croyances que de l'observation...
plus éloigné donc d'une démarche scientifique type essais, résultats, retour d'expérience, affinage de la théorie....

C’est curieux comme impression. Qu’est-ce qui vous fait croire que dans le cadre de cette discussion, je ne prends pas en compte les données que vous me fournissez afin que je puisse me représenter le plus fidèlement possible votre pratique ?[/quote]

ce n'est pas ce que j'ai dit exactement.

voici pourquoi j'ai écris cela, je cite des morceaux précédents :

on apprend plus de ses échecs que de ses réussites. on est donc plus marqué par le négatif...

Je ne partage pas cette vision des choses qui, à mon sens, qui reléve du pessimisme.

Citation:
l'être humain est plus ou moins capable de se changer, suivant les ressentis conditionnants présents en lui....avec certains de ces ressentis, il est presque impossible de se changer... je vous envoie un mp.


C’est le genre de conception qui vous fera adoptez une posture défaitiste.
Aussi plutôt que d’ailler fouiller le passé à la recherche d’une cause hypothétique à l’extérieur du sujet, ce qui me semble une perte de temps et aurait plutôt tendance à déresponsabilisé la personne, celle-ci peut décider ici et maintenant de remettre en cause un choix de fonctionnement ou une stratégie qui avait peut-être une certaine pertinence à une époque et décider d’en apprendre une autre plus adaptée.

vos conceptions ont une influence ab initio sur votre stratégie thérapeutique et comment sont les choses...

je suis profondément optimiste de nature, mais cela ne doit pas influencer ma façon observer et ma stratégie en thérapie, si ce n'est faire passer le message qu'on va y arriver.

ma seule façon d'être qui va profondément influencer mes observations, les modélisations et la stratégie c'est "être efficace".
 
Leo Lavoie

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Aussi plutôt que d’ailler fouiller le passé à la recherche d’une cause hypothétique à l’extérieur du sujet, ce qui me semble une perte de temps et aurait plutôt tendance à déresponsabilisé la personne, celle-ci peut décider ici et maintenant de remettre en cause un choix de fonctionnement ou une stratégie qui avait peut-être une certaine pertinence à une époque et décider d’en apprendre une autre plus adaptée.

C'est bien beau en théorie mais ça ne marche pas. Ou, plutôt, ça marche que dans certains cas ou la croyance à changer n'a pas cette empreinte émotive qui vient du RESSENTI au moment du trauma. Ça marche quand la croyance n'est pas au niveau des profondeurs du subconscient.

Par exemple dans le cas d'un simple pattern acquis par simple habitude comme : "j'ai toujours fait comme ça parce que ma mère faisait comme ça"...Alors oui, on peut changer simplement et adapter nos comportements.

Mais dans le cas ou le pattern vient d'un conflit névrotique, alors là, c'est pas de la tarte. Il faut travailler au niveau du subconscient et ce qui y est, dans ces cas là, vient surtout de l'enfance et encore plus de la petite enfance...Donc, oui, ce foutu passé. Oui, ce passé qu'il faut fouiller pour y résoudre les conflits traumatiques de l'enfance. Ils sont là et c'est là qu'il faut aller pour les résoudre.

Alors soit qu'on le fasse à l'Ériksonnienne et suggérer une reconfiguration au niveau inconscient.

Soit qu'on le fasse en régression et recadrage.

Soit qu'on le fasse en EMDR

Soit qu'on le fasse sur un très long terme avec la psychothérapie analytique ou la psychanalyse

Y'a aussi d'autres avenues mais elles ont toutes à faire avec le contenu du subconscient. Aucune "stratégie" comportementale ne viendra à bout des conséquences d'une névrose bien profonde.
 
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Métaphore

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Ben là je suis d'accord avec Léo... et c'est même pas pour lui faire plaisir... (si on s'ocupe des états du Moi... :lol:)
 
corfinas

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Je suis d'accord avec Paul et Léo sur les croyances. Je préfère commencer par le ressenti et la croyance changera.

Je prends un exemple leger:
Situation: "Je vais passer mon permis de conduire"
Exemple de croyance: "Je suis incapable de bien conduire"
Ressenti: stress intense

Bon on prends une situation de ressource, sécurité, vigilance, calme et confiance, on l'ancre et on l'ajoute à une visualisation associé de la situation. Le ressenti change.

On a "touché" juste au ressenti et pourtant je pense que le résultat sera, si le travail est bien fait, une nouvelle croyance, par exemple: "J'ai un peu peur de passer mon permis mais c'est normal, je vais me calmer et me concentrer avant et je peux l'avoir."

