Coup de gueule contre ces pseudo-hypnothérapeutes

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jamesmamx

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Bonjour,

j'ai remarqué que beaucoup de personnes souhaitent se former à l'hypnose pour une reconversion professionnelle.
Leur faire croire que cela est simple, n'est pas juste pour ces gens, pour les patients et pour l'Hypnose en général.

Il faut protéger les patients de ces faux hypnothérapeutes, qui après une formation de quelques semaines ont ouvert leur cabinet pensant gagner de l'argent facilement.
Il faut lutter contre ces formations de plus en plus nombreuses qui volent l'argent de ces personnes crédules et qui promettent monts et merveilles.

Il faut expliquer qu'un projet professionnel (quelque soit le domaine) est un projet qui doit être construit de façon sérieuse. Prendre le temps, débloquer les fonds nécessaires et étudier énormément.

Je lis que certains veulent faire une formation pour ouvrir un cabinet d'hypnothérapie, mais "pas une formation trop chère ! Et à distance parce que je dois m'occuper de mes enfants".
Vous iriez voir un chirurgien qui a appris à distance sans jamais pratiquer ?

Croyez moi, ces gens desservent énormément l'hypnose.
 
Singin

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Je suis à la fois d'accord et pas d'accord. :oops:
D'accord avec toi pour dire qu'un pseudo thérapeute est un véritable danger pour ses clients.
Pas d'accord parce que des formations à distance et pas chères permettent à des personnes qui n'ont pas le temps - travail par exemple - et pas les moyens - demandeurs d'emploi encore par exemple - d'avoir la possibilité d'accéder aux bases, et je dis bien aux bases, d'un métier qu'ils ont véritablement envie de pratiquer.
De toute manière, avec ou sans formation, quelqu'un qui veut ouvrir un cabinet de thérapeute peut le faire tranquillement tant qu'il ne prétend pas soigner.
Il devra juste se donner une appellation de métier plus ou moins à rallonge qui lui donnera une manière de légitimité tout en n'entrant pas dans le cadre de l'exercice illégal de la médecine.
Alors autant qu'il ait une formation, même si elle est minime.
En même temps, c'est aussi aux clients de se renseigner sur le parcours de formation de leurs thérapeutes.
Ce qui n'empêche qu'il y a aussi des psychiatres, avec une quinzaine d'années d'études, qui démolissent bien leurs patients.
Pourtant, là où tu as vraiment raison, c'est de dire, sur ce forum, à tous les candidats aux formations de toutes sortes, que le métier de thérapeute est dangereux.
Pour eux, pas vraiment, mais pour leurs clients qui pourraient payer pendant des années par une grande souffrance, le fait de leurs avoir fait confiance.
 
alain delaunay

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Difficile de porter un jugement sur les autres. La qualité d'une formation ne dépend pas uniquement des formateurs ou de la méthode mise en oeuvre, elle dépend aussi de celui qui apprend.
Le bien, le mal, le mauvais, le bon, dépendent aussi des valeurs et des croyances que l'on défend.
Je veux dire que le soucis n'est pas trop de savoir quelles sont les meilleures formations diplômantes ou de savoir qui est meilleurs pour aider les autres à aller mieux.
S'approprier les connaissances nécessaires pour répondre aux différents besoins d'aide passent par de nombreuses années de réflexions personnelles, de lectures, de partages et bien d'autres choses encore.
Dans la pratique j'observe que des hypnothérapeutes obtiennent de très bons résultats dans des domaines et de moins bons dans d'autres.
Au point où nous en sommes de nos formations c'est finalement le 'client' qui décide.
Il est certainement possible de choisir de protéger les 'patients' des charlatans comme il pourrait être possible de nous protéger d'enseignants/éducateurs/médecins/psychologues/députés/ etc...
Dans tous les cas, six mois ou une année de formation me semble insuffisant pour nous protéger de nous même.
Comme vous le rappelez Jamesmamx "il faut expliquer qu'un projet professionnel est un projet qui doit être construit de façon sérieuse".
 
SOSALAM

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Excusé moi mais je ne suis pas d'accord avec toi sur tous les plans. Moi je suis à la recherche d'une formation, je pense faire ce métier depuis longtemps (tu as juste à regarder la date à laquelle je me suis inscrite ), mais j'était en cdi donc pas possibilité de me déplacerdans une école, ensuite il y a le financement je gagnais le smic donc une fois les factures payé il reste pas grand chose même rien. La je suis en congé parental donc mes revenus sont encore pire et je ne peux toujours pas me permettre d'aller dans une écoles (j'ai deux enfant à m'occuper ), c'est pourquoi je cherche une formation que l'on peut faire à distance et qui n'est pas à 8000€ car je n'ai pas les moyens. J'ai vue des formations pas trop cher qui n'on rien à envier aux plus cher. Et juste une question c'est que les gents n'on pas le droit de ce reconvertir (comme moi) en hypnotherapeute ?
 
moune

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Oui je comprends son coup de gueule, j en ai eu un aussi à une autre époque. Les portes ne sont pas fermées puisque les formations existent, cependant on vous informe que ce n est pas de l improvisation, mais du sérieux qui se construit au fil du temps qui s affine, comme l education de vos enfants..ne dit on pas, petit enfant petit souci....
 
SOSALAM

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Oui je suis d'accord je me suis mis en contact avec un hypnotherapeute de ma région qui est prêt à me supervisé, je suis conciente que tu ne peux pas ouvrir ton cabinet direct après ta formation et en effet ça serait une grosse betise de le croire
 
jamesmamx

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Et juste une question c'est que les gents n'on pas le droit de ce reconvertir (comme moi) en hypnotherapeute ?

Chacun est libre de changer, mais il faut se donner les moyens de réussir. L'hypnose n'est pas réglementée alors beaucoup pensent pouvoir en profiter pour créer leur cabinet, poser une belle plaque de "thérapeute" et dire fièrement à qui veut bien l'entendre que maintenant ils sont "hypnothérapeutes".
Mais ils n'ont aucune connaissance en psychologie, pas d'expériences pratiques en hypnose et très peu de notions théoriques sur le sujet.

Les gens veulent sauter les étapes, mais cela revient à monter les murs d'une maison sans ciment. Un jour viendra où tout va s'écrouler.
 
gaelmonach123@live.f

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donc au final que faut-il pour devenir hypnothérapeute en plus de savoir pratiquer l'hypnose :confused:?
y-a t-il des études que l'on peut suivre en post bac?
 
Nossolar

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Je comprend ce coup de gueule, mais

Ce n'est pas parce que l'on paye plus cher que c'est mieux, c'est comme tout il y a un juste milieu.
Ensuite même si la formation est super bien et que la personne qui le suis pense juste a gagner de l'argent facile, cela ne changera rien au problème...il s'en foutra de ses clients.

J'ai déjà eu a faire a des gens qui avait le diplôme (je parle de manière générale) pour ensuite m’apercevoir qu'en fait il n'y connaissait pas grand chose ou du moins ils s'en foutaient complétement.
Ce n'est donc pas le diplôme qui fait la personne, mais bien ce que la personne vaut en réalité !

La règle qui fonctionne partout est le bouche a oreille et en général le négatif les gens en parlent beaucoup plus vite que le positif, donc les "mauvais hypnothérapeute" sont vite catalogué....

cela revient à monter les murs d'une maison sans ciment.Un jour viendra où tout va s'écrouler.
ET c'est très bien comme ça ceux qui le font uniquement pour l'argent tomberons, on paient nos erreurs....

Maintenant après une formation et avant d'ouvrir son cabinet peut-etre faudrait-il faire une sorte de stage (courte/moyenne/longue durée) avec un hypnothérapeute ?
 
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Y a t il tant de gens qui se lancent directement après une formation insuffisante ?
Tu peux lire, souvent, sur ce forum, des propos de gens débutants, et remarquer que beaucoup ont en premier lieu la préoccupation d'élargir suffisamment leurs connaissances et expériences avant de "poser une belle plaque de thérapeute". Que, pas si bêtes, ils ne tiennent pas toujours pour des acquis les belles promesses des formations (en salle ou à distance) par lesquelles ils sont passés ou auxquelles ils comptent recourir : "Avec notre diplôme [lol] vous pourrez immédiatement exercer !" ; "100% de réussite à chaque séance !" ; "Devenez thérapeute en 3 jours !". Que beaucoup se montrent patients et travailleurs, curieux et avides de connaissances, scrupuleux et soucieux d'arriver à un bon niveau avant de se lancer comme professionnels.

Comme tu le sais, aucune formation publique n'est proposée en hypnothérapie, à part les DU - mais ils sont réservés aux professionnels de la santé ou du domaine psy -, et il faut alors nécessairement recourir à une école privée (et rabouler le pognon). Or combien de ces gens que tu vises ne peuvent tout simplement pas accéder à une école privée sérieuse (de réputation), pour des raisons financières (chômeurs, travailleurs pauvres), de disponibilité (personnes qui travaillent ou ont de jeunes enfants) ou géographiques (ignores-tu que dans certaines régions il n'y a aucune formation dans le domaine ?) ?

Et puis, "débloquer des fonds"... tu me fais rire - encore faut-il avoir quelque part des fonds bloqués pour pouvoir les débloquer (et il faudra aussi en avoir pour ouvrir un cabinet, ce qui repoussera encore l'échéance et laissera un temps presque infini pour peaufiner ses connaissances en auto-formation ;) )... La période n'est pas florissante et facile pour grand monde. Alors ces "gens" qui cherchent à se reconvertir et cumulent parfois les difficultés pour accéder à une formation complète n'ont souvent pas d'autre choix que de prendre des chemins de traverses.

Bref, en tapant large dans ton coup de gueule - car tu ne différencies pas la qualité (basique, critiquable) de l'offre de formation que tu attaques et la manière dont les personnes intéressées s'en saisissent (comme si tous ceux qui cherchent une formation "pas trop chère" et/ou "à distance" avalaient sans regard critique les discours publicitaires de ces écoles et se destinaient forcément, et naïvement de surcroît, à exercer la profession d'usurpateur) -, tu hérisses le poil de personnes qui ne sont peut-être pas aussi bêtement opportunistes que tu te plais à le croire.
 
jamesmamx

jamesmamx

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Les seules personnes dont je peux hérisser les poils, sont les personnes contre qui je m'oppose; "Il est difficile d’accepter la vérité lorsque les mensonges étaient exactement ce que tu voulais entendre"
Il faut arrêté d'être candide.

Mais tu sembles si sure de toi Cel, as-tu des exemples d'hypnothérapeutes qui prouveraient ce que tu avances ? Parce que moi j'en ai des dizaines qui attestent mes dires.
 
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Arnis

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Les seules personnes dont je peux hérisser les poils, sont les personnes contre qui je m'oppose;
Voilà un mode de pensée confortable et qui témoigne d'une belle assurance, certainement plus que ne le fait mon message précédent ;), et la suite...
"Il est difficile d’accepter la vérité lorsque les mensonges étaient exactement ce que tu voulais entendre". Il faut arrêté d'être candide.
... est du même ordre. Formules toutes faites : Paf ! Je t'accorde qu'un coup de gueule n'est peut-être pas, par essence, le bon lieu pour une discussion sereine :)

Qu'on s'entende tout de même (peut-être...), je suis pleinement d'accord avec ta critique de ces écoles qui promettent monts et merveilles en deux temps trois mouvements (et quelquefois pour pas un radis). Ainsi que sur ta critique des pseudos thérapeutes qui, dans l'impatience de poser leur plaque et de faire rapidement leur beurre, se satisfont de ce type de formation. Une formation à distance ne me paraît aucunement suffisante pour se lancer (mais des cursus comme celui que propose le CERPFA, par exemple, me semblent intéressants : une partie de la formation à distance + des stages pratiques. Je crois que des écoles plus connues comme Xtrëma proposent d'ailleurs aussi des contenus à distance lors de leurs formations. Mais je digresse...). J'aurai sans doute dû préciser ces points d'accord dans mon précédent message, afin qu'il ne paraisse pas tant contradicteur. Pour cela, donc, mea culpa :)

Mon propos était toutefois plus nuancé que tu ne le laisses entendre. Je disais surtout qu'à viser trop large, en laissant entendre que ceux qui souscrivent à ces offres de formation light confondent promesses commerciales et réalité, tu présupposes 1. qu'il sont incapables d'exercer leur esprit critique sur ce qui leur est proposé ; 2. qu'ils ont d'autres choix de formation à leur portée. Je peux témoigner, en mon nom propre (mais j'admets que rien ne t'interdis de me juger candide :rolleyes:, voire pire), que ce n'est pas toujours le cas, et il me semble que le forum regorge d'autres témoignages qui vont dans ce sens (regarde par exemple la récente discussion sur la formation trouvée chez Groupon, y vois-tu beaucoup de personnes qui croient ou affirment qu'elle est suffisante ?). Il regorge également de rappels du genre "on ne s'improvise pas thérapeute, il faut des bases solides en hypnose et psychopathologie", "il ne suffit pas de savoir faire une induction et lire un script", etc. Des conseils avisés reviennent souvent également, qui signalent que même bonne, une formation ne suffit pas, que l'auto-formation est indispensable dès le début et tout au long de la carrière.
Bref, même si je ne fréquente pas ce forum depuis longtemps, il ne me fait pas l'effet d'être un lieu où est promue la légèreté en ce qui concerne la formation, et sur bien des points, avec ton coup de gueule, je me dis que tu prêches des convertis... (et certains dans mon genre se concentrent alors sur des petits éléments de désaccord avec ce que tu affirmes).

Cela dit, je crois que pour juger les choix de chacun en termes de formation, il faut tenir compte du fait qu'il n'existe, malheureusement, aucune offre à la fois accessible, publique et de qualité (et de nombreuses structures privées émergent qui profitent de cette situation, avec plus ou moins de sérieux), ni aucune validation d'état qui pourrait reconnaitre les compétence d'un hypnothérapeute ou futur thérapeute. Et que beaucoup de gens qui souhaitent se former ou se reconvertir ont des moyens financiers (et/ou des disponibilités) limités. Cet discrimination par le fric est triste mais bien réelle. Les personnes qui ne peuvent accéder à des formations privées "haut de gamme" doivent-elles alors renoncer tout bonnement à leur projet ? D'autre part, n'y a-t-il rien d'instructif parmi ces offres light (encore une fois, sans prendre leur discours commercial au pied de la lettre, plutôt en les considérant comme introduction ou complément de formation) ?
Stages avec pratique (indispensables, mais qu'on ne peut effectuer que dans la limite de ses phynances) + auto-formation + formations à distance me parait un tiercé sinon gagnant, du moins acceptable si on s'y implique avec honnêteté.


Mais tu sembles si sure de toi Cel, as-tu des exemples d'hypnothérapeutes qui prouveraient ce que tu avances ? Parce que moi j'en ai des dizaines qui attestent mes dires.
Je souhaiterais en être un exemple moi-même, mais malgré ce qu'annoncent mes certificats de formations, je ne me qualifie pas encore d'hypnothérapeute ;)
 
jamesmamx

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Mais je pense que tu te trompes sur mes pensées et intentions.
L'hypnose est un outil thérapeutique extraordinaire, si puissant et pourtant encore mal connu malgré ses 300 ans d'existence. Il est important de s'opposer aux mauvaises formations, s'opposer à l'idée qu'on peut ouvrir un cabinet dés la formation finie (il faut le dire et le redire aux nouveaux) et ne pas avoir peur de dire les choses qui fâchent.

Cela reste un avis personnel (j'aurais du le préciser dés mon premier message) mais par exemple, on ne peut pas dire qu'une formation à distance en hypnose soit une chose sérieuse dans le cadre d'un projet professionnel. Au mieux la personne va y apprendre les bases, mais dans ce cas là, conseillons lui de très bons livres sur le sujet et faisons lui économiser 500€.

Nous sommes un forum d'information sur l'hypnose, il est important d'informer objectivement.



Désolé je n'ai pas vu ton message avant. L'hypnose n'est pas (encore) reconnue par l’État donc il n'y a pas de réglementations et pas de formations reconnues accessibles à tout à chacun.
Pour se former il existe cependant deux solutions, soit faire une formation dans une école privée (il en existe beaucoup mais on compte les bonnes écoles en France sur les doigts d'une main), soit travailler dans le secteur de la santé et suivre un Diplôme Universitaire en Hypnose.

La meilleure chose a faire est de prendre le temps, s'intéresser à tout (pas uniquement à l'hypnose mais aussi à la psychologie et à la médecine), s'entrainer au quotidien, faire des stages, suivre des conférences, lire, expérimenter ...
Je m'éloigne un peu du sujet, mais puisque tu sembles intéressé, il y a par exemple pleins de petits exercices à mettre en place dans la vie de tous les jours pour s'entrainer à la synchronisation avec les personnes (la synchronisation est trop souvent délaissée et mal comprise alors que c'est primordial dans une thérapie).
 
hibou13

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Il me semble qu'une grande partie de ce débat est tributaire de la conception qu'a chacun de la fonction d'hypno-praticien ou d'hypnothérapeute.
Cette conception, implique des savoirs à acquérir. Et cette conception est souvent, pour ne pas dire toujours, liée à sa propre culture. Celles-ci sont médicale, psychologique, psychanalytique le plus souvent car les plus répandu et majoritaire en France. Et ceux n'étant pas issue de ces milieux en font souvent LE modèle de référence (en démarche et contenu) et recherche ce qui s'en rapproche le plus.
Sans prendre position dans ce message, il me semble que ce texte de K Finel propose une "certaine" façon de concevoir la fonction d'hypno-praticien et il peut être utile pour voir autrement l'enjeu de la formation et la fonction de thérapeute en hypnose.
Je vous le propose ici ** Lien externe en erreur **
 
hibou13

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Suite à mon précédent message.
Cet article Lien invalide
et surtout sa conclusion, pleine de bon sens illustre bien la différence de conception dans l'approche de la fonction d'hypnothérapeute entre celle évoqué par KF et cette psychologue.

Sa conclusions :
Comme dans tous les métiers, en particulier ceux non reconnus et n’obligeant donc pas à suivre des formations, tous les professionnels ne se valent pas. «Il faut faire très attention, alerte Isabelle Loiseau, psychologue, hypnothérapeute et sophrologue, à Pont-Audemer. Des gens viennent parfois pour savoir s’ils n’ont pas été abusés dans leur enfance. Attention à ne pas donner des souvenirs induits. Quand on cherche quelque chose, on finit par le trouver même quand cela n’a jamais existé. Il faut agir avec énormément de précaution.»
Absolument
Ces précautions passent notamment par une collaboration avec un médecin ou un spécialiste. Laurette Perrotte demande systématiquement pour les addictions à l’alcool ou au cannabis, à ce que «le patient ait vu un médecin avant». Absolument

Mis à part la cigarette, les problèmes d’alcool, de surpoids et autres angoisses nécessitent «un suivi médical et psychologique», estime Isabelle Loiseau. Elle-même se sert de l’hypnose comme «un outil. Ça reste de l’accompagnement. On n’a pas de baguette magique.»


A mon avis, elle à raison sur tout les points et chacun quelque soit sa formation initiale ne peut qu’approuver.
Sauf que sa dernière phrase nous indique sa culture, son mode de pensé et l'influence de sa formation. Formaté psy, elle n'envisage pas (et c'est normal) qu'avec une autre approche, les risques qu'elle évoque ne sont pas d'actualité.
Il y à fort à parier qu'elle vote pour une formation psy ou médical en préalable à l'hypnose. Ce qui n'est pas nécessaire dans l'approche de l'article de KF et plus généralement dans une approche "solution".
 
surderien

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Il me semble qu'une grande partie de ce débat est tributaire de la conception qu'a chacun de la fonction d'hypno-praticien ou d'hypnothérapeute.
Cette conception, implique des savoirs à acquérir. Et cette conception est souvent, pour ne pas dire toujours, liée à sa propre culture. Celles-ci sont médicale, psychologique, psychanalytique le plus souvent car les plus répandu et majoritaire en France. Et ceux n'étant pas issue de ces milieux en font souvent LE modèle de référence (en démarche et contenu) et recherche ce qui s'en rapproche le plus.
Sans prendre position dans ce message, il me semble que ce texte de K Finel propose une "certaine" façon de concevoir la fonction d'hypno-praticien et il peut être utile pour voir autrement l'enjeu de la formation et la fonction de thérapeute en hypnose.
Je vous le propose ici http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:BB3wScdc6vMJ:www.transe-hypnose.com/sujet/experience-en-spectacle-en-tant-quhypnotisee-du-10-01-2015-a-paris.6948/ &cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr

La question fondamentale est "pourquoi devient-on hypnothérapeute ?"
Donc "pourquoi devient-on thérapeute ?" et "pourquoi l'hypnose ?"

Si au final de sa formation (et donc dès la première séance d'information de cette formation, quelle soit présentielle ou virtuelle) on n'est pas capable de trouver la réponse, c'est qu'on est pas fait pour çà.

"Pourquoi devient-on médecin ?"
A l'époque, çà a été le sujet d'examen du module de psycho médicale en deuxième année de médecine.
Ces cours constituaient en fait une "thérapie" de groupe type Balint mais on ne l'appelait pas encore ainsi...
 
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Il y à fort à parier qu'elle vote pour une formation psy ou médical en préalable à l'hypnose. Ce qui n'est pas nécessaire dans l'approche de l'article de KF et plus généralement dans une approche "solution".

La nature humaine fait que l'on règle bien des problèmes persos avec ses propres solutions, et heureusement !
çà s'appelle l'expérience et le développement personnel.

Certains auront besoin de cours d'éveil et de coaching
D'autres se sentiront ensuite le besoin de former les autres, et ce au risque de devenir dépendants à leur "thérapie"
Ils en vivent alors financièrement dans une spirale business
Il faut être conscient du risque. Ne pas se fourguer en réseau mafieux

C'est là l'intérêt de l'intervision d'équipe (l'ex supervision) +++
 
Singin

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La question fondamentale est "pourquoi devient-on hypnothérapeute ?"
Donc "pourquoi devient-on thérapeute ?" et "pourquoi l'hypnose ?"
La réponse que l'on peut le plus souvent lire sur ce forum ou ailleurs est parce que je veux aider les autres.
Ce que j'aimerais lire est Parce que je voudrais apprendre des autres, de ceux qu'on appelle malades, donc de ceux qui cherchent des routes différentes parce que des obstacles se sont posés sur les sentiers battus.
Mais là, il faudrait que ce soient les thérapeutes qui paient les clients. :)
 
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La réponse que l'on peut le plus souvent lire sur ce forum ou ailleurs est parce que je veux aider les autres.
Ce que j'aimerais lire est Parce que je voudrais apprendre des autres, de ceux qu'on appelle malades, donc de ceux qui cherchent des routes différentes parce que des obstacles se sont posés sur les sentiers battus.
Mais là, il faudrait que ce soient les thérapeutes qui paient les clients. :)

Dans ce cas il suffit de commencer par participer à des associations bénévoles de visiteurs et d'aide aux malades ou dans les prisons : au coeur de la crise +++

Et d'apprendre à regarder juste à côté de soi, dans sa rue, sur son pallier et dans son escalier +++

Mais les gens ne se cotaient plus que virtuellement sur le net par réseaux sociaux interposés.
On complique les choses simples et on propose de la thérapie pour gérer ces paradoxes.
Il y a de l'avenir pour créer/combler des manques...
 
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La question fondamentale est "pourquoi devient-on hypnothérapeute ?"
Donc "pourquoi devient-on thérapeute ?" et "pourquoi l'hypnose ?"

Si au final de sa formation (et donc dès la première séance d'information de cette formation, quelle soit présentielle ou virtuelle) on n'est pas capable de trouver la réponse, c'est qu'on est pas fait pour çà.

"Pourquoi devient-on médecin ?"
A l'époque, çà a été le sujet d'examen du module de psycho médicale en deuxième année de médecine.
Ces cours constituaient en fait une "thérapie" de groupe type Balint mais on ne l'appelait pas encore ainsi...
Je pense que ta question est bonne, mais ce n'est pas le sujet de mon message, c'est une autre question.
 
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Cette question du pourquoi deviens t'on thérapeute par l'hypnose me fait bien rigoler..
Il y à toute les réponses possibles et quelque soit le jugement que l'on porte dessus, cela ne prouve rien sur la compétence, l’efficacité du futur thérapeute.
Celui qui répond par volonté de donner aux autres..... on le moque, mais certain seront bon et d'autre nul.
L'étudiant en médecine qui répond que c'est parce qu'il veux faire le bien, dois je lui répondre : tu n'as qu'à passer le secourisme et faire 10 ans de bénévolat avec la croix rouge !
Et parmi ceux qui choisissent médecine pour le fric ou la situation sociale, il y en aura pourtant des très bon (même s'ils n'ont pas fait 4 ans de psychanalyse)
C'est la même chose en hypnothérapie.
J'aurais tendance moi à répondre parce que c'est passionnant, un défi à chaque consultant, une technique en évolution, parce que c'est moins chiant que comptable ou maçon, parce que c'est valorisant, parce que c'est abordable sans refaire tout un cursus d'étude passé la 40 aine, parce que j'ai toujours aimer transmettre, pour gagner ma vie... Des raisons, j'en est pleins d'autres et je me fout des jugements que l'on porte dessus.
Je ne met pas en numéro 1 tout le blabla humanitaire, d'abnégation et de don de soit. Parce que ce serait faut, cela en fait juste parti, pas en premier plan.
Et je me fout également de la caricature qui présente les personnes voulant aider par thérapie alors qu'il y aurait tant à faire près de chez soit.. cause du net, du virtuel etc.
C'est une façon (entre autre) de laisser chacun à sa place, que le manant ne vienne pas marcher sur mes plates bande.
Vous vous rendez compte, c'est tellement difficile, tellement dangereux, j'ai tellement fait d'étude... on ne va tout de même pas laisser la ménagère accéder à cette fonction!
Quelle s'occupe des ptis vieux de son quartier.... Il ne manquerait plus qu'elle accède à des méthodes efficaces sans avoir fait 10 ans d'études..
 
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L'étudiant en médecine qui répond que c'est parce qu'il veux faire le bien, dois je lui répondre : tu n'as qu'à passer le secourisme et faire 10 ans de bénévolat avec la croix rouge !
Il y avait belle lurette que j'avais passé mon brevet de secourisme chez les pompiers. Pouvoir porter assistance à personne en danger sans faire trop de casse : dans la rue comme dans l'amphi de la fac.

Pour moi l'humanisme se perd, dans une société de consommation qui n'en a plus rien à faire car c'est pas rentable.
Chacun cherche alors des succédanés pour survivre, quitte à marcher sur l'autre.
De là, à mon avis, l'attitude de certains pseudos-hypnothérapeutes qui exploitent la vulnérabilité.
On n'est pas là au coeur du débat ?
 
Prudence

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Perso l'hypnose est un outil parmi d'autre, une corde de plus à mon arc, un outil de plus dans la boîte à outil. Je pratique l'hypnose mais pas que et je ne me présente pas comme hypnothérapeute, donc je vais traduire un peu la question en gardant le pourquoi "thérapeute", ou pourquoi psy, pourquoi ce métier?
J'ai été attirée par ce métier dans l'enfance parce que j'avais besoin de comprendre. Après ma thérapie personnelle, ça n'a plus été la réponse: je fais ce métier parce que je veux donner comme j'ai reçu. J'ai eu la chance de tomber sur la personne qui m'a aidée et j'ai envie de tendre la main comme on m'a tendu la main, à mon tour. Derrière il y a l'envie d'aider (même si c'est plutôt l'envie d'aider les autres à s'aider eux même), mais avec mes capacités à moi qui sont plus dans l'écoute, dans l'intellect, dans l'empathie, dans la parole... que dans le corps (le secourisme faut être en suffisamment bonne forme physique) ou l'intellect pur. On peut aider en faisant de la finance, en étant fleuriste... en offrant simplement un sourire, du respect, de l'écoute, en donnant du temps et/ou de l'argent et/ou des compétences à des associations... quel que soit notre métier, nos capacités. C'est au delà de l'aide, c'est le fait que j'estime avoir eu la chance de pouvoir changer mon regard et devenir quelqu'un d'heureux et ce bonheur j'ai envie de... donner la chance à d'autres de pouvoir se le créer chaque jour qui passe.
La question du pourquoi choisit-on des métiers de soignant, d'aidant est, à mon avis très importante, tant pour le professionnel que pour ses patients/clients. Si le soignant n'est pas au clair avec lui même et cherche à se réparer à travers l'autre ça sent la casse... pour les deux.

Ce que j'aimerais lire est Parce que je voudrais apprendre des autres, de ceux qu'on appelle malades, donc de ceux qui cherchent des routes différentes parce que des obstacles se sont posés sur les sentiers battus.
Ce n'est pas parce que j'apprends de mes clients que je veux faire ce métier, mais en l’occurrence j'apprends effectivement d'eux et j'admire la capacité d'adaptation de l'être humain, sa possibilité à trouver des réponses à ses questions, et les chemins sont parfois complétement tortueux mais ils arrivent là où il y a quelque chose qui attire, là où il y a le désir, l'envie, le besoin.
parce que c'est passionnant, un défi à chaque consultant,
ça pour moi c'est aussi des bonus.
Et pour moi c'est un métier à bonus. Mais en fait non. C'est pas un métier spécialement à bonus, c'est ma personnalité qui est devenue comme ça, à voir plein de choses positives en plus partout.
Et des raisons il y en a d'autres: parce que je ressens que c'est ma place, que c'est quelque chose en accord avec moi, avec ce que je veux faire, parce que je trouve ça tellement beau de voir des personnes revoir l'espoir, apprendre à s'occuper d'elles même, se respecter, prendre en compte leurs besoin et y répondre... Des fois c'est aussi un métier dur, difficile, mais pour moi le jeu en vaut la chandelle, largement.

