Concours de métaphores d'Avril 2016

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Prudence

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Bonjour,

Le thème de ce mois a été choisi par @Singin et @Nossolar d'un commun accord:
Comment accepter les aspects de soi qu'on considère comme honteux, ou dégradants, ou qu'on n'aime tout simplement pas.

Je vous rappelle les règles:
Concours de métaphores

Transe-hypnose vous propose une nouvelle animation sur le forum, pour le plaisir, pour s’entraîner, pour s'amuser, pour la d'échanger, pour s'enrichir mutuellement... nous vous proposerons tous les mois un concours de métaphores sur un thème donné. Vous pouvez proposer vos thèmes à la suite de ce post.
  • Il n'y a rien à gagner, juste le plaisir de participer. Le gagnant pourra choisir le thème du mois suivant.
  • Le concours a lieu tous les mois et est ouvert pendant un peu moins d'un mois: A chaque début de mois un modérateur postera le thème du concours choisi par le gagnant du mois précédent et vous pourrez proposer vos idées dans ce post. Le 25 du mois on regarde le nombre de "j'aime" reçu pour chaque message, celui comportant le plus de "j'aime" a gagné. Un modérateur éditera le post de départ et ajoutera le nom du gagnant, son message et le nombre de "j'aime" reçus, ou les noms et les messages en cas d'égalité. Le mois suivant le post sera verrouillé afin d'éviter le nécropostage donc si vous voulez vous exprimer sur le thème ou féliciter le gagnant pensez à le faire rapidement.
  • Tout le monde peut participer: que vous soyez thérapeute ou non, débutant ou confirmé, il suffit d'être inscrit au forum pour proposer vos idées. De la même manière tous les inscrits peuvent voter, qu'ils proposent une ou des métaphores ou non, et chacun peut voter pour un ou plusieurs messages.
  • Pensez à respecter la charte du forum.

Bon mois d'avril à tous, plein d'acceptation!

[Edition fin de mois:]
A ce jour le plus de "j'aime" est "la jungle" avec 6 mentions.
La jungle:

Trois amis discutaient au tour du point d'eau comme cela arrive souvent dans les forêts asiatiques. Ces trois amis étaient un orang-outang, un serpent et un éléphant.
Accidentellement l’orang-outang pousse avec un de ses longs bras le serpent, il s'excuse et soupire:
- Comme mes bras sont longs, c'est ridicule, et ce n'est vraiment pas pratique quand je suis à terre, je pourrais même marcher dessus. -Et il soupire à nouveau.
- Sssssi tu sssssavais, répond le serpent, ccccc'est très difficcccccile d'être sssssi petit que moi, ssssi léger. J'aimerai bien avoir des bras et être fort comme toi, tu trouves tes bras trop longs, moi je n'en ai pas, ajoute-il avant de soupirer à son tour.
- Et si vous saviez ce que ça fait d'être si lourd, si encombrant, la forêt est assez dégagée dans cette partie et j'ai pu vous rejoindre mais il y a tellement d'endroits où je ne peux pas aller. Et je ne vous parle pas de ma discrétion, ajoute-il dans un soupir.
Et les trois compères soupirent ensemble. Quand tout à coup un craquement de brindille les rappelle aux dangers de la forêt: un terrible tigre se tient devant eux prêt à bondir: L'orang-outang grimpe à toute allure dans les arbres en s'agrippant aux branches, le serpent file dans un trou et l'éléphant ne bouge pas. Le tigre ayant perdu toute chance de faire son repas fit demi-tour et s'en alla.
Le serpent dit à l'orang-outang:
- ouha! j'ai été impressionné tu as été ssssi vite pour grimper dans les arbres! J'ai bien cru que tu allais rater la troisième branche mais tu l'as eu de justessssssse!
- Oui, tout juste, heureusement que j'ai de l'allonge, dit-il en montrant ses bras. Et toi dis donc, tu es drôlement rapide aussi et ce trou dans lequel tu es rentré, je n'aurai jamais pensé que tu passerai!
- Oui, je suis ssssouple et ma nature fine me permet de me faufiler partout. Et toi quel courage l'éléphant, tu n'as pas bronché!
- Bah que veux-tu qu'il me fasse? Je suis bien trop gros pour lui, et puis tu sais ce qu'on dit: les petites bêtes ne mangent pas les grosses.
- En fait, repris l'orang-outang, tout ce qui nous dérangeait tout à l'heure nous a sauvé la vie à l'instant.
- çççççççça, on n'est pas ssssssi mal lotis en fait.
- Oui, c'est vrai, dit-en souriant l'éléphant.
 