Et j'ajouterai justement que pour moi l’intérêt de la thérapie hypnotique (et des thérapies brèves en général) c'est de jouer sur les ressentis pour modifier les croyances au lieu de modifier les croyances par raisonnement analytique en espérant modifier le ressenti. Même si c'est possible aussi.

Autre exemple leger:
Croyance : "Tous les barbus sont nerveux."
Situation 1: voici un barbu
Ressenti 1: forte méfiance
Changement de croyance : "Oui mais tu te souviens de untel, le barbu calme et de plus les études n'ont pas montré de corrélation entre les barbes et la nervosité."
nouvelle croyance: "Il existe des barbus calmes."
Situation 2: voici un barbu
Ressenti 2: petite méfiance "Est ce un barbu calme ou nerveux ?"

Perso le deuxième exemple me semble plus capilotracté, plus laborieux et risqué, c'est pour ça que je préfère commencer par jouer sur le ressenti pour changer la croyance comme dans le premier exemple.

a+
 
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Métaphore

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Corfians, vous dites en tête de phrase : "Je préfère commencer par le ressenti et la croyance changera. "

Mais dans votre exemple du barbu, vous changez bien la croyance avant le ressenti...nouvelle croyance, ressenti différent ... ce qui m'apparaît logique... :roll:
 
corfinas

corfinas

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:?: Euh :roll: suis-je si peu clair que cela ou bien avez vous lu trop vite ?

Dans l'exemple avec le permis je commence par le ressenti et c'est ce que je préfère.
Et l'exemple avec le barbu je commence avec la croyance et je trouve ça plus risqué et laborieux.
 
M

Métaphore

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Corfinas,

OK, mais votre exemple de barbu me parle plus.
Je viendrais développer plus tard ou demain vos exemples.
 
Leo Lavoie

Leo Lavoie

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corfinas à dit:
Je suis d'accord avec Paul et Léo sur les croyances. Je préfère commencer par le ressenti et la croyance changera.

Je prends un exemple leger:
Situation: "Je vais passer mon permis de conduire"
Exemple de croyance: "Je suis incapable de bien conduire"
Ressenti: stress intense

Bon on prends une situation de ressource, sécurité, vigilance, calme et confiance, on l'ancre et on l'ajoute à une visualisation associé de la situation. Le ressenti change.

On a "touché" juste au ressenti et pourtant je pense que le résultat sera, si le travail est bien fait, une nouvelle croyance, par exemple: "J'ai un peu peur de passer mon permis mais c'est normal, je vais me calmer et me concentrer avant et je peux l'avoir."

Et j'ajouterai justement que pour moi l’intérêt de la thérapie hypnotique (et des thérapies brèves en général) c'est de jouer sur les ressentis pour modifier les croyances au lieu de modifier les croyances par raisonnement analytique en espérant modifier le ressenti. Même si c'est possible aussi.

Autre exemple leger:
Croyance : "Tous les barbus sont nerveux."
Situation 1: voici un barbu
Ressenti 1: forte méfiance
Changement de croyance : "Oui mais tu te souviens de untel, le barbu calme et de plus les études n'ont pas montré de corrélation entre les barbes et la nervosité."
nouvelle croyance: "Il existe des barbus calmes."
Situation 2: voici un barbu
Ressenti 2: petite méfiance "Est ce un barbu calme ou nerveux ?"

Perso le deuxième exemple me semble plus capilotracté, plus laborieux et risqué, c'est pour ça que je préfère commencer par jouer sur le ressenti pour changer la croyance comme dans le premier exemple.

a+

C'est, en effet, un ressenti fort qui est à l'origine d'une croyance qui demande que l'on consulte. C'est le ressenti fort qui a fait une marque profonde dans notre subconscient.

Une simple croyance basée sur une désinformation simple se change en informant. C'est là la logique déficiente de la thérapie comportementale. Elle est déficiente parce que si on ressent le besoin de consulter, ce n'est pas avec un travail au niveau conscient qu'on se sortira du marasme. D'ailleurs c'est un peu une philosophie de psy en "position haute" que cela. Le comportemental c'est bien mais en complément du travail en profondeur.

Il faut donc désamorcer la croyance en changeant le ressenti. Et c'est un ressenti du passé nécessairement; Un passé récent, peut-être, plus rarement, mais un passé plus ancien la plupart du temps. L'enfance quoi.
 
Leo Lavoie

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De plus, l'on se sert du ressenti actuel, en pont d'affect, en hypnose, pour retrouver l'origine du ressenti traumatique. Donc dans un sens ou l'autre, on commence toujours par le ressenti.
 
corfinas

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Ce sont des exemples explicatifs de deux "méthodes" différentes.

En réécrivant le premier de manière synoptique, on peut peut-être mieux comparer:

Première méthode (permis)
Situation 1: "Je vais passer mon permis de conduire"
Croyance 1: "Je suis incapable de bien conduire"
Ressenti 1: stress intense
Changement de ressenti: on prends une situation de ressource, sécurité, vigilance, calme et confiance, on l'ancre et on l'ajoute à une visualisation associé de la situation. Le ressenti change.
Situation 2: "Je vais passer mon permis de conduire"
Nouveau ressenti 2: calme
Nouvelle croyance 2:"J'ai un peu peur de passer mon permis mais c'est normal, je vais me calmer et me concentrer avant et je peux l'avoir."

Deuxième méthode (barbu)
Croyance 1: "Tous les barbus sont nerveux."
Situation 1: voici un barbu
Ressenti 1: forte méfiance
Changement de croyance : "Oui mais tu te souviens de untel, le barbu calme et de plus les études n'ont pas montré de corrélation entre les barbes et la nervosité." La croyance change.
Nouvelle croyance 2: "Il existe des barbus calmes."
Situation 2: voici un barbu
Nouveau ressenti 2: petite méfiance "Est ce un barbu calme ou nerveux ?"

De manière intuitive, j'aurai peut-être, il y a 3ans, choisi la deuxième méthode (action sur la croyance d'abord) et puis mes expériences/apprentissages perso, avec les ancrages notamment, me font aujourd'hui préférer la première (action sur ressenti d'abord).

Je suis convaincu que les deux "méthodes" fonctionnent avec sans doute leur domaines d'application optimum pour chacune mais, de prime abord, je préfère la première, je la trouve plus facile, plus efficace pour dépasser les résistances au changement, on conscientise moins et on gagne du temps.

a+
 
R

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Valikor

cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...

Bon, admettons votre principe et que vous fassiez disparaitre une éventuelle intensité et que la personne vous dise alors dans le plus grand calme et tout aussi convaincue : « je suis nulle ». Certes, vous avez abaissé l’intensité mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste coincée dans sa croyance limitante. Cependant, assez curieusement, selon vous, elle ferait plus de choses. Expliquez-moi pourquoi, je vous prie.



vous n'avez pas assez mangé pendant les fêtes?

Raisonnablement et en gourmet.

c'est les limites du clavier... à ce stade, il n'y aurait que des démonstrations pour trancher...

Je n’en suis pas si sûr que vous.


vos conceptions ont une influence ab initio sur votre stratégie thérapeutique et comment sont les choses...

J’en suis tout à fait conscient. Et je reste ouvert et tout disposé à revoir ma carte du monde si une perspective s’avérerait plus pertinente que la mienne.

je suis profondément optimiste de nature, mais cela ne doit pas influencer ma façon observer et ma stratégie en thérapie, si ce n'est faire passer le message qu'on va y arriver.


Je ne sais pas qui vous êtes et je ne me permettrai pas de vous juger. Ce sont certaines de vos conceptions qui me paraissent quelque peu pessimistes et déresponsabiliser le sujet. Globalement vos propos laissent sous-entendre que ce serait la faute des parents et que le sujet n’y serait pour rien. Ou encore, que la boulimie, c’est plus fort que vous. Pourquoi ne pas ajouter aussi que si vous avez été violé ou battu, il est tout fait normal qu’ensuite vous battiez ou vous violez vous-même ? Je caricature à peine car l’idée est bien là, sous-jacente, que la société, le contexte, vos parents, un événement (mais on pourrait tout aussi bien évoquer la nature de la personne) la déterminerait de manière absolue. Non, toutes les personnes qui ont été battu ne battent pas à leur tour. Et si vous battez à votre tout, il en va de votre responsabilité. Et il me semble d’importance que la personne en prenne conscience le plus rapidement possible plutôt que de lui laisser entendre que serait la faute de ceci ou cela. Et ce n’est pas pour la culpabiliser mais pour lui faire saisir quelle peut trouver elle aussi cette capacité de se mettre à distance et gérer les difficultés qui peuvent l’assaillir.


ma seule façon d'être qui va profondément influencer mes observations, les modélisations et la stratégie c'est "être efficace".

Une bonne intention ne peut à elle seule déterminer la qualité de l’action.
 
M

Métaphore

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Leo Lavoie à dit:
C'est, en effet, un ressenti fort qui est à l'origine d'une croyance qui demande que l'on consulte. C'est le ressenti fort qui a fait une marque profonde dans notre subconscient.

Il faut donc désamorcer la croyance en changeant le ressenti. Et c'est un ressenti du passé nécessairement; Un passé récent, peut-être, plus rarement, mais un passé plus ancien la plupart du temps. L'enfance quoi.

Leo Lavoie à dit:
De plus, l'on se sert du ressenti actuel, en pont d'affect, en hypnose, pour retrouver l'origine du ressenti traumatique. Donc dans un sens ou l'autre, on commence toujours par le ressenti du passé.

Mais je suis tout à fait d'accord avec ça, une croyance erronée se construit sur un ressenti négatif du passé, c'est une évidence... je n'ai jamais dit le contraire...Un ressenti fortement négatif amène donc souvent une croyance erronnée dans le temps...

Corfinas, j'ai envie de reprendre vos exemples pour lesquels vous ne faites qu'un simple recadrage, mais imaginons une cause plus profonde pour laquelle votre recadrage ne sera pas suffisant, et qu'importe si vous commencez par le ressenti/croyance ou inversement. Puisque il est évident qu'une croyance se construit sur un fort ressenti négatif du passé.


1er exemple du permis de conduire

Eventualité d'une cause plus profonde : sa meilleure amie qui a son permis a déjà eu plusieurs accidents de voiture.

On peut donc supposer que sa croyance (Je suis incapable de bien conduire) et son ressenti (stress intense) a une cause bien plus profonde, et votre recadrage ne sera pas suffisant.


2ème exemple du barbu (je vais juste changer en disant que tous les barbus sont des hommes "malsains")

Eventualité d'un cause plus profonde: Evènement du passé, attouchements par un ami de la famille qui était barbu sur cette femme qui aura refoulé son ressenti (forte méfiance) et aura développé cette croyance (tous les barbus sont malsains).
 
valikor

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Valikor

cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...

Bon, admettons votre principe et que vous fassiez disparaitre une éventuelle intensité et que la personne vous dise alors dans le plus grand calme et tout aussi convaincue : « je suis nulle ». Certes, vous avez abaissé l’intensité mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste coincée dans sa croyance limitante. Cependant, assez curieusement, selon vous, elle ferait plus de choses. Expliquez-moi pourquoi, je vous prie.

justement, si elle n'a plus cette intensité, elle n'est donc plus convaincue....


c'est les limites du clavier... à ce stade, il n'y aurait que des démonstrations pour trancher...

Je n’en suis pas si sûr que vous.

dans quel sens? au sens ou une démonstration serait insuffisante? ou au sens ou vous pensez que la discussion peut encore aboutir?


vos conceptions ont une influence ab initio sur votre stratégie thérapeutique et comment sont les choses...

J’en suis tout à fait conscient. Et je reste ouvert et tout disposé à revoir ma carte du monde si une perspective s’avérerait plus pertinente que la mienne.

je suis profondément optimiste de nature, mais cela ne doit pas influencer ma façon observer et ma stratégie en thérapie, si ce n'est faire passer le message qu'on va y arriver.


Je ne sais pas qui vous êtes et je ne me permettrai pas de vous juger. Ce sont certaines de vos conceptions qui me paraissent quelque peu pessimistes et déresponsabiliser le sujet. Globalement vos propos laissent sous-entendre que ce serait la faute des parents et que le sujet n’y serait pour rien. Ou encore, que la boulimie, c’est plus fort que vous.

Avez vous reçu en thérapie beaucoup de personnes boulimiques et entendu leurs propos?

je n'en n'ai pas du tout l'impression à vous lire...

Pourquoi ne pas ajouter aussi que si vous avez été violé ou battu, il est tout fait normal qu’ensuite vous battiez ou vous violez vous-même ? Je caricature à peine car l’idée est bien là, sous-jacente, que la société, le contexte, vos parents, un événement (mais on pourrait tout aussi bien évoquer la nature de la personne) la déterminerait de manière absolue. Non, toutes les personnes qui ont été battu ne battent pas à leur tour. Et si vous battez à votre tout, il en va de votre responsabilité. Et il me semble d’importance que la personne en prenne conscience le plus rapidement possible plutôt que de lui laisser entendre que serait la faute de ceci ou cela. Et ce n’est pas pour la culpabiliser mais pour lui faire saisir quelle peut trouver elle aussi cette capacité de se mettre à distance et gérer les difficultés qui peuvent l’assaillir.

être victime d'un schéma qui se répète ne vous exonère pas de votre responsabilité : en effet, on peut toujours demander "quelles actions avez vous entreprise pour éviter de reproduire cela, alors que vous en aviez les possibilités?"

ma seule façon d'être qui va profondément influencer mes observations, les modélisations et la stratégie c'est "être efficace".