Et toi Surderien, pourquoi ce métier?

Jamesmamx?

Et les autres?
 
moune

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Pourquoi cette spécialité ?
Parce-que, j'en avais assez d'entendre toute la journée des patients à 10/10 en douleur après les soins infirmiers ,les médicaments,les kinés,l'acupuncture ou la sophrologie.
Bien-sûr tous ne vont pas aller mieux ,mais le peu qui réussit illumine ma vie et me donne envie de me lever le matin pour aller travailler.
J'ai toujours été attirée par le non verbal et avait lu plusieurs livres de psychanalyse et un intitulé:hypnose-sophrologie-médecine qui m'avait montré tout ce que l'on pouvait faire avec l'hypnose et je ne l'ai jamais oublié
Pour me faire admettre à la formation j'ai fait un gros mensonge disant que cette formation faisait partie du plan de formation de l'hôpital et quand la réponse du maître de stage a été de m'envoyer la photocopie du plan de formation ,mon chef de service m'a répondu:"c'est rien,je vais voir le directeur il faut simplement une lettre qui dise que l'hôpital te prend en charge!"..Alors que la cadre de mon service n'avait jamais demandé ma formation après deux années de demandes,j'étais motivée pour me la payer ou démissionner...
Actuellement ,elle occupe peu de place dans mon activité,mais comme je le disais plus haut c'est mon rayon de soleil,ma bouffée d'oxygène et je suis à 100/100 pour me perfectionnée pour être encore plus efficace auprès de tous ces gens,l'intégrer dans les soins de perfusion sous-cutanée...faire de la thérapie brève rapidement...
 
hibou13

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Pour moi l'humanisme se perd, dans une société de consommation qui n'en a plus rien à faire car c'est pas rentable.
Chacun cherche alors des succédanés pour survivre, quitte à marcher sur l'autre.
De là, à mon avis, l'attitude de certains pseudos-hypnothérapeutes qui exploitent la vulnérabilité.
On n'est pas là au coeur du débat ?
Ce débat débute par le coup de gueule de James à propos de l'illusion de certain d'être thérapeute à "bon compte" au "rabais" etc....
Il m'a semblé simplement utile de montrer que nos avis sur les contenus nécessaire à devenir hypnothérapeute peuvent être différents en fonction de notre culture et influence en la matière. Qu'il y avait une approche de la thérapie autre que celle issue des banc de la facultés (et de ses traditions). C'est une question d'option dans la démarche thérapeutique.
Une alternative existe (voir texte KF) et il me semble que "l'establishment" l'exclus systématiquement en discréditant toute forme de formation hors parcours psy et médical...

Cela ne veux pas dire que les gens qui ce lance dans les formations d'écoles privés ou courtes soit débiles. Ils savent que la pratique est nécessaire, savent que l'hypnose n'est pas "magique" et s'il ne le savent pas le découvre en formation.
Et si leur envie est de ce cultiver, le net, le virtuel que tu décris permet justement ce qui était impossible auparavant.
Il y à par exemple les cours de licence de psycho de Paris XIII accessible en ligne. Ceux de ParisV en téléchargement libre. Il y à également un paquet de thèses de doctorat accessible en ligne. etc.

Ton message @surederien est ton avis sur la déliquescence de la société... Il n'est pas la question centrale pour moi et surement pas un argument pour ranger les participants ici dans cette définition.
Car comme toute généralisation elle n'a pas de sens (tout ce qui est excessif .....)
Il n'y à jamais eu autant de bénévole qu'en ce moment par exemple.
L'étude de France Bénévole contredis totalement ton "impression" , 14% d'augmentation, soit 40% des Français (pret de 21 millions) et c'est le bénévolat direct de proximité qui augmente le plus (31%).
Lien invalide
Alors il y à surement des charlatans et profiteurs dans notre domaine mais comme dans tout les domaines de la société.
 
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