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Sylvain00
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surderien à dit:à moins que je ne sois pas dans un état de mal être qui me permette d'être hypnotiser par vos paroles...
à moins que vous soyez dans un tel état de mal être, paradoxal, qui ne vous permette plus d'être hypnotisée...
tel que le bla bla ne vous hypnotise plus et que vous allez devoir, contrairement à moi, arrêter l'hypnose !
:lol:
katia (zoulouk) à dit:Un paradoxe par définition est contraire à la logique (cartésienne et ordinaire), et en ce sens il crée un agacement.
Il crée un agacement , une sorte d'insatisfaction mentale.
Hum... pas vraiment d'accord, on peut utiliser un discours paradoxal face à certaines personnes en difficulté, prisonnière de leurs pensées négatives, mais dans un discours dit "normal" il y a toujours une logique, un raisonnement, on ne construit pas sur du paradoxe, encore une fois un paradoxe peut être intéressant dans certains cas bien précis, mais croire qu'on doit tenir un discours paradoxal en permanence, ben j'y crois pas vraiment... et surtout ça me lasse très vite...
Lebut du paradoxe, enfin ce que j'en ai compris, qu'une fois qu'on a passé le stade de cet agacement car il est contraire à la rationnalité, c'est d'essayer de dépasser cette dualité contradictoire...
Et quand on dépasse cette dualité contradictoire, un nouveau sens apparait alors, qui n'était pas entrevu auparavant, et se propose souvent comme une nouvelle alternative quand on était bloqué dans un état mental.
Je comprends tout à fait ce point de vue et le paradoxe en question, alors je me dis que pour qu'il est un impact sur la personne c'est qu'il faut être dans cet état de blocage mental (ce qui n'est pas mon cas)
EXemple: pour aller vite, il faut aller lentement....
ou encore celui qui a peur de mourir a peur de vivre
(extraits de Paul Degryse, "Chamane" pour les exemples)
Un autre: le guerrier engage sa vie dans le moindre de ses actes mais il n'est pas interessé par le résultat.
hum... ça me parle bien cet exemplemais y a rien de paradoxal là-dedans... :roll:
katia (zoulouk) à dit:Le guerrier engage sa vie dans le moindre de ses actes mais il n'est pas intéressé par le résultat
Il s'agit là pourtant d'un paradoxe Métaphore, vous l'avez peut être simplement compris... et une fois qu'on les a compris, ils ne nous paraissent plus paradoxaux.
Ils ont des portées profondes, celui là en particulier...
Pour certains qui vont le lire, il va bien apparaitre comme un paradoxe.
Avons nous droit à une petite explication de texte Metaphore ? Que vous évoque t'il ?
katia (zoulouk) à dit:C'est la perspective du résultat (être riche, obtenir de la considération...etc) qui crée en règle générale le désir... et faire quelque chose juste pour le plaisir de le faire, sans se soucier du résultat concret, est chose plutot rare...
Par exemple s'investir à fond dans un sport à 50 ans qui vous apportera presque rien, rien de concret... (par ex pour une personne au chômage)
Juste le plaisir de le faire...
C'est à dire faire pour faire, et non faire pour un résultat....
Les mots de l'auteur: le guerrier trouve son bonheur dans l'action pure réalisée avec tout son amour, dans un esprit de qualité optimale.
(ce qui est très différent de faire quelque chose pour quelque chose d'autre...
jeangeneve à dit:humm.
"Mais le suicide est une fuite"
paradoxalement je trouve cela un peu réducteur.
on en reviens un peu a une approche judéo- machin, qui en fait un acte de lâcheté.
un principe qui devrais dissuader, une mort volontaire devant conduire à l'enfer, donc au pire éternellement et ça c'est long, surtout vers la fin.
seulement voilà force est de constater que cette manipulation ne fonctionne pas.
je n’adhère pas non plus à la coyance que le cerveau ne peu appréhender ce que c'est la mort.
la mort ne serais que une négation et de ce fait, non intégrable dans l'IC ?
le conscient est et plus d'une fois confronté à la mort.
mais reconnaissons qi'il est confronté a une force qui serais supérieur:
l’inconscient collectif, pour lequel rien à été fait pour la faire évoluer.
je ne suis donc pas loin de penser que ce que exprime (propose) léo n'est que en quelques sorte croyance, solidement parquée par un IC collectif auquel il ne faut surtout pas toucher.
bref, je comprend que ces concepts sont assez pratiques et arrangent tout le monde.
pourtant les questions que vous pose les consultants suicidaires devrais vous amener sur quelques pistes.
hélas pistes que vous efforcer d’éluder et de recadrer, pas étonnant que cela fonctionne si mal finalement.