Une bonne intention ne peut à elle seule déterminer la qualité de l’action.

complètement d'accord bien sûr, mais la façon dont on aborde le problème va influencer fortement la mise en place éventuelle de la/les solution(s).
 
katia (zoulouk)

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Valikor

cependant une personne qui dirait "je suis nulle" avec un ressenti de 4/10 osera quand même faire plus qu'une qui dirait la même chose avec un ressenti de 10/10...

Bon, admettons votre principe et que vous fassiez disparaitre une éventuelle intensité et que la personne vous dise alors dans le plus grand calme et tout aussi convaincue : « je suis nulle ». Certes, vous avez abaissé l’intensité mais il n’en demeure pas moins qu’elle reste coincée dans sa croyance limitante. Cependant, assez curieusement, selon vous, elle ferait plus de choses. Expliquez-moi pourquoi, je vous prie.

Il est très possible de se dire très sereinement que l'on est nul, et d'en être convaincu. L'idée est acceptée, validée, comme allant de soi... et c'est très nefaste au changement. On est tous nuls quelques parts (dans certains domaines) et on l'accepte... et on reste nul.
Mon idée serait de trouver des ressources pour être meilleur....



[/quote]Je ne sais pas qui vous êtes et je ne me permettrai pas de vous juger. Ce sont certaines de vos conceptions qui me paraissent quelque peu pessimistes et déresponsabiliser le sujet. Globalement vos propos laissent sous-entendre que ce serait la faute des parents et que le sujet n’y serait pour rien. Ou encore, que la boulimie, c’est plus fort que vous. Pourquoi ne pas ajouter aussi que si vous avez été violé ou battu, il est tout fait normal qu’ensuite vous battiez ou vous violez vous-même ? Je caricature à peine car l’idée est bien là, sous-jacente, que la société, le contexte, vos parents, un événement (mais on pourrait tout aussi bien évoquer la nature de la personne) la déterminerait de manière absolue. Non, toutes les personnes qui ont été battu ne battent pas à leur tour. Et si vous battez à votre tout, il en va de votre responsabilité. Et il me semble d’importance que la personne en prenne conscience le plus rapidement possible plutôt que de lui laisser entendre que serait la faute de ceci ou cela. Et ce n’est pas pour la culpabiliser mais pour lui faire saisir quelle peut trouver elle aussi cette capacité de se mettre à distance et gérer les difficultés qui peuvent l’assaillir.
Pour l'approche de Valikor sur la compulsion alimentaire, il me semble Valikor, que vous acceptiez l'idée que la compulsion soit plus forte que la personne et qu'alors vous allez lui transmettre cette idée, voire renforcer...
Dans l'idée de la personne est victime d'elle même ou de ses parents.
Personnellement ça me met mal à l'aise...

Une personne qui a été battue n'est pas obligée d'en souffrir toute sa vie, peut aller bien et pas reproduire...
 
Paul Elie

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katia vous parlez en votre nom car vous avez pris conscience.... et avez refusé de continuer cette réaction en chaine ou vous sembliez être prisonniers!
on ne peu pas être catégorique dans un sens ou dans l'autre....
ce que nous observons sont les résultats,
qui nous viennent a nos consultation
et ce que nous constatons est que les gens qui ont de la haine de la colère ou qui comme vous le dites dans votre exemple battent, sont violents..... ont été a un moment de leur vie victime de ces mêmes violences! c'est un fait!
en faire une théorie?
non c'est vous disperser ....
je pense qu'il est beaucoup plus intéressant de casser cette chaine et éviter que le père battent ces enfants!
en ce moment j'ai un couple qui est venu me voir avec ce problème et je ne peut que proposer une thérapie...
le père a commencer mais ne veut pas finir, a mon mon grand désespoir car je sais que ces personnes vont se séparer et divorcer... les enfants vont souffrir...
mais que puis je faire de plus?
certainement pas vivre leur vie a leur place et surtout pas leur dire quoi faire! cela ne marcherai pas!
je suis placé dans un étau.... je dois la confidentialité au père qui me confie sa confiance ..... mais je vois qu'il bat sa femme devant les enfants..... qu'est ce que je dois faire?
prévenir les gendarmes?
écouter le père qui me dit que c'est la faute de sa femme?
détruire ces liens de dysfonctionnement en leur conseillant de divorcer?
ce n'est certainement pas simple!
la responsabilité! ni le jugement!
est ce un bien ou un mal que les gens ai le libre arbitre?
dans ce cas c'est difficile a dire... surtout quand de l'extérieur vous savez ce qui est en train de ce construire, par expérience... mais ressentez l'impuissance d'agir!
 
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