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La jungle:

Trois amis discutaient au tour du point d'eau comme cela arrive souvent dans les forêts asiatiques. Ces trois amis étaient un orang-outang, un serpent et un éléphant.
Accidentellement l’orang-outang pousse avec un de ses longs bras le serpent, il s'excuse et soupire:
- Comme mes bras sont longs, c'est ridicule, et ce n'est vraiment pas pratique quand je suis à terre, je pourrais même marcher dessus. -Et il soupire à nouveau.
- Sssssi tu sssssavais, répond le serpent, ccccc'est très difficcccccile d'être sssssi petit que moi, ssssi léger. J'aimerai bien avoir des bras et être fort comme toi, tu trouves tes bras trop longs, moi je n'en ai pas, ajoute-il avant de soupirer à son tour.
- Et si vous saviez ce que ça fait d'être si lourd, si encombrant, la forêt est assez dégagée dans cette partie et j'ai pu vous rejoindre mais il y a tellement d'endroits où je ne peux pas aller. Et je ne vous parle pas de ma discrétion, ajoute-il dans un soupir.
Et les trois compères soupirent ensemble. Quand tout à coup un craquement de brindille les rappelle aux dangers de la forêt: un terrible tigre se tient devant eux prêt à bondir: L'orang-outang grimpe à toute allure dans les arbres en s'agrippant aux branches, le serpent file dans un trou et l'éléphant ne bouge pas. Le tigre ayant perdu toute chance de faire son repas fit demi-tour et s'en alla.
Le serpent dit à l'orang-outang:
- ouha! j'ai été impressionné tu as été ssssi vite pour grimper dans les arbres! J'ai bien cru que tu allais rater la troisième branche mais tu l'as eu de justessssssse!
- Oui, tout juste, heureusement que j'ai de l'allonge, dit-il en montrant ses bras. Et toi dis donc, tu es drôlement rapide aussi et ce trou dans lequel tu es rentré, je n'aurai jamais pensé que tu passerai!
- Oui, je suis ssssouple et ma nature fine me permet de me faufiler partout. Et toi quel courage l'éléphant, tu n'as pas bronché!
- Bah que veux-tu qu'il me fasse? Je suis bien trop gros pour lui, et puis tu sais ce qu'on dit: les petites bêtes ne mangent pas les grosses.
- En fait, repris l'orang-outang, tout ce qui nous dérangeait tout à l'heure nous a sauvé la vie à l'instant.
- çççççççça, on n'est pas ssssssi mal lotis en fait.
- Oui, c'est vrai, dit-en souriant l'éléphant.
 
Fifi brin d'acier

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Deux oiseaux convoitaient l'amour d'une belle. L'un, de belle taille, bien emplumé et plein de couleurs paradait dans son beau costume tout neuf, dansait, chantait, n'avait de cesse de se mettre en valeur, faisant preuve d'un grand art, promettant monts et merveilles. Il repoussait sans respect l'autre oiseau lui disant : "Tu es petit et chétif, tu ne sais ni chanter, ni danser, tu n'as pas de belles plumes, tu n'es pas doué pour l'art."
L'autre oiseau se dit : "Il a raison, je ne suis pas beau, je suis moins costaud, je n'ai pas assez d'argent pour lui offrir une belle vie. Je ne suis qu'un besogneux, et je n'ai rien d'autre à offrir, que mon amour. Je sais que je n'ai aucune chance, je suis trop timide, jamais je ne pourrai fonder une famille."
La belle, s'adressant au premier lui demande : "Tu me fais une bien belle parade, mais sais-tu faire autre chose ? Que me serviraient ta danse et ton chant mélodieux, si je suis obligée de faire tout le travail pour deux ?"
Puis, se tournant vers le second elle lui dit : "Pourquoi baisser la tête ? Ton courage, ta discrétion et l'amour que tu as à m'offrir, valent bien mieux que tout l'or du monde. C'est toi que j'ai choisi pour être le père de mes petits."
 
Fifi brin d'acier

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Vous ne vous sentez pas bien, rien ne marche pour vous. Vous recherchez la perfection tout en sachant que vous ne l'obtiendrez jamais. Vous vous sentez inutile et moche. Vous êtes comme cet homme, qui admirait la lune dans le ciel, et son reflet sur l'eau du lac. Il avait beau tendre les bras vers le haut ou nager au loin sur le lac, jamais il n'arrivait à attraper se trésor de lumière. Alors qu'il se désespérait, il se retourna sur lui-même et vit, là, en face de lui, un miroir qui lui renvoyait l'image d'un homme auréolé de lumière, un trésor de lumière. Et il comprit que ce trésor, c'était lui.
Eh bien, ce trésor, c'est aussi vous, apprenez à l'aimer, à le chérir, et il ne vous quittera plus.
 
Nossolar

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C'est l'histoire d'un grand roi qui pendant des années avaient toujours pris des décisions qui avait enchantées son peuple, tout c'était toujours bien déroulé jusqu’à ce que sa femme ne décède d'une grave maladie.
A partir de ce moment le peuple réalisa que le roi prenait de plus en plus de mauvaises décisions.
Les gens parlant entre eux pensaient que c'était du à son chagrin, bien sur ces on-dit arrivèrent aux oreilles du roi, ils s'en accommodait bien, car il n'osait dire la vérité….
Alors que le peuple courrait vers une déchéance certaine, le roi devait justement prendre une nouvelle décision et celle si allait être capital, soit après son annonce la guerre était inévitable, soit il allait pourvoir tout remettre en ordre.
Tout le peuple était réuni afin d'écouter le discourt du roi, bien sur le roi était très mal à l'aise.
Il mit la veste que sa femme lui avait offerte peu de temps avant sa mort, en mettant ses mains dans ses poches, il découvrit une lettre, une lettre de sa femme qui disait ceci :

Mon cher mari, il y a une chose que tu dois savoir maintenant que tu es le seul à bord, durant toutes ces années, tu sais très bien qu'une partie de toi n'a jamais écouté l'avis du peuple, tu as toujours pensé que les décisions venait de moi, saches que toutes ces idées venaient du peuple et non de moi, en ce moment tu penses peut-être que je t'ai trahie, tout comme ton peuple qui pense avoir toujours été écouté par toi, grâce à ces idées tu as toujours été reconnu comme bon roi, maintenant tu as deux solutions, celle de tout refuser et de mener ton peuple et toi même a sa propre perte, ou alors réconcilier cette partie de toi même qui te fera t'unir avec ton peuple vers une harmonie glorieuse.

Signé la Reine.

Le roi s’avança pour faire son discourt et réalisa qu'il était grand temps pour lui de découvrir cette partie harmonieuse et insoupçonnée que lui avait appris sa femme pendant des années alors qu'il ne s'en doutais pas.
 
Prudence

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Je vous cherche un thème pour le mois prochain et vous poste tout ça le premier mai.
 
Fservant

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Une petite métaphore est née du matin: Il se peut parfois, que quelque soit ce qui se passe autre chose trépasse. Il était une fois une jeune fille dont la timidité servait la cause de sa fragilité, toute cette apparente faiblesse n'était que le support d'attaches d'attitudes habitudes sur lesquelles poussaient de petits objectifs bien contrôlés qui amadouaient tendrement... mais vint le jour ou à la comparaison de l'état elle se jugea inapte à procéder encore de la sorte ...... aux limitations dues aux imitations vint soudain s'imposer un champ plus vaste non contrôlé... L'air colle à l'apparence soudainement transformée, jusqu'à ce nouvel objectif sauvage qu'il faut civiliser .... ainsi décida t'elle de laisser l'air décoller et celui ci lui en fut reconnaissant alors qu'il profitait de la fenêtre ouverte pour rejoindre le vent du renouveau.
 
cricrie

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Myriam n’est pas une enfant comme les autres, en effet, elle est si petite que tout le monde se moque d’elle et la traite comme un bébé. Elle, ça lui fait mal , ça la déchire, elle est anéantie. Elle se sent différente, pas comme tout le monde, pas bien.

Un jour, sur le chemin du retour, comme elle pleure et que son cœur se serre, elle aperçoit dans le parc un vieux monsieur qui rit très fort, comme un ours. Elle s’approche de lui pour savoir ce qui le fais tant rire et remarque que ce monsieur est tout petit parce qu’il n’a pas de jambe. Il est là, devant un chevalet où se trouve un merveilleux tableau représentant un paysage. Elle lui demande pourquoi il rit et il lui répond que c’est parce qu’il est heureux. Il est heureux car il a fini son tableau et qu’il est dedans.

Myriam tourne les yeux vers cette toile. C’est si joli qu’on se croirait au paradis. On a envie de plonger dedans, de se rouler dans les herbes, d’admirer toutes ces fleurs multicolores de sentir tous ces parfums, de boire dans cette rivière là bas, claire et fraiche, on entend même les oiseaux qui chahutes dans les branches. La petite en a oublié son chagrin et un merveilleux sourire se dessine sur son visage.

Quand elle rentre chez elle, dans sa chambre, elle ne pleure plus, elle dessine des paysages, des oiseaux de toutes les couleurs. Tout ce qu’elle imagine est beau grand et joyeux. Elle a toujours un sourire sur les lèvres. Aujourd’hui, c’est une très grande dessinatrice qui voyage dans le monde entier et que tout le monde respecte et admire.
 
daniel99

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L'homme décomposé



Je ne suis pas que beau se disait-il et il se laissait sombrer.

Il se sentait décomposé. Il n'aimait aucune parties de lui-même.

Il semblait que les pieds n'en faisaient qu'à leur tête. La tête, c'était pas le pied.

Il alla voir son médecin pour le remettre sur pied, le remettre d'aplomb, sur le fil de son chemin.

C'était un de ces médecin de l'âme comme on en voit peu ou pas assez.

Il le fit s'asseoir et lui raconta une histoire :



C'était l'histoire d'un petit monstre qui perdait la tête. Il se sentait démonté. Il sentait que toutes les parties de son corps se révoltaient. Chacune n'en faisait qu'à sa tête. Il alla voir le sorcier du village qui lui dit : rassemble toutes les parties de toi et invite-les à raconter leurs histoires. Un soir, devant un joli feu de bois, il invita chacune des parties à raconter l'histoire de sa vie. Ses oreilles furent éblouies par tant de grâce et de beauté et ses yeux entendirent des sons mélodieux et merveilleux. C'était comme si un passé décomposé se recomposait devant lui, comme si à l'intérieur de lui une assemblée de sages parlait. Après avoir entendu tous ses messages durant une bonne partie de la nuit, il alla se coucher pour laisser les rêves le recomposer. Il rêva d'un grand orchestre où toutes les parties sons, toute la partition sont importantes à l'harmonie de l'ensemble. Chaque instrument à son importance. Ainsi, se réveilla t-il de bonne composition, prêt à continuer son évolution.



Il se leva de la chaise et remercia le médecin. Tous les événements heureux montèrent à la surface.

Il sortit dans la rue et se dit :

Je suis beau et mes ombres ont une bien belle histoire à raconter...
 
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