Métaphore à dit:Mouais... beaucoup de blabla... moi j'aimerais bien savoir ce que vous dites à un dépressif/suicidaire, que son envie est un automatisme de survie ? une fuite devant son incapacité à affronter ses problèmes ? :roll: , c'est ça qu'il serait intéressant de savoir, comment orienter son discours face à un suicidaire ? et non d'épiloguer sur un discours paradoxal... :idea:
Métaphore à dit:Pour Léo,
J'ai du mal à vous suivre dans votre raisonnement, même en lisant votre message précédent, cela ne m'éclaire guère.
Personnellement, je ne vois l'impact positif de dire à un dépressif suicidaire que son envie de suicide est issu de son instinct de survie.
Avez vous connu des dépressifs suicidaires ? leur manière de penser ?
Concrètement, quel serait votre protocole ?
Leo Lavoie à dit:Métaphore à dit:Pour Léo,
J'ai du mal à vous suivre dans votre raisonnement, même en lisant votre message précédent, cela ne m'éclaire guère.
Personnellement, je ne vois l'impact positif de dire à un dépressif suicidaire que son envie de suicide est issu de son instinct de survie.
Avez vous connu des dépressifs suicidaires ? leur manière de penser ?
Concrètement, quel serait votre protocole ?
Oui j'ai connu des dépressifs suicidaire. Mon "protocole" serait différent d'une personne à l'autre; il doit s'adapter. D'abord voir à ce qui est urgent. Écouter, faire épancher la tristesse le plus possible. Ensuite tenter de faire voir un petit bout de réalité positive si possible tout au bout du tunnel. Et miser la dessus pour accrocher l'ancre de la thérapie.
Ouvrir des portes. Ouvrir des portes au sommeil dit "excessif". Ouvrir les portes des larmes. Il faut aérer épancher.
Et une des réalités positives est dans le fait que la flamme de la vie est encore là dans la personne. Et que la personne pourra apprendre à vouloir vivre en réponse à cet instinct de vie.
jeangeneve à dit:ce que dit leo est éclairant.
je me rend bien compte a quel point la théorie ou plutôt la croyance du paradoxe du suicide est quasi généralisée en psy et en médical.
or cette théorie qui semble aussi inattaquable que la théorie du complexe d'eudipe.
il y a pas de paradoxe si ce n'est dans l'impuissance des aidant a éradiquer cette "maladie"
ils s'accrochent a cette théorie car elle explique tout en une phrase.
c'est dommage et tant que la corps médical seras avec cette théorie il ne guériras que les très suggestibles.
il y a pas une raison de s'auto-terminer mais plusieurs !
il y a pas de paradoxes communs.
personne n'est capable de remettre le dogme en question même
en pleine épidémie de suicide a des fin politiques.
mourir pour que ca change pour les autres.
il y a pas de paradoxe, c'est là que un seul exemple.
on est donc pas sortit de l'auberge et de l'inéficacité
dommage...
jeangeneve à dit:ha dommage vous comenciez a échafauder une alternative pour terminer dans le dogme.
personnellement ça me ait un peu peur.
un formatage a cette échelle, qui est implémentée en croyance de base.
d'un autre coté cela expliquerais l’inefficacité des différentes approches.
on enrobe de pleins de trucs alors qu'en définitive c'est a la base la même chose, la même croyance de base, les même bourrage de crânes totalement identique partout...
je vois pas trop comment être congruent avec un consultant en ayant été programmé au dogme, a Freud, ext.
je ne veux pas combattre en quelque sorte leo,
je suis assez épaté tout de même qu'une théorie vielle de 200 ans soi devenu une religion a part entière...
corfinas à dit:Hello,
Pour moi l'idée de sortir volontairement du jeu vient d'une comparaison inconsciente entre un idéal et une perception, et d'une déception en résultant. Un peu comme l'artiste qui peint une toile et au milieu dans un éclair de colère, déçu de son oeuvre, la jette au feu.
Pour moi ce que vous dites c'est loin de faire partie de la dépression, on n'est plus dans la déception d'un idéal, on est dans les tréfonds du néant, dans la tristesse la plus morbide...
Il y a une histoire que j'aime bien aussi: si vous alignez des "zéros": 000000, ça ne fait pas grand chose mais le jour où vous rajoutez un "un" devant, tous les "zéros" prennent alors leur sens: 1000000.
Intéressante votre ptite histoire, je me demande si elle pourrait avoir un impact dans des suggestions hypnotiques pour un dépressif ?... :roll: